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2016. Dan, un vétéran de la guerre du Vietnam s'apprête à atterrir à Saïgon. Accompagné de sa femme, quarante-six ans après y avoir combattu, il est temps pour lui de mettre fin aux cauchemars qui hantent encore ses nuits et d'enfin faire la paix avec son passé.

Pendant ce temps, au coeur de cette ville dorénavant rebaptisée Hô Chi Minh, Phong tente d'obtenir un visa pour les États-Unis. En tant que fils d'une Vietnamienne et d'un soldat américain, il devrait en effet pouvoir profiter du programme d'aide au retour des « Amérasiens » et enfin quitter ce pays qui ne l'a jamais vraiment accepté.

1969. Afin d'aider leurs parents à éponger leurs dettes, Trang et Quynh décident de quitter leur campagne pour aller travailler à Saïgon. Une fois sur place, les deux soeurs se rendent cependant vite compte que leur travail au Hollywood bar ne consistera pas uniquement à servir du thé aux soldats américains…

Ce sont donc trois histoires et quatre personnages principaux que l'autrice propose de suivre au fil des pages de ce roman choral qui invite progressivement à remplir le vide entre ces événements séparés d'un demi-siècle. Si le lecteur comprend très vite que les différentes destinées finiront par se rejoindre en cours de lecture, c'est surtout le temps passé en compagnie de chacun d'entre eux qui lui permet de découvrir les nombreux dommages collatéraux de cette guerre du Vietnam.

Au-delà d'une simple fresque historique, « Là où fleurissent les cendres » invite en effet à découvrir les dégâts psychologiques de cette terrible guerre, qui persistent encore cinquante ans après les faits. Sur les acteurs de cette guerre bien évidemment, marqués à vie par la barbarie des affrontements, peu importe leur camp, mais surtout sur les enfants métisses issus de soldats américains et de mères vietnamiennes pas toujours consentantes. Des Amérasiens discriminés dans leur propre pays, recherchant souvent désespérément leurs géniteurs ou rêvant de trouver leur bonheur aux États-Unis.

S'appuyant sur un travail de recherche colossal, Nguyen Phan Qué Mai propose un récit romancé qui permet de lever le voile sur un pan de l'Histoire que je ne connaissais pas. J'ai néanmoins mis un peu de temps à m'habituer au rythme des phrases de Nguyen Phan Qué Mai (chose qui m'arrive plus souvent avec les romans d'auteurs africains) et à rentrer dans ce roman qui alterne les temporalités tout en parsemant ses chapitres de termes vietnamiens. Mais une fois habitué, le charme a totalement opéré !
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Phan Qué Mai Nguyen , à partir d'interviews qu'elle a réalisé dans le cadre d'un article , décrit le devenir d'enfants nés pendant la guerre du Vietnam d'un soldat américain et d'une femme vietnamienne .
Pour cela elle a choisi trois situations bien marquées à deux époques différentes.

Phong , un amérasien dont le père était un soldat noir , tente une nouvelle fois d'obtenir un visa pour sa famille et lui pour partir aux États Unis où il pense que ses enfants auront plus de chance d'avoir un avenir correct .
Mais l'obtention , 40 ans après la guerre est devenue beaucoup plus difficile et des preuves , un test ADN et la recherche de son père sont exigés avant de délivrer le fameux sésame .

Phong revient sur ses années d'enfance où il a été recueilli par une religieuse dans un orphelinat à Saïgon, puis à la mort de celle-ci ,devenu un paria , une "poussière d'individu " , ne pouvant cacher son métissage , il a survécu dans les rues en chapardant puis en faisant des petits boulots jusqu'à retourner à la campagne cultiver la terre .
Harcelé par les autres enfants lorsqu'il était jeune , son apparence physique qu'il a transmis à ses enfants est toujours un obstacle dans le Vietnam des années 2015, figure vivante de l'ennemi détesté par le régime communiste en place depuis la guerre, comme tous ceux qui n'ont pas réussi à quitter ce pays.

