AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Macbeth (54)

Dans une situation pareille, pour qu'un homme perde connaissance avant d'avoir le temps de tirer, il faut soit tirer, soit sectionner la carotide. Comme vous l'avez vu, quand la carotide a été coupée, il n'y a eu qu'un jet puissant mais bref, puis le reste du sang s'est écoulé en filet. Eh bien, l'oxygène dont le cerveau avait besoin était dans le premier jet, ce qui veut dire qu'il était inconscient avant même que le sang retombe sur la table.
Commenter  J’apprécie          80
Derrière les hautes fenêtres à l’est, la nuit vieillissante grisonnait.

(Gallimard, p. 575)
Commenter  J’apprécie          70
On aurait dit deux coups de fouet. Duff ouvrit les yeux à temps pour voir l’homme à l’arme automatique tomber en avant sans mettre ses mains pour se retenir, et heurter le sol casque le premier.
L’endroit où se trouvait Siward était désormais éclairé et Duff le distinguait nettement, de même que l’homme derrière lui. Qui ne braquait plus de pistolet contre la tête de Siward et avait posé le menton sur son épaule. À la lumière, Duff vit le trou dans la visière. Puis, telle une méduse, l’homme glissa le long du dos de Siward et resta à terre.
Duff se retourna.
« Duff, par ici ! »
Il mit sa main en visière. Un rire retentit en hauteur, derrière la lumière éblouissante, et une ombre gigantesque tomba sur le quai.
Mais le rire suffisait.
C’était Macbeth. Bien sûr que c’était Macbeth.
Commenter  J’apprécie          50
Certaines femmes ont un faible pour les hommes qui croient pouvoir les sauver, d'autres pour les hommes qu'elles croient pouvoir sauver.
Commenter  J’apprécie          50
Y avait-il un chemin pour revenir en arrière ou avaient-ils oublié de prévoir une éventuelle retraite ? Avaient-ils uniquement planifié la victoire ? Oui, et la victoire, ils l’avaient eue. Mais que se passe-t-il quand la victoire avait un goût acide, quand elle coûtait trop cher, et qu’on aurait préféré la troquer contre une défaite bon marché ? Que faisait-on alors ? Abdiquait-on, en rendant couronne et trône et en demandant humblement pardon avant de retourner à ses tâches quotidiennes ? Quand on franchissait le rebord du toit et que les pavés de la rue des putes avançaient à grande vitesse vers soi, demandait-on à la force de gravité le droit de revenir sur son pas imprudent ? Non. On prenait les choses comme elles venaient. On en tirait le meilleur parti possible. On faisait en sorte d'atterrir sur ses pieds, en se cassant peut-être un ou deux os des jambes. Mais on survivait. En devenant une homme meilleur qui apprenait à regarder où il marchait. (p.368-369)
Commenter  J’apprécie          50
Et souvenez-vous qu’une condamnation du mauvais et du faible chez l’homme peut aussi être considérée comme un hommage optimiste au bon et au fort. (p.76)
Commenter  J’apprécie          40
la fidélité éternelle est inhumaine et la trahison est humaine.
Commenter  J’apprécie          30
P164 La seule chose qu’il avait comprise du menu français était les prix. Meredith lui avait expliqué les pats, ajoutant que les Français étaient comme ça, ils refusaient de se rendre à l’évidence qu’ils parlaient une langue qui n’était plus mondiale, tout en étant si mauvais en anglais qu’ils n’avaient pas le courage de passer pour des imbéciles dans la langue de leurs rivaux.
« L’arrogance et le manque d’assurance vont souvent de pair, avait-elle précisé.
Commenter  J’apprécie          30
p. 100 sa tournée d’inspection avait deux fonctions. L’une était, chaque jour, chaque soir qui passait, d’encourager les employés à faire le petit effort en plus pour apparaître comme au moins un cran au-dessus de l’Obélisque. La seconde était de révéler toute malhonnêteté. Car ils avaient beau avoir été honnêtes et intègres la veille, les gens étaient de la glaise mouillée, ils se laissaient façonner par les occasions, par leurs mobiles et par ce qu’on leur racontait, ils pouvaient allègrement faire aujourd’hui ce qui la veille leur avait paru impensable. Oui, c’était la seule certitude qu’on pouvait avoir : le cœur était vorace. Lady en savait quelque chose. Elle en avait un elle-même.
Commenter  J’apprécie          30
La boisson ne mène qu'à trois choses : le nez rouge, le sommeil et l'envie de pisser.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (705) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jo Nesbo et Harry Hole

    ... Harry Hole, à la suite d'une bévue diplomatiquement grave, est muté à la surveillance des milieux néo-nazis de Norvège. Une seule consigne : faire le mort. Hole le voudrait qu'il n'y parviendrait pas. Surtout si sa meilleure amie est retrouvée littéralement brisée sur un chemin de neige ...

    L'homme chauve-souris
    Le léopard
    Les cafards
    Rue Sans-souci
    Le bonhomme de neige
    Le sauveur
    Rouge-gorge
    Fantôme
    L'étoile du diable

    9 questions
    82 lecteurs ont répondu
    Thème : Jo NesbøCréer un quiz sur ce livre

    {* *}