Les souvenirs de Mamette, tome 1 : La vie aux champs

Mamette, c'est la petite fille de la couverture. Aujourd'hui grand-mère, elle se souvient de son enfance à la ferme de ses grands-parents... Moi qui était persuadée de tomber sur une bande dessinée mignonnette, pleine de bons sentiments et, il faut l'avouer, un peu cucul, on pourra dire que je me suis sacrément fourré le doigt dans l'oeil (jusqu'au coude). Mamette et moi, c'est une histoire qui n'est pas prête de se terminer de sitôt ! J'ai profité d'une éclaircie et d'une honteuse absence de lecteurs à la bibliothèque (les usagers sont terriblement inconstants) pour m'installer confortablement et lire quelques pages.

Lorsque j'ai ouvert le premier tome des souvenirs de Mamette, j'ai d'abord été frappée par les graphismes rebondis et colorés de Nob, qui m'ont immédiatement fait penser à ceux de Jérémie Almanza. Autant dire que c'était déjà dans la poche... Confortée dans mes a priori par ces illustrations enfantines et sucrées, je ne m'attendais pas une seule seconde à la force et à l'émotion que dégage cette petite bande dessinée, et l'on peut dire que j'ai été très agréablement surprise.

Mon enfance est loin de ressembler à ce qu'a vécu la petite Marinette mais je me suis totalement retrouvée dans certaines situations. J'ai la chance d'avoir des grand-parents qui m'ont fait connaître les joies de la vie à la campagne ; comme Mamette, j'ai trait des chèvres, péché des poissons avec un bout de ficelle et des vers de terre, ramassé les oeufs des poules, volé des cerises chez le voisin ou dormi à la belle étoile. La vie de Marinette est cependant loin d'être un conte de fée et derrière les petits moments de bonheurs simples se cachent drames familiaux, anciennes rancoeurs et secrets étouffés. Et c'est là que j'applaudis des deux mains car Les souvenirs de Mamette, loin d'être la bande dessinée un peu niaise à laquelle je m'attendais, est au contraire une histoire de grande qualité, authentique, à la fois drôle et douce-amère. Avec beaucoup de sensibilité, Nob retrace toute la vie d'une famille finalement assez ordinaire. Son regard tendre n'empêche ni la nostalgie, ni la tristesse, ni le dépaysement, et cela tranche d'autant plus avec son trait dodu et printanier, que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié. On y reconnaît parfois l'influence de Bill Watterson (Calvin et Hobbes), notamment dans les expressions des visages. Je regrette cependant le format, trop petit à mon goût, qui ne permet pas d'apprécier pleinement les tableaux chamarrés aux ambiances toutes plus lumineuses et savoureuses les unes que les autres.

En bref : c'est beau, c'est drôle, c'est fin et ça se dévore en un clin d'oeil... Lisez Les souvenirs de Mamette !
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Cet album raconte l'enfance de Mamette, la petite mamie sympathique de la série éponyme. Et on comprend d'autant mieux son caractère malicieux ! Toute jeune déjà, Marinette était une fillette espiègle dotée d'une forte personnalité et aussi d'une grande sensibilité.
S'adapter à la vie de la ferme n'est pas simple pour la petite citadine... surtout qu'elle n'a rien demandé et que sa maman lui manque. Mais elle a un pépé formidable qui lui transmet l'amour des bêtes et lui raconte de chouettes histoires le soir. Mémé n'a plus de dents et se révèle sourde comme un pot, alors difficile de communiquer avec elle ! Mais on la sent pleine de tendresse pour sa petite-fille. Il n'y a que tatan Suzon pour jouer les grognons : vieille fille aigrie, elle accepte mal de devoir s'occuper de sa nièce à la place de sa soeur. Marinette comprendra peu à peu que derrière son air bourru se cache une profonde souffrance...
L'ensemble est frais et drôle, éventail de saynètes aux couleurs chaudes qui respirent la simplicité d'autrefois. On sourit, on s'attendrit, on compatit avec cette héroïne touchante qui nous embarque avec nostalgie dans une époque révolue. Les dernières planches, faisant un lien habile avec la série principale, évoquent la Mamette d'aujourd'hui, qui clôture ce premier tome par une réplique faisant écho en chaque lecteur adulte : "J'ai parfois l'impression que c'était hier...". Mélancolie du temps qui passe trop vite, et surtout encouragement à conserver une âme d'enfant !
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Mamette je l'avais découverte en vieille dame avec plaisir et tendresse mais dans ses souvenirs, Mamette est encore plus touchante que la mémé qu'elle est devenue.
C'est une sacré bonne idée qu'à eu l'auteur de nous plonger dans l'enfance des années 30 de la petite Marinette qui tantôt émoi tantôt amuse franchement !

