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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme dans le précédent livre de Jacques Neirynck "la faute du Président Loubet", l'auteur se sert de la mort d'une célébrité pour remettre en cause les faits et les indices policiers qui ont amenés au constat de décès.
Tout est prétexte pour revenir sur la lutte des classes, la lutte des partis politiques, au complotisme, à l'anti cléricalisme avec un parti pris qui fausse la lecture historique que nous pourrions attendre de ces faits remontant au début du 20ème Siècle.

Ce qui est plus intéressant, se sont les rencontres faites au fil des pages avec Marie Curie, Albert Eistein et d'autres grands Hommes qui nous font découvrir un pan de notre histoire .
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Dans ce roman, l'intrigue policière n'a qu'un rôle secondaire.
Le vrai sujet de ce livre est Marie Curie. de ses relations avec Pierre son mari, de son rapprochement avec Paul Langevin à la haine qu'elle suscitait auprès d'une partie de la France de cette époque. Au fil des pages on se rappelle qu'il était bien difficile d'être reconnue pour son génie lorsqu'on était femme, polonaise (donc étrangère) et peut-être pas catholique.
Un parcours semé d'embûches pour celle qui de nos jours fait quasiment l'unanimité.
Mais à bien y réfléchir, qu'en serait il si la nouvelle Marie Curie de notre époque était née en Afrique, peut-être musulmane? Les attaques et le dénigrement ne serait vraisemblablement pas aussi directs mais elle soulèrerait sans aucun doute la suspicion chez bon nombre de nos contemporains.

Pour en revenir au livre proprement dit, sans que ce soit le livre du siècle, je l'ai trouvé assez agréable à lire. Je m'interroge toutefois sur la part du possible, du probable et du certain dans l'énigme de la mort de Pierre Curie et de la thèse avancée ici.
Un seul bémol: la pointe de snobisme du héros, Raoul Thibault de Mézières m'a pas mal exaspéré.
Sinon on y croise toutes les personnalités scientifiques de haut rang de cette époque, des figures de la vie politique et intellectuelle sans pour autant que ça soit du simple "name dropping".

Je lirai les autres épisodes avec curiosité.
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Ce livre a pour trame de fond la mort de Pierre Curie écrasé par un chariot en 1906, un conseiller du président est chargé par celui-ci de mener une enquête officieuse sur la mort du grand chercheur. On se replonge dans les années 1910 juste avant la première guerre mondiale. Dans ce livre, on parle de Paris de la séparation de l'église et de l'état sur la condition des femmes à l'époque, la grande différence entre les riches et les pauvres déjà flagrante. Un bon moment de lecture à noter le marjordome du héros un dénommé Champigny qui est le roi des contrepéteries qui sont pour certaines savoureuses
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Un policier qui manque de corps et qui compense par un intéressant portrait d'époque et des critiques violentes qui entourent Marie Curie.
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Raoul Thibaut de Mézières est conseiller du Président de la République Armand Fallières. Ce n'est pas que Raoul soit vraiment républicain mais dans la noblesse on sert la France. En cette année 1910 on parle de nommer Marie Curie membre de l'académie des sciences. Il est question aussi qu'elle reçoive un second prix Nobel. Ces éventualités contrarient beaucoup l'extrême-droite nationaliste. Car Marie Curie est femme, elle est étrangère. Et ne serait-elle pas juive aussi, un peu ?
Alors certains commencent à murmurer que la mort accidentelle de Pierre Curie, quatre ans auparavant, pourrait bien ne pas être un accident. Et s'il avait été assassiné ? Et s'il avait été poussé au suicide ? En toute discrétion Raoul doit mener l'enquête. La République veut savoir si elle peut faire de Marie la sainte laïque dont elle a besoin ou si ce choix risque de se retourner contre elle.

Je n'ai pas beaucoup apprécié ce premier épisode d'une nouvelle série de la collection Grands détectives. Je n'ai pas trouvé le héros très attachant. D'un côté c'est un progressiste convaincu que les femmes sont aussi capables que les hommes et intéressé aux découvertes techniques sans s'aveugler sur leurs dangers potentiels. Ca devrait être plutôt sympathique. Mais c'est aussi quelqu'un d'un peu trop imbu de sa classe et qui regarde le peuple de haut. Chacun à sa place et c'est bien comme ça. Par ailleurs l'auteur s'amuse à mettre dans la bouche de ses personnages des prémonitions de ce que sera l'avenir. "Je fais et je défais les gouvernements, mais je n'en ferai jamais partie." dit la cousine de Raoul. "Peut-être, un jour, sera-ce une fille de Marie Curie !" J'ai trouvé ça plutôt agaçant. Ce qui m'a le plus intéressé c'est l'ambiance politique de cette époque, les intrigues de la presse d'extrême-droite.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Idée de départ intéressante mais on reste un peu sur sa faim .
A lire pour la description des milieux scientifiques de l'époque .
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Le héros est sympathique, gourmand, éperdument amoureux d'une belle indifférente, Florence, qui le fait souffrir mil maux : on suit ses investigations avec plaisir.
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