♫Il faudrait que je me lève
Respire et marche vers l'avant
Bâtisse à nouveau la grève enterrée
Par mes sables mouvants
Et me souvenir de celle
Qui n'existe plus vraiment
Redevenir la rebelle
Et la bête vaincue par l'enfant
J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi tant qu'on s'endort
La rage au ventre
J'y crois encore
A tout jamais, jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore ♫ - Lara Fabian, 2001
Petite brochure, produite par Musée de Bretagne
nous annoncer expo Magie et sorcellerie
21/10/2017 - 01/04/2018
croyances d'hier et d'aujourd'hui,
toujours d'actualités dans nos campagnes ?
la plante vous guerira des verrues
faute de vous retirer les vers
et les vertus qui vous mènent par le bout du nez
croix de bois , croix de fer
ayez quand même votre scapulaire
où gueules de bois, croisées de fer
Ca sent le sapin, le conifère
rendez vous chez... Lucifer.
Avant de plonger dans la nuit
Bien sûr que je croirai en lui
Quand on pourra plus rien pour moi
Bien sûr que je croirai en toi...
ça c'est signé Michel Sardou
entre lui et nous plus de tabou....
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Dans son livre 'La vieille France qui s'en va', Charles Géniaux relate sa rencontre avec une vieille femme, surnommée Naïa, vivant dans les ruines du chateau de Rochefort-en-Terre dans le Morbihan à la fin du 19e siècle.
Elle était connue pour avoir le don d'ubiquité, lire l'avenir, ne pas ressentir la douleur. Elle serait née dans la commune voisine de Malansac, d'un père rebouteux, et son nom signifierait "la noire".
En réalisant plusieurs portraits d'elle, qui seront édités en carte postale., Charles Géniaux contribue à amplifier le stéréotype de la sorcière, personnage assez effrayant, mais aussi l'idée de populations "arriérées".
p26
MEIN-KROAZ (Pierres de Croix)
Baud, vallée de l'Evel
Silice, aluminium, fer
Ces staurodites, dites aussi "pierres de Coadry" ou "Croisettes de Bretagne", sont des concrétions minérales cruciformes très rares que l'on peut encore trouver en Centre-Bretagne. Objet de nombreuses croyances populaires, on leur prête des vertus magiques. Nées, d'après une légende irlandaise, des larmes des fées à l'annonce de la mort du Christ, ces pierres sont offertes aux jeunes mariés en protection des maladies. Elles agissent contre la rage et enterrées au pied des maisons protègent de la foudre ("pierre à tonnerre"). Emportées à bord des bateaux, elles préservent du naufrage.
Jusqu'au début du 20e siècle, les pèlerins se procurent ces pierres auprès des habitants afin de s'attirer protection et guérison.
p60
Flacon contenant des noyaux de cerises pour la divination amoureuse
Bretagne
2e moitiè du 19e siècle
Collection MUCEM
Les supports de divination sont souvent considérés comme des objets transitionnels, susceptibles de faire signe dès lors qu'intervient "le hasard". Les noyaux de cerise étaient ainsi utilisés par les jeunes filles pour trouver un époux : les serrant dans le poing, elles en faisaient jaillir un, en chantonnant
"Pépin par ici, pépin par là, où le pépin ira, la bonne amie sera".
p32
C'est par le doute que commence - et parfois finit - toute quête de connaissance. Aussi le musée de Bretagne a-t-il l'ambition d'ouvrir les champs de l'incertain à une réflexion libérée de tout préjugé.
p15
Dans les images perçues par les médiums, " l'œil n'a rien à voir ", comme le disait un voyant à propos de ses incursions dans l'au-delà. Le " troisième œil "de la voyance, représenté traditionnellement en bas du front, relève de la métaphore : " ouvrir" ce troisième œil fait partie de l'apprentissage des médiums, qui cherchent l'accés à un état de conscience modifiée leur permettant de percevoir les êtres et les choses au-delà des apparences.
p38