AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Trois femmes puissantes (111)

"Oh non, il n'était guère difficile de s'"habituer à vivre avec le dégoût de soi, dans l'amertume, la confusion.
Même à l'état de fureur permanente, à peine contenue, même à ses relations froides avec Fanta et l'enfant, il avait fini par s'accoutumer tant bien que mal."
Commenter  J’apprécie          120
Au vrai, elle ne regretterait rien, immergée toute entière dans la réalité d'un présent atroce mais qu'elle pouvait se représenter avec clarté, auquel elle appliquait une réflexion pleine à la fois de pragmatisme et d'orgueil (...) et que, surtout, elle imaginait transitoire, persuadée que ce temps de souffrance aurait une fin et qu'elle n'en serait certainement pas récompensée (...) mais qu'elle passerait simplement à autre chose qu'elle ignorait encore mais qu'elle avait la curiosité de connaître.
Commenter  J’apprécie          120
"Il était impuissant à aimer son fils envers et contre tout, et quel qu'il fût, c'est donc qu'il ne l'aimait pas. Il lui fallait des raisons suffisamment bonnes - était-ce cela l'amour paternel ?
Il n'avait jamais entendu dire que cet amour-là dépendait de qualités que l'enfant possédait ou non."
Commenter  J’apprécie          110
Tout ce qui m’était à venir m’est advenu.
Commenter  J’apprécie          100
Elle poussa doucement la porte et l’odeur tiède des cheveux d’enfant fit remonter d’un coup l’amour qui l’avait désertée.
Puis cela reflua et s’en alla, elle se sentit de nouveau distraite, endurcie, inaccessible, comme occupée par quelque chose qui ne voulait laisser la place à rien d’autre, qui avait pris, tranquillement, sans justification, possession d’elle.
Commenter  J’apprécie          101
Il lui sembla percevoir un relent de moisi.
Odeur provenant de la floraison abondante, épuisée du gros flamboyant jaune qui poussait ses branches au-dessus du toit plat de la maison et parmi les feuilles duquel nichait peut-être cet homme secret et présomptueux, à l'affût, songeait Norah gênée, du moindre bruit de pas s'approchant de la grille pour prendre son essor et gauchement se poser sur le seuil de sa vaste demeure aux murs de béton brut, ou provenant, cette odeur, du corps même ou des vêtements de son père, de sa peau de vieux, plissée, couleur de cendre, elle ne le savait, elle n'aurait su le dire.
Commenter  J’apprécie          102
Et celui qui l’accueillit ou qui parut comme fortuitement sur le seuil de sa grande maison de béton, dans une intensité de lumière soudain si forte que son corps vêtu de clair paraissait la produire et la répandre lui-même, cet homme qui se tenait là, petit, alourdi, diffusant un éclat blanc comme une ampoule au néon, cet homme surgi au seuil de sa maison démesurée n’avait plus rien, se dit aussitôt Norah, de sa superbe, de sa stature, de sa jeunesse auparavant si mystérieusement constante qu’elle semblait impérissable.
Commenter  J’apprécie          100
Et celui qui l’accueillit ou qui parut comme fortuitement sur le seuil de sa grande maison de béton, dans une intensité de lumière soudain si forte que son corps vêtu de clair paraissait la produire et la répandre lui-même, cet homme qui se tenait là, alourdi, diffusant un éclat blanc comme une ampoule au néon, cet homme surgi au seuil de sa maison démesurée, n’avait plus rien, se dit aussitôt Norah, de sa superbe, de sa stature, de sa jeunesse auparavant si mystérieusement constante qu’elle semblait impérissable.
Commenter  J’apprécie          90
Elle l'étreignit brièvement, sans le presser contre elle, se rappelant qu'il détestait le contact physique à la façon presque imperceptible dont la chair flasque des bras de son père se rétractait sous ses doigts.
Commenter  J’apprécie          90
Et il sentait monter en lui de nouveau, comme ce matin-là quand Fanta l'avait bravé par ses paroles ou peut-être par son silence, il ne savait plus [...], cette colère chaude, presque douce, presque cordiale, à laquelle il savait bien qu'il devait résister mais qu'il était si bon aussi de ne pas entraver, si bon et si réconfortant - au point qu'il se prenait parfois à songer: Cette colère familière, n'est-ce pas tout ce qu'il me reste, n'ai-je pas tout perdu en dehors d'elle?
Commenter  J’apprécie          91






    Lecteurs (4397) Voir plus



    Quiz Voir plus

    L'Afrique dans la littérature

    Dans quel pays d'Afrique se passe une aventure de Tintin ?

    Le Congo
    Le Mozambique
    Le Kenya
    La Mauritanie

    10 questions
    289 lecteurs ont répondu
    Thèmes : afriqueCréer un quiz sur ce livre

    {* *}