Dan est un vétéran de cette guerre du Vietnam, pilote d'hélicoptère à l'époque , il est rentré comme nombre de ses compatriotes traumatisé par ce qu'il a vécu, fait ou vu.
C'est son premier retour la-bas et il est accompagné de sa femme Linda.
Ce que Linda ne sait pas c'est qu'il a entamé des recherches pour retrouver Kim , la jeune femme vietnamienne avec qui il a vécu quelque temps et qu'il a abandonnée alors qu'elle attendait un bébé .

La troisième situation est celle vécue en 1971 par Trang et sa soeur Quun , les deux filles d'un couple de paysans endettés et qui vont partir à Saïgon, convaincues par une amie qui leur propose un travail bien payé dans un bureau .
Bien entendu , ce sera un emploi dans un bar, le Hollywood , fréquenté par les soldats américains .
Elles n'ont pas vraiment le choix, prennent un prénom plus facile à retenir , ce sera Kim pour la jeune Trang .

Les histoires sont bien bâties, le récit est cohérent et les décisions des uns et des autres aux différentes époques sont décrites avec doigté .
Pour moi, le sentimentalisme que l'écrivaine a choisi pour relater ces situations est trop présent , c'est ce qui explique ma note qui pourra être jugée trop sévère .

J'ai tout de même été particulièrement intéressée par l'histoire de ces nombreux enfants nés pendant cette guerre, métis dont l'aspect physique ne pouvait être assimilé à de "vrais vietnamiens " et qui ont été ostracisés dans leur pays de naissance . Ceux qui ont pu rejoindre le pays de leur géniteur n'ont pas eu, non plus, une vie forcément plus simple ,

Lu en Février 2024.
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Après le somptueux Pour que chantent les montagnes, Nguyen Phan Qué Mai est loin d'en avoir fini avec l'histoire tumultueuse de son pays d'origine. Et la guerre au Vietnam n'est pas terminée, plus de 50 ans après, pour les combattants américains survivants et surtout pour les habitants du Vietnam qui l'ont vécue dans leur chair, sans oublier les enfants métissés, ces Amérasiens qui vivent l'ostracisme et le mépris depuis leur naissance. L'autrice avait du grain à moudre et une documentation importante, parfois des témoignages directs, à sa disposition. Restait à y joindre un souffle romanesque et, sur cet aspect-là, la romancière ne manque pas d'inspiration, loin s'en faut, comme le montre Là où fleurissent les cendres, bâti avec beaucoup de virtuosité autour de plusieurs personnages forts, chacun emblématique d'une situation douloureuse (la jeune femme qui fréquente les bars à soldats en 1969 et que son amant abandonne, le militaire américain qui revient sur ses traces, bien des années plus tard, après avoir abandonné la mère de son enfant, l'Amérasien qui cherche désespérément son géniteur). Nguyen Phan Qué Mai joue parfaitement avec les temporalités, scrute les dilemmes moraux et maîtrise les rebondissements, jusqu'au dénouement. Avec une, ou plutôt des histoires pareilles, le livre est évidemment souvent bouleversant mais il dépasse parfois la limite (impression évidemment subjective), dans la recherche de l'émotion à tout prix, qui signifie parfois se départir d'une certaine pudeur. Chagrin, pardon, regrets, résistance : les ingrédients du roman sont suffisamment puissants et les faits poignants pour ne pas nécessiter un degré de plus vers un sentimentalisme trop prononcé.
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Si j'avais adoré Pour que chantent les montagnes, le précédent roman de l'autrice, j'ai eu un coup de coeur pour Là où fleurissent les cendres. Rien qu'en admirant la sublime couverture du roman, je savais que celui-ci me charmerait. Et je ne m'étais pas trompée.

