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A son réveil, Janek Mitter ne put même se rappeler où il était. Quelques bouteilles vides sur le sol témoignaient d'une soirée arrosée. Progressivement, la mémoire lui revint : cet appartement, c'était le sien! le parcourant, il se rendit compte que la porte de la salle de bain était fermée de l'intérieur. Personne ne répondit à ses appels, il se résolut donc à forcer l'entrée, pour finir par découvrir, allongée dans la baignoire, sa femme, assassinée. le temps de faire un peu de ménage et de mettre une machine à laver en route, il se décida à appeler la police. C'est le commissaire van Veeteren qui est chargé de l'enquête et, bien que tout indique que Mitter soit le coupable, le policier est prêt à le croire lorsqu'il affirme ne plus se rappeler de rien. Drôle d'oiseau, ce Mitter, qui, loin de se déclarer innocent, se contente de s'interroger : l'ai-je tuée ou pas?
Première enquête du commissaire van Veeteren, héros récurrent du suédois Hakan Nesser, « Le vingt et unième cas » date de 1993 (première publication française en 1995) mais se voit republié en poche chez Points, alors que d'autres enquêtes (dont le formidable « Mur du silence »), chronologiquement postérieures à elle figurent depuis un moment au catalogue de cet éditeur. On comprend la démarche : lancer un héros sur base de cette première apparition de van Veeteren n'aurait sans doute pas marqué les foules. Bourru, peu amène et peu causant, le personnage ne marque pas les esprits et ne suscite aucune sympathie. Que l'on se rassure : les autres opus révéleront sa personnalité, assez classique certes mais sauvée par un humour suffisamment pince-sans-rire pour provoquer l'adhésion. de même, les intrigues vont-elles gagner en consistance et faire appel à quelques seconds rôles qui rempliront pleinement leur tâche de faire-valoir du commissaire. Car ici, l'intrigue prend un tour très psychologique et l'on y sent (trop) l'influence des thrillers hitchokiens. Elle avance par la voix de quelques personnages ayant chacun une vision limitée des évènements et se conclut par une synthèse qui ne marque pas la mémoire. Une curiosité donc, qui ne donne pas une vision représentative de la suite de ce cycle de haute tenue.
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