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4.03/5 (sur 1514 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 16/02/1988
Biographie :

Maureen Wingrove, alias Diglee, est une illustratrice, autrice de bande dessinée et romancière française.

Maureen a vécu dès son plus jeune âge pour sa “sainte trinité” comme elle l’appelle: la lecture, l’écriture, le dessin.

Après un bac littéraire arts plastiques obtenu en 2005, elle a étudié le dessin à l’école Émile-Cohl à Lyon et en est sortie diplômée en 2009.

Elle a partagé d’abord sur son blog lancé en 2007, de petites anecdotes humoristiques quotidiennes qui ont été publiées en deux tomes de bandes dessinées, puis a créé un roman graphique inspiré de trois de ses amies.

Avec "À Renaud : Georges Soichot" (Manolosanctis, 2010), son projet de diplôme, elle offre une nouvelle facette de son talent, témoin, comme elle dit, de son "envie d'élargir son univers, de se lancer dans quelque chose d'intime".

Diglee travaille depuis pour l’édition jeunesse, ado et adulte, pour la pub et la bande dessinée.

En 2017 elle signe « Mémoires d’une jeune guenon dérangée » le premier tome d’une série de romans.
En 2021, elle publie "Je serai le feu".

Maureen vit à Lyon où elle dessine entourée de ses deux chats .

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Source : www.manolosanctis.com
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Avec Diglee, Sophie Daull, Héloïse Luzzati, Laurianne Corneille & Marielou Jacquard La poésie est loin de n'être qu'une affaire d'hommes ! Avec son anthologie très personnelle "Je serai le feu", Diglee nous emmène dans ce qui a été pour elle un voyage, une épiphanie : la découverte d'un matrimoine littéraire oublié et méconnu d'oeuvres de poétesses, principalement du 19e et 20e siècles. Cinquante femmes, devenues sa famille, dont elle exhume les écrits pour leur redonner une seconde vie. À l'image de l'autrice, la violoncelliste Héloïse Luzzati est une « passeuse ». Avec l'association Elles women composers, regroupant un collectif d'artistes, elle travaille à la réhabilitation du matrimoine musical et à la diffusion des répertoires de compositrices invisibilisées, effacées de l'histoire… Il n'y avait donc qu'un pas pour réunir ces deux univers artistiques en une création originale et inédite réalisée pour la clôture du festival Hors limites 2021, qui a pris la forme d'une lecture musicale dessinée, hautement poétique. Mis en scène, incarnés et incantés par la comédienne Sophie Daull pour lesquels elle prête sa voix, les vers des poétesses Anaïs Nin, Marie Nizet, Marceline Desbordes-Valmore, Louise de Vilmorin ou encore Claude de Burine (re)trouvent leur correspondance musicale. Alternant entre duo ou trio, la violoncelliste Héloïse Luzzati, la pianiste Laurianne Corneille, et la chanteuse mezzo-soprano Marielou Jacquard jouent ces compositions inconnues de tou·te·s, sous la plume de Diglee qui, quant à elle, dessine en direct et redonne un visage à toutes ces poétesses injustement oubliées. __________ Une coproduction de l'Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis, les bibliothèques de Montreuil et Elles women composers Une création réalisée dans le cadre du festival Hors limites 2022 et enregistrée à la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil à partir de l'ouvrage "Je serai le feu" (La Ville brûle, 2021) de Diglee. Captation vidéo : Wael Sghaier & Thomas Dudan Production : Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis Crédit photo d'illustration : Charlène Yves

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Citations et extraits (236) Voir plus Ajouter une citation
La beauté est à vivre avant tout. C’est si banal et en même temps si terrible, un soleil qui se couche. C’est un adieu aux yeux de tous, une théâtrale disparition.
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Sa prose sent l’encens et les roses gorgées de soleil, elle fait le bruit de l’Espagne brûlée et des émois amoureux, elle a le goût d’une peau ambrée qui vient de jouir et l’odeur du papier bible, ce même mélange de sacrilège et de sublime. En cet instant, rien ne compte d’autre que ça : la littérature.
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Écrire ne serait-ce donc que ça, une manière désespérée de conserver ce qui meurt ?
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Évidemment les vivants, tant qu’ils sont vivants, ne semblent rien avoir de précieux. Une voix que l’on entend chaque jour n’a que peu de valeur sur le marché du souvenir. Mais on oublie bien vite qu’ils peuvent disparaître à tout instant. Qu’il faut prévoir, se tenir prêt à affronter la mort et ses ravissements. C’est un leurre, on n’y parvient jamais, ce n’est jamais assez.
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Debout face au large, je pense aux plages comme à des morceaux de moi éternellement léchés et nettoyés par la houle. A cet instant j’ai la certitude que cette plage-ci, la plage de Port Maria, gardera pour toujours en son sable une part de celle que je suis aujourd’hui. Je me suis fondue dans ce décor, offerte à lui, j’aurais aimé me baigner nue dans cette mer pour faire peau neuve, pour qu’elle m’accouche. Au lieu de ça je lui ai laissé mes doutes, quelques larmes, et un dessin de mon amoureux. Elle a tout avalé.
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Le soleil irradie, bas et rouge, il enflamme toute la partie basse du ciel. Le bleu presque électrique de la mer vibre à l'unisson avec le camaïeu orange du ciel. Tout ça finit dans un dégradé pastel presqu'obscène. Je tente quelques photos, mais toutes sont plates, tellement en dessous de la réalité. Et puis pour quoi faire ? La beauté est à vivre avant tout.
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Écrire n'est pas vivre, et mes mots ne sont pas le réel. Au fond, c'est une quête perdue d'avance. Écrire appartient au silence, au vide, aux astres.
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Je n'ai besoin de rien, l'électrique souvenir active chaque soir un fluide brûlant qui frémit et s'écoule à la moindre sollicitation, flamme blanche et souple débordant de miel.

Nourrie de vent, d'écumes et de camélias, je jouis chaque soir dans de flamboyants sursauts, comme ravivée, ressuscitée par le corps.
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Camélias fuchsias, ajoncs dorés, bruyères mauves, baies de cynorhodon rouge vif, tapis de violettes...les jardins de Bretagne, en hiver, ne manquent pas de couleurs.
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Tout est bon à prendre, quand on sent qu’on vacille.
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