Deux époques, 1969 et 2016. Trois personnages dont nous avons successivement le point de vue, Trang, Phong et Dan. En 1969, nous faisons connaissance avec Trang alors que la guerre entre le Vietnam du Sud et le Vietnam du Nord fait rage. La famille de la jeune fille peine à s'en sortir alors pour gagner de l'argent, elle part avec sa soeur à Saigon. En 2016, nous découvrons Phong, un Amérisien qui tente de retrouver ses origines pour émigrer aux Etats-Unis avec sa famille ; et Dan, un vétéran du Vietnam, qui remet pour la première fois les pieds dans le pays. En compagnie de sa femme, ce séjour est comme une thérapie de la dernière chance pour que le vétéran apprenne à vivre avec ses traumatismes de guerre.

Les personnages sont magnifiquement construits par l'autrice, elle rentre dans le détail de leurs pensées intimes. J'ai souffert, pleuré et vibré à leurs côtés. J'ai ressenti énormément de peine pour Trang et sa soeur. La réalité à Saigon est bien loin de ce qu'elles avaient imaginé et se retrouvent à bafouer leurs croyances et leurs valeurs pour gagner quelques sous à envoyer à leurs parents. L'histoire de Phong est elle aussi très touchante. A travers ce personnage, l'autrice met en lumière le traitement terrible qu'ont connu les enfants métis, nés d'une mère vietnamienne et d'un père américain. Enfants de la honte, ces derniers sont mis au ban de la société et deviennent souvent des « poussières de vie ». Enfin, le parcours de Dan est également riche en émotions. 40 ans après la fin de la guerre, c'est comme si une partie de lui y était toujours tant l'horreur est encore en lui.

C'est un roman bouleversant, je ne peux que féliciter Nguyên Phan Quê Mai pour le travail exceptionnel de recherches qu'elle a fait pour l'écrire, mais aussi pour ses mots, à la fois beaux et durs, qui nous apprend l'Histoire. Sa plume m'a profondément touchée et j'ai été émue tout au long de ma lecture. J'ai eu l'immense chance de visiter le Vietnam en octobre dernier alors cette lecture a résonné avec tout ce que j'ai pu apprendre sur l'histoire du pays lorsque j'y étais. Ce roman est un magnifique hommage à ce pays magnifique. Un coup de coeur, qui restera longtemps gravé en moi !
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Un coup de coeur pour cette fresque historique captivante et poignante qui nous plonge dans la complexité de la guerre du Vietnam.

1969, Vietnam, Sài Gòn. La guerre fait rage. Dan, jeune soldat américain, se retrouve au coeur de cette guerre qui le marquera à jamais. 46 ans plus tard, il décide de revenir au Vietnam pour trouver des réponses à ses questions, mais surtout pour faire la paix avec son passé. Trang, jeune vietnamienne de 18 ans décide de quitter sa campagne pour travailler à Sài Gòn avec sa soeur au Hollywood bar, un repère de GI américains pour aider ses parents à éponger leurs dettes. Innocentes et naïves à leur arrivée, Trang déchantera en découvrant qu'il ne s'agit pas uniquement de servir le fameux thé de Sài Gòn aux GI, mais plutôt de vendre son corps. Enfin, Phong, un amerasien, fils d'un noir américain et d'une Vietnamienne, rejeté et abandonné des sa naissance décide de chercher son père biologique et de prouver son lien de parenté aux autorités américaines pour émigrer avec sa famille aux Etats-Unis, afin de leur offrir une vie meilleure. Trois destins différents qui seront marqués à vie par la guerre.

Coup de coeur pour ce roman qui met en lumière le destin de Vietnamiens au coeur de la guerre. L'autrice décrit avec précision et justesse la situation déchirante des poussières de vie, ces enfants métis pendant la guerre. J'ai été touchée par la ténacité de Phong et par la bravoure de Trang. Avec une plume poétique et douce, l'autrice aborde les effets de la guerre du Vietnam sur la population, mais aussi les GI avec Dan et son syndrome post-traumatique. 40 ans après la fin de la guerre, les stigmates sont encore présents.

