Brisés, tome 1 : In the darkness

Dans le noir le plus complet, il y a parfois cette lumière. Celle qui entretient l'espoir. L'espoir qu'un jour la souffrance ne sera plus qu'un lointain souvenir. L'espoir que de belles choses nous attendent. L'espoir que peut-être notre quota de souffrance est dépassé. Cette lumière, aussi infime soit-elle, nous pousse à nous relever. Et c'est ce qu'il a fait. Quand tout était noir autour de moi, quand tout m'avait l'air trop difficile, quand j’étais brisée. Il m'a montré sa lumière. Lui qui était pourtant dans un noir plus sombre que le mien.

Dans le noir le plus complet, il y a parfois cette lumière. Celle qui nous fait garder espoir. L'espoir qu'un jour la souffrance ne sera plus qu'un lointain souvenir. L'espoir que de belles choses nous attendent. L'espoir que peut-être notre quota de souffrance est dépassé. Cette lumière, aussi infime soit-elle, nous pousse à nous relever.

Quand tout était noir autour de moi, quand tout m'avait l'air trop difficile, quand j’étais brisée. Il m'a montré sa lumière. Lui qui était pourtant dans un noir plus sombre que le mien.

Mama pense que je devrais voir quelqu'un, un psy ou un truc dans le genre. Elle pense que ça me ferait du bien de me vider la tête, que ça me permettrait d’y voir plus clair et de me concentrer un peu plus sur moi. Mais franchement, ça ne servirait à rien. Je n'ai envie de parler à personne. Je veux juste cesser d'avoir mal. Et entendre quelqu'un me dire que ça passera, que je dois penser à mon avenir, je n'en ai pas envie. Pour l’instant, je vais me contenter de suivre des cours qui me passionnent. J’ai tout le temps de décider de ce que je veux faire comme métier.

Tu le sais, non ? Qu'il va te détruire ? Pas aujourd'hui, probablement pas demain, mais il finira par le faire.
— Et alors ? De toute façon je suis presque déjà morte.

Tu m'as sauvée Chris. Quand tout était noir... Tu m'as sauvée. Quand tout était trop difficile... Tu m'as montré qu'il y avait encore un espoir. Tu m'as montré que l'amour pouvait être léger, heureux, électrisant, insouciant et tellement de choses. Que je pouvais, que j'avais le droit d'être heureuse. Je t'ai pardonné depuis longtemps, Chris. Il est peut-être déjà trop tard, je n'en sais rien. Mais ce que je sais c'est que je ne veux pas que ce soit notre dernier rendez-vous. Je veux qu'il y en ait des milliers d'autres.

Dans le noir le plus complet, il y a parfois cette lumière. Celle qui nous fait garder espoir. L’espoir qu’un jour la souffrance ne sera plus qu’un lointain souvenir. L’espoir que de belles choses nous attendent. L’espoir que peut-être notre quota de souffrance est dépassé. Cette lumière, aussi infime soit-elle, nous pousse à nous relever. Et c’est ce qu’il a fait. Quand tout était noir autour de moi, quand tout m’avait l’air trop difficile. Quand je m’apprêtais à baisser les bras. Il m’a montré sa lumière. Lui qui était pourtant dans un noir plus sombre que le mien.

– Tu m’as sauvé X. Quand tout était noir… Tu m’as sauvée. Quand tout était trop difficile… Tu m’as montré qu’il y avait encore un espoir. Tu m’as montré que l’amour pouvait être léger, heureux, électrisant, insouciant et tellement de choses. Que je pouvais, que j’avais le droit d’être heureuse. Je t’ai pardonné depuis longtemps, X. Il est peut-être déjà trop tard, je n’en sais rien. Mais ce que je sais c’est que je ne veux pas que ce soit notre dernier rendez-vous. Je veux qu’il y en ai des milliers d’autres.

– Non, attends. Je sais que je t’ai fait du mal Clara, mais je suis profondément amoureux de toi. Je ne l’ai pas cherché. […] Oui, ça fait de moi un connard profond d’avoir seulement eu des pensées aussi horribles. Et je m’en voudrais toute ma vie. Mais il n’y a eu que toi, Clara. Depuis le début. Je ne voyais que toi. Je ne sais même pas si ça a commencé lors de notre première discussion ou si ça a commencé bien avant, quand je te voyais auprès de ton meilleur ami, quand je saisissais à quel point tu t’apprêtais à sombrer comme moi j’avais sombré. Mais putain Clara, je t’aime et j’en crève. Alors s’il te plaît, si tu penses qu’il y a une chance dis-le moi. Si tu penses que tu ne me pardonneras jamais, dis-le-moi aussi. Mais je t’en prie, ne me laisse pas agoniser. Ne me laisse pas dans ce putain de brouillard. J’ai besoin de savoir ce que tu veux de moi.

Alors je reste. Parce que je l’aime. Parce que je ne supporte pas l’idée de m’éloigner d’elle. Que chaque seconde que je peux grappiller à ses côtés m’est précieuse. Elle me dira peut-être demain que tout est terminé. Qu’elle ne voulait juste pas être seule, mais peu importe. Si je peux voler le moindre instant, la moindre minute, je le fais volontiers, je profite du peu qu’elle veut bien m’accorder. Elle se décale et me fait une place. Je m’allonge ses côtés et la positionne dos à moi. Je la prends dans mes bras et enferme ses mains dans les miennes.

Sa respiration s’apaise, elle finit par s’endormir. Moi je profite de cette situation pour mémoriser chaque détail. Son odeur vanillée, la texture de ses cheveux, la douceur de ses mains, le son de sa respiration. Je me délecte de chaque éléments que je peux enregistrer. Je ne l’ai pas fait avant, je ne pensais pas que je finirais par la perdre. J’aime cette fille. Je l’aime tellement.