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3,93

sur 576 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres.
J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages.
Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche de la réalité.
Quant à la fin, la porte laissée ouverte est le miroir même de nos vies...
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Voici un roman que j'ai bien du mal à étiqueter. Certainement pas un thriller. Peut-être une saga féminine mettant en avant plusieurs portraits de femmes et d'adolescentes.
La famille Richarson a quatre enfants adolescents. Famille aisée, rodée par le rythme de journées bien remplies, tout brille pour eux. C'est un peu différent pour Mia, une mère célibataire, artiste, bohème promenant ses casseroles et ses deux couverts de maison en maison. Avec sa fille Pearl, elles se fixent dans la maison louée par la famille Richardson. Pearl, 15 ans va très vite être subjuguée par cette famille bourgeoise qui ne ressemble en rien à ce qu'elle a toujours connu.

Quand une serveuse asiatique avec laquelle travaille Mia abandonne son bébé, c'est tout l'univers de Mia et des Richardson qui en vient à tanguer.
Secrets, non-dits, soupçons, méfiance, voici l'univers dans la saison des feux. Avec une jeunesse en proie aux crises identitaires, un regard naïf sur le monde des grands, et des grands pas toujours à l'aise avec leurs idées et de la voie à suivre.

Je crois être totalement passée à côté de ce roman. J'ai peiné tout le long, ne voyant pas trop le fil conducteur du roman. L'auteure brasse un portrait de chacun avec moults détails parfois anodins et rien ne m'a fait décoller. Beaucoup d'ennui donc. Je pense ne pas avoir trop d'affinités avec Céleste Ng dont son premier roman ne m'avait guère séduite non plus.
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Il m'a fallu beaucoup de temps pour me sentir impliquée dans cette histoire qui m'a pendant toute la première partie parue être une histoire d'adolescents pour adolescents et donc je me suis ennuyée. A partir du moment où le regard se porte sur la vie de Mia, j'ai apprécié et ai même pu avoir un regard un peu moins sévère sur la première partie.
Le climat inquiétant qui est censé être instauré dès les premières pages, je ne l'ai pas trouvé !! Certes, il y a un incendie qui éclate dans un quartier huppé chez les Richardson mais je n'y ai pas ressenti d'angoisse d'autant plus que les soupçons se dirigent vite chez la plus jeune de cette famille. Bref, le début est pour moi décevant et ce roman n'a trouvé grâce à mes yeux qu'une fois que le thème de la filiation est vraiment au coeur du livre. le questionnement sur ce qu'est être une « bonne » mère », sur la différence et les droits d'une mère biologique et d'une mère de substitution, adoptive n'est pas nouveau et n'apporte pas grand-chose. Toutefois l'histoire de Mia, jeune femme artiste bohème, est touchante et elle nous embarque d'emblée avec elle, dans ses pensées, dans ses tourments et ses choix de vie. C'est donc Mia, moins coincée, plus ouverte d'esprit, plus libre dans sa façon de vivre, de penser qui va être le bonbon de ce roman, c'est grâce à elle que j'ai continué ma lecture et que j'en garderai quelques souvenirs.
Son premier livre m'avait plus convaincue, cela ne peut pas marcher à tous les coups…

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A Shaker Heights, cela fait longtemps que le feu, que les feux, couvent... Alors forcément, il suffira d'une étincelle pour que tout s'embrase et que les dégâts latents se révèlent aux yeux de tous.

Cette étincelle viendra de l'arrivée de Mia et de sa fille Pearl dans ce quartier privilégié comme les "vrais" Américains savent les imaginer et tenter de s'y protéger du monde qui bouge et de la réalité qui finit toujours par les rattraper. Leur rencontre avec la famille Richardson va rapidement générer passions et questions. Pour Pearl, les Richardson et leurs 4 enfants deviennent une nouvelle famille, un nouveau cocon de vie après des années d'errance avec sa mère. Pour Lizzy, la dernière fille des Richardson, la rebelle de la famille, Mia va devenir une nouvelle référence. Mais pourquoi Mia fuit-elle constamment ? Et quoi ou qui ? Pourquoi s'intéresse t-elle tant aux amis des Richardson qui viennent d'adopter ?