À la fois beau et dur, c'est un roman que je ne peux que vous conseiller pour l'histoire qu'il nous enseigne. Tout comme son premier roman, il restera gravé dans ma mémoire.
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Après un premier roman absolument magnifique, Nguyên Phan Que Mai nous dévoile avec Les fleurs de Sài Gòn un récit poignant abordant avec beaucoup de finesses et de beauté les répercussions sur la Guerre du Viêtnam, mais aussi sur la discrimination vécue par les amérasiens. Relatant des faits historiques à travers des personnages fort et très intéressants, Nguyên Phan Que Mai nous laisse partir à la rencontre de Phong, amérasiens qui tente sa chance avec sa famille pour rejoindre les États-Unis. Au fur et à mesure, le récit qui se construit autour de ce premier personnage est douloureux, dressant le portrait d'une jeunesse parsemée de difficultés et de recherches familiale pour retrouver une réelle identité. Il y a ensuite la rencontre avec les deux soeurs : Trang & Qunh qui partent pour la grande ville dans l'espoir de venir en aide à leurs parents pour sauver la ferme familiale. On découvrira à travers leur histoire, des moments difficiles et la façon dont les filles vietnamiennes sont traitées par les Américains. Et enfin, il y a Dan, vétéran qui a vécu la guerre et qui revient une dernière fois avec dans le coeur un souvenir douloureux. Entre ces personnages, c'est un fil conducteur qui se dévoile au fur et à mesure de façon remarquable. Sous forme de double temporalité, Les fleurs de Sài Gòn décrit les conséquences de la guerre du Viêtnam, mais délivrent aussi grâce à des personnages attachants, une multitude d'émotions.
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Une lecture qui fut pour le coup une très belle surprise ! Si on m'avait dit que j'apprécierai un livre qui se passe au Vietnam, je ne l'aurais pas cru. Cette lecture fut un peu difficile à démarrer mais une fois l'histoire lancée, j'ai apprécié chaque page.

Le destin de ces deux soeurs m'a totalement embarqué. Elles ont été tellement courageuses, des étapes difficiles par lesquelles passer, des rencontres essentielles… j'ai fortement apprécié leur rapport à la famille, très unies, elles se battent pour aider au maximum leurs parents.

D'habitude, je ne suis pas une adepte des gros changements de temporalités. Mais pour ce roman, tout était fluide, bien ficelé et le dénouement nous permet de tout comprendre de ces destins à travers les années.

C'est un roman puissant, fort en émotions, avec une plume très envoutante. Ces deux soeurs me marqueront un moment et j'ai vécu leur histoire au plus profond de moi. Une lecture qui mêle Histoire, famille, force et courage !
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j'ai été emportée au Vietnam, de nos jours mais aussi en plein coeur de la guerre.
Au début, l'abondance de noms asiatiques m'a posé problème et j'ai dû m'appliquer pour suivre et comprendre les évènements militaires et politiques.

Mais j'ai appris beaucoup de choses car ce livre, historique, est très bien documenté et j'ai perçu le message de justice et de vérité que l'auteure veut faire passer.

Nous suivons 4 personnages : 2 jeunes filles vietnamiennes, un Amérasien et un Américain, militaire basé au Vietnam pendant le conflit. Nous les rencontrons à des périodes différentes et on comprend très vite qu'ils ont un lien entre eux sans savoir lequel.
Beaucoup de thèmes sont abordés. Celui de la guerre, la cruauté, la violence, le sort des civils, les traumatismes, la culpabilité et tous leurs corollaires.

Mais ce roman est surtout intéressant par des évènements méconnus ou inconnus ( en tout cas pour ma part) : le sort des enfants nés pendant cette guerre. Certains d'entre eux étaient des enfants de prostituées, très jeunes, comme c'est le cas dans cette histoire. Contraintes de travailler dans des bars, elles y rencontraient des militaires américains.

