De
Mike Nicol, j'avais déjà lu
la Dette que j'avais beaucoup apprécié.
En toute franchise,
Power Play est du même acabit.
On est dans le même cycle.
Dans la même vaine.
Dans la même rengaine.
Mais pas dans le rabâchage foireux, rassurez-vous.
Exit le personnage de Mace Bishop, on a ici affaire à Krista, sa fille.
Croyez-moi, ça déménage tout autant.
Ce n'est pas une suite. Les romans peuvent être lus indépendamment les uns des autres.
C'est toujours le style qui prime avant tout et celui-ci est toujours aussi bluffant.
Là, on touche à l'art dans son sens le plus brut.
Une voix spécifique tout droit sorti d'Afrique du Sud.
Un vocabulaire bien particulier aussi.
Boetie, je t'assure, ce livre c'est de la bonne, de la pure dagga, sjoe !
Les quelques défauts, que j'avais pu relever dans
la Dette, ont ici été balayés.
Certes, le style reste déconcertant, mais l'écriture parait moins hachée. Pas de lourds retours en arrière. Les transitions ne manquent pas non plus.
L'intrigue est toujours aussi palpitante, voire même détonante.
Trépidante et bien amenée.
On est toujours dans ce qu'on appelle le polar « hard-boiled », version gangsta du Cap !
On sent aussi que
Mike Nicol est engagé politiquement.
Mais ça coule bien dans le récit.
Rien de barbant en somme.
Les romans de
Mike Nicol nous font toujours autant voyager dans une ambiance chaude, malsaine et poisseuse.
Vraiment, j'adore !
Il manque juste quelque chose chez les personnages.
En effet, on ne s'attache pas assez à eux.
Je ne sais pas..
Peut-être paraissent-ils tous trop froids ?
Vraiment, sinon, c'est du grand art !
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