Moving Forward, tome 5

je déteste la manie de l'autrice ou de la maison d'édition de couper la tome plus tôt, vraiment plus tôt pour nous offrir un bonus sur un personnage secondaire! Franchement ça donne encore plus l'impression que l'intrigue n'avance pas et il faut bien avouer que cela n'avance pas bien vite.
Kuko découvre qu'elle peut avoir aussi des pensées négatives, même si elle refuse encore de les exprimer,
Sasuka se fait plaquer par sa copine qui avait l'air pourtant folle de lui. Rupture un peu trop opportune et facile. L'autrice qui aime laisser traîner les choses aurait pu les laisser traîner encore un peu, car pour le coup ce problème là est expédié bien trop rapidement pour être honnête.
le côté amusant de ce manga c'est l'analyse qu'en fait l'amie de Kuko, en le décryptant et en se moquant des codes des Shojos.
Mais bon il serait bon que les choses se décantent un peu, car là on fait un peu du surplace et c'est agaçant.

Kuko essaye de comprendre ce que Sazuku lui a dit sur son apparence et son bonheur forcé qui blessent ses amis proches…
Elle est toujours engluée dans son questionnement sur son identité et ses relations avec les garçons qu'il s'agisse d'Outa, de Sazuku ou de Kiyo.
J'ai beaucoup aimé les passages autour du personnage de Sazuku avec son saxophone !

Vraiment la mangaka a lancé son scénario et ne s'arrête plus. Elle interroge une fois de plus les relations des personnages entre eux qu'elles soient amicales ou amoureuses. L'interlude musical m'a beaucoup plus en apportant une touche d'humour et en sortant l'héroïne de sa morosité.
Le chapitre bonus de fin fait la part belle à un personnage secondaire laissé en retrait pour le moment. J'espère que le fil abordé sera exploité plus loin.
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Lorsque j'ai lu les deux premiers tomes je me suis souvent demandé si je n'allais pas abandonner cette série, le tome 3 ne m'a pas convaincu à poursuivre, j'ai trouvé que les choses commençaient à devenir intéressante au tome 4 mais je pense que c'est ce tome ci qui m'a convaincu de poursuivre.

Je dois dire qu'au fur et à mesure que j'avance dans ce titre je suis de plus en plus convaincu. Petit à petit Kuko s'ouvre de plus en plus, derrière son sourire elle nous montre ses faiblesses et ses doutes. Elle nous laisse nous demander ce que cela signifie réellement être fort. Est ce que cela veut dire qu'il ne faut pas flancher? Ne pas montrer ses faiblesses? Ou au contraire avouer quand cela ne va pas? Demander de l'aide?

En plus de cela la petite nouvelle présente à la fin autour de la meilleure amie de Kuko nous permet d'en apprendre plus sur ce personnage autour duquel nous ne savons pas grand-chose. Je trouve que c'est une bonne idée.

Maintenant il faudra que je découvre la suite, en espérant qu'elle achève de me convaincre.

Je suis encore toute chamboulée après ce tome. J'ai d'abord été un peu perdue comme Kuko. Je ne comprenais pas trop où l'auteure voulait aller. Puis l'ambiance m'a encore emportée. La discussion avec son père est superbe, ses moments avec Sazuku et Ibu amusants, et ses instants avec Outa poignants. Je continue à être fan de ce titre sur la difficulté de grandir.
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Un excellent tome où j'ai pensé à mon dernier livre aussi (a good girl), toute la réflexion autour des sentiments, de l'être et de paraître.
Ce tome pourrait très bien faire pleurer une partie d'entre vous à chaude larme, il est très touchant, émouvant, il donne des noeuds au cerveau et dégage réflexion et prise de recul par rapport à soi-même aussi.
Kuko se confronte à Outa, mais c'est différent dans ses rêves.
Ici, nous confrontons pas mal 2 façons de faire : intérioriser ses sentiments ou les extérioriser. Ne pas dire forcément tout ce qu'on pense tout le temps, ou être très naturel : rire quand on est joyeux, pleurer quand on est triste, même si c'est devant l'autre, dans la rue, au travail, à l'école. Et vous que faites vous ? Une chose que laquelle nous pouvons évoluer, réfléchir, peut être faire cas par cas, selon les personnes, selon les situations.
Nous pouvons même envier tout comme considéré comme un extraterrestre la façon de faire de l'autre si différente de nous.
On peut aussi être influencé par la culture, comment on a été élevé, les réactions des autres...
On parle aussi maladroitement peut être de force et de faiblesse, qui peuvent influencer sur ce qu'on décide de faire.
Il n'y a aucune solution qui est à 100% génial. Chacune a ses avantages et ses travers.
Kuko est choquée, car comme beaucoup d'entre nous elle se découvre une part sombre, c'est difficile à accepter mais il le faut, cela n'en fait pas quelqu'un de méchant. Et il faut bien qu'elle s'extériorise un minimum avant que cela craque pour de bon. Elle se rend compte que parfois elle a considéré les autres de haut, elle ne comprenait pas leurs façons de faire, d'être, qu'elle considérait comme faible.
Bref, une très jolie réflexion.
J'ai aussi beaucoup aimé le dialogue, l'échange que Kuko a eu avec son père, aussi ce moment où le vieux fait venir un jeune à lui pour partager quelque chose d'unique.
Mention spéciale à la dernière histoire aussi qui met Ibu en avant, déjà j'aime beaucoup la complicité qu'elle a avec sa maman, ce partage de passion
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