J'ai été touchée par le destin de ces bébés et de leurs mamans. Beaucoup d'enfants nés de ces rencontres ont été abandonnés et beaucoup d'entre eux ont souffert d'être fils ou fille de... Ils ont parfois essayé à tout prix de connaitre leur père et, malheureusement, ont été victimes de cruels vautours ! Leur parcours est relaté avec précision et certains passages sont très pénibles.
L'auteure essaie de rester objective et elle décrit le mal-être ressenti par un Américain qui veut trouver, qui souffre du mensonge .

C'est un roman interpellant , souvent dérangeant car il ébranle quelques certitudes...
Un petit bémol avec une sorte de pudeur, de réserve sans doute due à la culture asiatique !
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Bonjour, mes liseurs, aujourd'hui je te parle d'une lecture qui m'a complètement chamboulé.
Déjà l'année dernière l'autrice m'avait conquis avec
« Pour que chantent les montagnes ».

J'ai encore plus aimé cette lecture.

Ce livre m'a plongé dans les rues animées d'Hô Chi Minh-Ville en 2016 et dans le village de Peu My en 1969.
L'autrice explore le thème déchirant de la discrimination envers les Amérasiens, en suivant les destins entrelacés de Phong, Trang et Dan.

Phong, enfant métisse, fait face au ressentiment des Vietnamiens envers les Américains, tandis que Trang et Quynh, deux jeunes soeurs, luttent pour survivre après que leur père a été blessé pendant la guerre.
En parallèle, Dan, un vétéran américain, retourne au Vietnam pour affronter son passé et trouver la paix intérieure.

L'auteur te narre les luttes et le courage de gens ordinaires.
Ils composent avec ce qu'ils ont.
Ils rêvent à une vie meilleure. Si ce n'est pas pour eux, pour leurs enfants.
Elle te raconte également le courage des femmes, un courage transmis de génération en génération

Un livre vraiment très riche si tu veux en apprendre plus sur ce pays sur la guerre qui a brisé tant de vie : des vies laotiennes, cambodgiennes, vietnamiennes et américaines !

J'ai éclaté en sanglots à la fin pour toutes les souffrances de ces jeunes gens.
Toutes ces jeunes filles dont la vie n'a été que du bois à brûler, pour ces jeunes engagés pleins d'idéaux dont le vie n'était que chair à canon, tous sacrifiés dans le brasier de la guerre et que cela a continué sur plusieurs générations !

J'ai pleuré pour toutes ces poussières de vie.
Ces bui dòi.


💻Chronique beaucoup plus complète sur le blog 💻

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Ce nouveau roman de l'autrice de Pour que chantent les montagnes est juste incroyable. Retrouver la plume de l'autrice est pour moi un véritable souffle de bonheur.

En plein coeur de la guerre du Viêt Nam, les bombardements se multiplient. Les hélicoptères sont bruyants et menaçants. Il y règne une certaine terreur qui est perceptible à la lecture de ce roman.

Chacun essaye de s'en sortir comme il le peut. Marché noir, prostitution, armée. Avec l'arrivée des Américains, un phénomène grandit, des bars où les jeunes femmes attendent que les soldats leur servent du thé.

Là où fleurissent les cendres de Sài Gòn est une ode à la reconnaissance de ces populations, les « poussières de vie » qui sont méprisées pour leur identité. Ce roman est riche. Il aborde avec justesse cette partie de l'Histoire. J'en ressors grandie.

Nguyên Phan Quê Mai a une plume incroyable. Avec poésie, elle manie les mots et les citations. Chaque mot est à sa place. Un mélange d'émotions qui tourbillonne pour effleurer et toucher la sensibilité de chacun.

Un roman à lire, à conseiller, à offrir !
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