« Il la laissa devant la porte de sa chambre sans oublier de déposer un baiser sur la main qu’il tenait. Quand il entra dans la sienne, il pensa, satisfait, qu’une étape était franchie. Il avait joué avec le feu en lui révélant sa véritable nature, mais Catahl était persuadé que Nelly ne le trahirait jamais.
Quand elle pénétra dans sa chambre, une robe corsetée l’attendait sur son lit, une rose déposée sur le tissu soyeux aux couleurs sombres étalait le rouge sang de ses pétales délicats. Une carte calligraphiée de la main de Cathal lui disait combien il l’aimait. Elle prit la fleur entre ses doigts et en huma le parfum envoutant avant de la mettre dans le vase de roses posé sur une petite console de bois cérusé… »
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Vous pouvez lire le 1er chapitre sur la page Facebook de la trilogie :
https://www.facebook.com/notes/dark-side-le-chevalier-vampire/chapitre-i-de-dark-side-le-chevalier-vampire-livre-i/382252658521030
« Pour une fois que Cathal avait trouvé le sommeil rapidement, il fut tiré des bras de Morphée bien avant minuit. Des bruits feutrés, des cris, il sauta sur ses pieds, saisit son épée et jaugea la situation. Des silhouettes sombres avançaient, elles avaient atterri silencieusement et avaient laissé leurs delta-planes derrière elles. Personne n’avait pu les entendre se poser. Seule la vue exacerbée des veilleurs avais permis de les repérer, malheureusement trop tard. Le chevalier-vampire et ses hommes se retrouvèrent encerclés en quelques secondes. La lumière de la lune se refléta sur leur lame. Les guerrières entourèrent leur commandant, se mirent en position de défense et attendirent l’assaut. Leurs ennemis se jetèrent sur eux, les épées s’entrechoquèrent, le sang gicla. Encore des cris, des râles. Le combat fut acharné. Cathal était assailli de toutes parts. Les inconnus étaient là pour lui et tentèrent de l’isoler ainsi que Cyn, pour les faire prisonniers. Mais les deux Orghaars avaient décidés de vendre cher leur peau. Ils taillèrent, estoquèrent, des corps s’affaissèrent, transpercés de part en part. Leurs adversaires étaient bien plus nombreux… »
(...)Le guerrier avait l'habitude de tout maîtriser. Or depuis leur rencontre, ses instincts les plus primaires prenaient le dessus, ses émotions le contrôlaient.(...)