Celeste Ng, toujours élégante et délicate, explore dans La saison des feux - traduit par Fabrice Pointeau - le thème de la maternité, du désir d'enfant, et comme dans son premier livre, celui des secrets et des non-dits, du drame qui couve et qui éclate.

Sauf que contrairement à Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, la mayonnaise prend moins dans celui-ci, la faute en ce qui me concerne à un rythme trop décousu et surtout à des personnages insuffisamment attachants, dans lesquels je n'ai pas retrouvé les "jolis portraits de femmes" décrits ci-et-là. Et cela n'a rien à voir avec le fait d'être un homme, ayant apprécié ce fameux regard dans le précédent livre de Céleste Ng. Je reste donc un peu sur ma faim mais attend son prochain avec impatience !

Un grand merci à Sonatine et au PicaboRiverBookClub pour cette lecture.
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Je dois reconnaître que ce roman m'a agacée, mais c'est sans doute parce que la thématique à la "Desperate Housewives" ne m'attire plus (ce que j'ai découvert en lisant ce livre).
On se retrouve donc dans une communauté "idyllique" de l'Ohio, bien WASP, bien propre, bien régie par des règles bien votées par tous, et où il fait bon vivre, etc. etc. Et voilà que débarque une artiste photographe qui, juste en assumant son altérité, va mettre à mal le conformisme ambiant.
Je crois que j'ai simplement passé l'âge de me satisfaire de ce genre de chronique mordante. Car Celeste Ng décrit avec jubilation les travers de ces "protestants anglo-saxons blancs", allant jusqu'à perdre parfois la maîtrise de son roman (certaines transitions un peu abruptes entre les personnages et/ou les événements m'ont laissée perplexe). Néanmoins, il reste quelques protagonistes attachants, et l'adolescence est dépeinte avec sensibilité. L'ensemble se lit agréablement, mais à mon sens, ça manque de profondeur et de férocité.
J'avais été beaucoup plus touchée par le précédent ouvrage de Celeste Ng, qui évoquait, de façon forte et émouvante, l'immigration chinoise aux USA et son désir fou d'intégration -et de "normalité". Mais je prends quand même rendez-vous pour son 3ème roman.
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Je me sens plutôt en décalage par rapport aux autres critiques publiées concernant « la saison des feux », mais en toute sincérité, je n'ai personnellement pas accroché à ce nouveau roman de Celeste Ng.

Cela tient essentiellement me semble-t-il à la relative froideur de cette histoire, de ces personnages. Je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour les membres de la famille Richardson, et ceux qui gravitent autour. Ni-même un véritable intérêt d'ailleurs ... je ferai toutefois une petite exception pour Mia et sa fille Pearl, les seules dégageant, avec leur mode de vie assez différent, une certaine humanité.

Peut-être également n'ai-je pas particulièrement apprécié le lieu dans lequel se déroule ce récit, cette banlieue assez chic, bien ordonnée, bien propre sur elle, où les habitants aisés comme Elena Richardson aiment à se donner bonne conscience, en espérant bénéficier en retour d'une certaine gratitude. Sauf que parfois, cela ne se déroule pas toujours ainsi...

En dépit de mon avis mitigé, je remercie Babelio et les éditions Sonatine de m'avoir adressé un exemplaire de ce roman, et de m'avoir permis de découvrir Céleste Ng.
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Ce roman est l'histoire, sur une courte période, de deux familles diamétralement opposées qui se croisent, et des interactions entre leurs ados respectifs. Au début, je m'attends à avoir un peu de suspense, mais il retombe presque immédiatement. Deux mondes s'affrontent à travers la « presque » méchante bourgeoise Mme Richardson (qui se ressaisit à la fin du roman) et la gentille Mia, l'artiste qui comprend la jeunesse, totalement anticonformiste (très cliché comme vision de l'artiste). Deux mondes un peu trop opposés à mon goût, trop de noir et de blanc, pas de demi-teintes même s'il y a quelques bonnes descriptions des affres de l'adolescence. J'ai moyennement aimé ce roman avec des personnages qui me semblent un peu trop caricaturaux. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages et je trouve le thème de l'adoption mal traité. Cela dit, ce n'était pas déplaisant à lire, dommage de ne pas l'avoir vraiment apprécié, car il y a un petit quelque chose qui m'attire chez cet écrivain.
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Celest Ng n'a rien perdu de son style. Elle se serre toujours du passé des personnages et de leur vécu pour expliquer leurs réactions, leur mode de pensée et leurs actes. Ce roman est riche (trop riche) en sujets : vie des femmes, premiers amours, grossesse avortement, rapports de classes, adoption, et j'en passe.

