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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant écrit un jour une quelconque critique de cet ouvrage, je la relis ce jour pour la trouver éminemment insignifiante. Je ne devais pas être aux manettes ce jour-là. Souhaitant reprendre l'ancien écrit, je commence par changer la police de caractère de mon logiciel de traitement de texte. Passer du Comic sans MS à l'Arial, ça donne déjà plus de gueule à un texte évaporé. Recoiffez-vous le matin si vous voulez changer de vie –ou décoiffez-vous, c'est selon.


Revolver fait honneur à un compagnon de route tôt abandonné. Fi des interprétations, passons au livre. le personnage, croisant un jour un flingue, se dit qu'il pourrait se lier d'amitié avec lui plutôt que de se fatiguer dans de vaines courtoisies humaines. Cioran disait que l'idée du suicide lui avait permis de vivre longtemps ; ici, la possibilité de la mort permet de ne tuer personne. Ce n'est pas toujours salutaire. Pensez au barman qui a oublié de vous rendre les 50 centimes qu'il vous devait sur votre pinte de bière lors d‘une furieuse happy hour. Tout ça parce qu'il voulait ramener un petit pourboire à la maison le soir pour faire croire à sa copine qu'il avait la cote. Vous auriez bien aimé le buter, non ? Non, bof, on s'en fout. Et le mec du livre aussi s'en fout, c'est surtout pour ça qu'il hésite à ne pas envoyer trépasser le premier venu, la pseudo-meuf de ses rêves ou le perlimpinpin du coin. Si elle ne puait pas tant, on n'irait pas ensevelir notre merde dans des kilomètres de canalisation, on la poserait et on s'en irait l'oubliant là.


Finalement, pas grand-chose à dire sur ce Revolver sinon qu'il me fut conseillé en guise d'entrée impudique dans l'errance (que je fantasme peut-être) d'une destinée malmenée. Comme une manière de dire parle à ma place. Ne m'apprit rien sur moi mais me permit peut-être –par le truchement de l'enthousiasme- de me promener à pas feutrés dans une vie inconnue.
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Tout comme Pickpocket, Revolver se lit vite car le style d'écriture est précis, sec et simple. Pourtant ce court roman est une brillante plongée dans l'esprit d'un étudiant qui tombe "amoureux" d'une arme à feu. L'histoire tourne donc autour de son quotidien et montre peu à peu comment l'arme devient une réelle obsession et rend véritablement son propriétaire fou.
L'auteur a un vrai talent pour s'immiscer dans les pensées de ses jeunes héros, tout en gardant toutefois ses distances. On peine un peu en effet à s'attacher au héros, qui ne fait pas vraiment dans l'introspection ni ne fait preuve de grands sentiments. du coup, malgré de beaux passages, on referme ce roman avec un sentiment d'admiration pour le talent de l'auteur mais sans trop de peine.
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Comme il l'avait fait avec son "Pickpocket", Fuminori Nakamura nous fait une fois encore pénétrer les pensées les plus secrètes d'un homme. Cette fois, il s'intéresse à un individu tombé sous le charme d'une arme à feu et dont la vie va se retrouver bouleversée par cette passion étrange. Il nous livre ainsi le récit d'une emprise qui s'amplifie et modifie peu à peu le comportement d'un jeune étudiant.
Nakamura décortique parfaitement les différentes étapes de cette métamorphose.
Suite de la chronique sur mon blog :
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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En rentrant chez lui, Nishikawa se retrouve face à un cadavre sous un pont. D'abord choqué, il est fasciné par ce que le mort tient dans la main: un revolver. Apparait alors en lui un sentiment qu'il n'avait jamais vraiment éprouvé, la passion face à cette arme.
De là, il l'emportera chez lui et tout son univers va se bouleverser petit à petit.

On assiste alors à cette histoire d'amour qui va se construire entre l'étudiant et cette arme. Un amour écrasant, qui va prendre toute la place, laissant de côté les amis humains que Nishikawa pouvait avoir. Une mécanique à la fois destructrice et salvatrice va se créer, asservissant l'homme à cette machine de mort.
On assiste à tout: du flirt au dénouement de cet amour singulier.Mais finalement, est-ce l'histoire d'un homme qui rencontre le revolver ou l'histoire du revolver qui rencontre un homme?

L'idée est surprenante et intéressante. On entre littéralement dans la tête de Nishikawa, on suit tous ses questionnement et ses reflexions autour de la vie, de la mort, des pulsion, de l'intérêt pour l'autre, de la lassitude de l'habitude... Mais je dirai que le personnage m'a laissé froid, parfois j'ai déconnecté de cette réflexion poussée qui ne m'apportait pas autant que j'espérais. C'est un bon roman de littérature japonaise, mais il m'a manqué sans doute l'attachement au personnage. J'ai trouvé Nishikawa un peu lassant par moment.
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