AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? (14)

- Et ton père, il te manque ?
- Tout le temps. Et toi ?
J'ai haussé les épaules.
- ça fait deux ans qu'il est partit.
- ça ne répond pas à ma question.
- Je le déteste.
- ça ne répond toujours pas à ma question.
J'ai baissé le nez vers mes moufles.
- Oui. il me manque.
Commenter  J’apprécie          230
J'aimais tant ma mère. Et je détestais mon père d'avoir fait d'elle une femme qui laissait à peu près n'importe quel type l'embrasser, tant elle avait besoin de lui trouver un remplaçant : quelqu'un qui soit prêt à l'aimer comme lui l'avait aimée, mais pour de vrai, cette fois.
(p. 59)
Commenter  J’apprécie          200
[...] maman avait sorti l'aspirateur, qu'elle avait passé sur tout le rez-de-chaussée, même sous les canapés, habitat naturel des plus gros moutons. J'ai dit à Rosie [5 ans] que je les entendais bêler quand ils se faisaient aspirer, ce qui l'a fait pleurer, si bien que maman m'a obligée à m'excuser.
Commenter  J’apprécie          170
- Non, je ne suis accro à rien. Je suis un type assez normal, dans l'ensemble.
Il a encore gigoté dans le canapé.
- Alors pourquoi vous comportez-vous comme un homme qui a quelque chose à cacher ?
- Comment ça ?
- Vous n'arrêtez pas de vous tortiller.
Dudley s'est levé. Il a soulevé le coussin du canapé et a ramassé quelque chose. C'était une des poupées de Rosie.
- VOILA pourquoi je me tortillais.
Rosie a gloussé de rire.
- J'en avais marre de tout monter dans la chambre [pour ranger] alors j'ai mis Roxanna sous le coussin ! a-t-elle expliqué.
Commenter  J’apprécie          130
QUE LES CHOSES SOIENT BIEN CLAIRES : je n'ai pas fait exprès d'expédier mes deux demi-soeurs aux urgences.
Voici ce qui s'est passé : Rosie - ma vraie soeur - et moi-même étions à Los Angeles pour fêter le Faux Noël, notre deuxième Noël de l'année. Nous avions déjà célébré le Vrai à Vancouver avec maman. Le Faux avait lieu le 27 décembre avec papa. Je l'appelais ainsi parce que tout, de la date au sapin en passant par les nichons de Jennica, était bidon.
Les cadeaux, par contre, ne l'étaient pas. Ils étaient parfaitement authentiques, et il y en avait des tas. Rosie a eu une poupée qui parle, un déguisement de fée, des jeux vidéo et l'épicerie Playmobil dont elle avait toujours rêvé mais que maman ne pouvait pas lui offrir. Avec des mini-concombres, des mini-pommes, des mini-haricots et des mini-bananes à empiler sur un mini-comptoir, et quatre bonshommes en plastique. Même à moi elle me plaisait, cette épicerie, alors que je vais bientôt avoir treize ans.
Pour ma part, j'ai eu un iPod Touch et deux paires de Converse montantes : la première couverte de roses et de crânes, l'autre en cuir noir. Démentes. Jennica m'a aussi offert une jupe, que je ne porterai jamais puisque je ne me mets jamais en jupe - toujours en jean et en tee-shirt. Elle pourrait s'en être aperçue, depuis le temps... mais l'idée n'est pas encore arrivée jusqu'à son cerveau.
Lola et Lucy aussi ont reçu des tas de cadeaux, même si elles en avaient déjà eu des tonnes pour leur Vrai Noël. Jennica ne voulait pas qu'elles se sentent exclues, vous comprenez.
Je ne vais pas mentir : la partie «déballage des cadeaux» a été super. La partie moins super, en revanche, a été la soi-disant surprise.