Malgré cela, je n'ai pas accroché La Saison des feux.
Les personnages qui m'ont semblé froids et il est difficile d'éprouver une quelconque sympathie à leur égard (exception faite de Mia et Pearl peut-être). le manque de rythme nuit vraiment à l'intrigue qui n'est pas folichonne et repose essentiellement sur la vie des personnages, leurs relations et leurs secrets. Pour finir, j'ai été assommée par les descriptions redondantes.

Je n'avais lu que des avis positifs sur le deuxième roman de Celeste Ng et je me sens vraiment en décalage.

En bref : si vous ne connaissez pas Celeste Ng, je vous invite à découvrir son premier Tout ce qu'on ne s'est jamais dit plutôt que La saison des feux

Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
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Dans le quartier chic de Shaker Heights, la famille Richardson regarde les restes calcinés et encore fumants de sa superbe maison. Pour eux tous, pas de doute, c'est l'oeuvre de la seule personne absente de la scène, la plus jeune des enfants, la très perturbée Isabelle. Un début de roman mais aussi la fin d'une histoire qui s'achève tristement …

Les Richardson : Bill (avocat), son épouse Elena (journaliste) et leurs quatre adolescents (deux garçons et deux filles) Lexie, Trip, Moody et Isabelle (Izzy) ne manquent de rien. Lorsque Elena prend la décision de louer le haut de leur maison de Winslow Road à Mia (une mère célibataire, artiste et fauchée) et à sa fille (surdouée) Pearl âgée de quinze ans, elle ignore que cette rencontre va quelque peu bouleverser la vie de sa famille …

Des relations qui deviennent plutôt complexes au sein d'une fratrie, quand une tierce personne – en l'occurrence une jeune fille presque parfaite – vient s'immiscer dans l'intimité d'une famille qu'elle « convoite ». Deux mères qui, chacune à sa façon et pour des raisons différentes, se jalousent sans se l'avouer … Celeste Ng nous interroge sur les diversités sociales et sur les biens les plus enviables : l'opulence et l'insouciance d'une vie financière privilégiée ou l'amour et la complicité filiale ?…

L'auteure traite divers sujets, notamment en toile de fond l'histoire de Mirabelle McCullough, et « s'éparpille » un peu trop à mon goût – ce qui je l'admets – m'a un peu fait lâcher prise … J'avais également ressenti cette sorte de dispersion dans son premier roman (« Tout ce qu'on ne s'est jamais dit ») … Je suppose que son écriture n'est pas vraiment faite pour moi et je demeure peu sensible à son style … Je crains d'ailleurs d'oublier ce récit assez rapidement …
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Eh bien je sors de cette lecture assez déçue.
J'avais beaucoup aimé le 1er livre de Céleste Ng, mais ce coup ci je suis restée assez insensible à son écriture, son thème aussi.
Pourtant j'ai beaucoup aimé la 1ere partie qui tourne autour de l'arrivée de Mia et sa fille au sein de la famille Richardson, le malaise qui petit à petit s'instaure dans cette famille américaine " bien sous tous rapports" et la question qu'elle pose de la famille dont on hérite et celle dont on rêve. Après avec l'arrivée de la jeune asiatique et l'histoire de l'adoption du bébé de cette dernière par un couple aisé m'a laissée de marbre. Pourtant Céleste Ng interroge la notion de maternité, avec finesse, mais d'une manière générale je n'ai pas accroché et me suis un peu ennuyée.
C'est dommage j'ai dû passer à côté de ce livre.
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