Il paraît qu'il faut s'aimer. Il paraît qu'on est son propre ennemi. Il paraît qu'il faut prendre soin de soi, que la bienveillance commence par le regard que l'on se porte. Il paraît qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour. Il paraît qu'il faut écouter son corps. Il paraît que le regard des autres n'est pas important, qu'il faut s'en libérer. Il paraît qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Il paraît qu'il faut pardonner. Il paraît qu'il faut faire du sport. Il paraît qu'il faut se faire plaisir. Il paraît que la vie est belle. Il paraît aussi qu'elle est dure. Il paraît que les excès c'est mal et que fumer tue. Il paraît qu'on est très bien comme on est (naît) et que tout le reste c'est des conneries que la société tente de nous imposer. Il paraît qu'on fait ce qu'on peut. Il paraît que c'est la beauté intérieure qui compte. Il paraît que ça ira... Il paraît. Paraître.
Paraître.
Paraître.
Pas être.
Quel sentiment infernal que celui d'avoir l'impression de ne jamais être assez bien. C'est dans notre tête, constamment, comme un vilain diable qui nous susurre : tu n'es qu'une merde. Ça n'empêche pas de sourire. Ni de faire comme si tout allait bien. Faire semblant, c'est épuisant.
Je souffrais d'hyperphagie. J'aurais pu tomber dans n'importe quelle autre addiction que la nourriture. Le but était le même : se perdre.
Quel sentiment infernal que celui d'avoir l'impression de ne jamais être assez bien. C'est dans notre tête, constamment, comme un vilain diable qui nous susurre : "Tu n'es qu'une merde". Ca n'empêche pas de sourire. Ni de faire comme si tout allait bien. Faire semblant, c'est épuisant.
Essayer de guérir alors que tu ne te sens pas malade, ça n’a pas de sens. [...] Mon lent suicide. Je me mangeais la vie. Sans le savoir.
Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison !
Mais comment on se tue, sans mourir ?
Tu as créé de toutes pièces ce double pour te cacher derrière lui.
Quel sentiment infernal que celui d'avoir l'impression de ne jamais être assez bien.
Comme j'ai peur de la police, j'ai choisi une addiction légale. Qui n'embête personne. Qui est invisible. Mon dealer fait même des noctures et des promos sur mes shoots. Je suis maline.