Mon père était venu nous chercher à l'aéroport ce matin-là, tout bronzé - limite marron, en fait.
- Les filles, j'ai une surprise pour vous, nous a-t-il annoncé en s'engageant sur l'autoroute.
Pendant un instant de démence passagère et d'optimisme béat, j'ai cru qu'il allait nous confier qu'il quittait Jennica pour revenir à Vancouver.
Mais non : il nous a conduites à Santa Monica, un beau quartier tout au bord de l'océan. Et il s'est garé devant une immense maison moderne au jardin luxuriant.
- Elle vous plaît ? Elle est à nous.
J'ai compris que par «nous», il ne voulait pas vraiment dire «nous».
- Ouaaah ! a soufflé Rosie.
Comme elle n'a que cinq ans, elle ne sait pas cacher sa joie.
- Et l'appartement de Burbank, alors ? j'ai demandé. Papa a haussé les épaules.
- On commençait à s'y sentir à l'étroit, tous les quatre. Et puis nous n'étions que locataires.
La nouvelle maison était splendide. Vaste. La terrasse n'était pas affaissée, les gouttières n'étaient pas cassées, et quelque chose me disait que la toiture n'avait pas besoin d'être refaite.
Rien à voir avec notre maison de Vancouver, donc.
J'étais en train de chercher quelque chose de méchant à dire, quand l'Épouse n°2 est sortie en courant pour nous serrer dans ses bras.
Commenter  J’apprécie          110
- C'est quoi, un tartan ? a demandé Rosie.
- C'est un affreux motif écossais. Comme ça, ai-je répondu en montrant le cardigan de Dudley.
- Violette ! a répété maman.
- Ca ne fait rien, s'est esclaffé Dudley. Je n'ai aucun sens de la mode. Pour tout dire, j'ai dégoté cette veste pour cinquante cents dans un vide-greniers.
Commenter  J’apprécie          80
"L'amour c'est bien plus d'ennuis que ça en vaut la peine."
Commenter  J’apprécie          70
QUE LES CHOSES SOIENT BIEN CLAIRES : je n’ai pas fait exprès d’expédier mes deux demi-sœurs aux urgences
Commenter  J’apprécie          50
Ce sont ses vêtements [à ma mère] que je ne supportais pas. Elle a commencé à s'habiller différemment une fois les papiers du divorce signés. Son jean était trop moulant et son tee-shirt coupé de manière à montrer son ventre, un ventre qui s'était distendu non pas une mais deux fois pour porter des bébés. Un bourrelet mou débordait à la taille, façon muffin.
(p. 19)
Commenter  J’apprécie          40
Le problème, George, c’est qu’elle a des goûts catastrophiques en matière d’hommes. Si bien que j’ai pris l’initiative de me mettre en quête de quelqu’un qui lui convienne mieux. Et vous, je vous sens très bien. Je suis certaine que ma mère et vous, ça marcherait du tonnerre. (…)

Je sais que vous avez beaucoup de fiancées (…) Eh bien, avez-vous déjà réfléchi au fait que vous n’aviez peut-être pas fait la bonne rencontre ? J’espère que vous ne vous vexerez pas si je vous dis que, peut-être, certains de ces mannequins si glamour avec qui vous êtes sortis ne faisaient que vous utilisez pour votre célébrité et votre argent. (…)

Ma mère, elle, ne se servirait jamais de vous. C’est une coiffeuse de grand talent qui n’attendrait pas que vous la gâtiez comme une enfant (même si je suis sûre qu’elle ne cracherait pas sur un petit voyage de temps en temps dans votre château en Italie). Ma mère a toujours cru à l’indépendance dans la vie, et où que vous choisissiez d’habiter, elle se trouverait un travail (mais si je peux faire une recommandation, peut-être pourrait-elle travailler à temps partiel, ce qui lui laisserait le temps d’aller à la salle de sport raffermir un peu sa taille, et d’être à la maison quand ma sœur et moi rentrerions de l’école).
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (264) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ?

    Quel est le nom que Violette donne à Jennica ?

    La Maratre
    L'Epouse n°2
    La remplaçante

    11 questions
    6 lecteurs ont répondu
    Thème : Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? de Susin NielsenCréer un quiz sur ce livre

    {* *}