Confiée à ses grands parents vers l'âge de raison dans une ferme à la campagne par sa maman, Marinette connaît des débuts difficile elle qui n'est habituée qu'à la vie urbaine.

Entourée d'une grand mère qui baragouine dans sa barbe en riant, d'un grand père prévenant et travailleur et d'une tante frustrée et peu encline à la tendresse, la petite fille découvre la dure vie à la campagne ou le labeur est dur et les enfants mis à contribution.

Un petit album aux dessins pleins de poésie, les couleurs sont chatoyantes, les traits tout en rondeurs apportent beaucoup de douceur à cet album au sujet pas toujours joyeux qu'est l'enfance de l'entre deux guerres.

J'ai beaucoup aimé.
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A force de la voir sur la toile et de lire tous ces avis positifs, je rêvais de lire cette série ! Je me suis donc attelée au tome 1 et quel délice !

Dans les années trente, Mamette, 9 ans, et sa mère se sont rendues dans la ferme familiale. Mamette devait y rester le temps que ça mère règle quelques soucis familiaux. Dès le départ, Mamette démontre une personnalité hors du commun et il en faut pour affronter ce monde nouveau qui s'ouvre à elle. La vie à la campagne est loin d'être un panacée entre les travaux éreintants et la promiscuité. Son grand-père lui apprend à traire les chèvres et s'en occuper ce qui l'amènera à se faire une nouvelle amie ... Elle en a bien besoin lorsqu'elle se heurte à l'hostilité de sa vieille tante aigrie qui en veut toujours à sa soeur d'avoir quitté la ferme pour la ville en compagnie de l'homme qu'elle aimait. Un jour, une lettre arrive et Mamette apprend que ce ne sont pas que des vacances qu'elle va passer dans cette ferme ...

On est loin de l'image d'Epinal concernant le monde rural. L'auteur se serait servi de ses propres souvenirs de jeunesse à la ferme. On y perçoit toute la dureté de cette vie. Pourtant, quel fraîcheur et quel plaisir que ce livre ! La personnalité de Mamette est détonante et on suit ses péripéties avec une seule envie c'est que ça ne s'arrête jamais ! Au delà de ses aventures il y a une vraie tendresse qui se dégage derrière la rusticité de chacun qui parfois cède la place à des moments de contemplation grâce à ces planches muettes.

Le graphisme tout en pastel joue sur les ombres et lumières et est un vrai plaisir pour les yeux. Un roman graphique pour la jeunesse à mettre entre toutes les mains !
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On est tombé sous le charme de Mamette, une adorable mamie. Nob revient avec son héroïne. Cette fois, c'est sa jeunesse que l'on découvre. Avant, elle a été une petite fille adorable, curieuse et aimante. Sa mère a du la laisser à ses parents pour une durée illimitée. L'enfant espère que sa maman va se rabibocher avec son papa. L'innocence est adorable et touchante. Surtout qu'elle doit s'adapter à ce nouveau cadre de vie. La campagne c'est un tout autre univers que la ville. Même si papi et mamie sont assez gentils cela ne fait pas tout. le grenier est froid, peuplé de souris avec un matelas de paille. Sa tante n'est guère commode. Elle est jalouse de sa soeur qui a épousé son amoureux. Dorénavant, la voilà aigrie, vieille fille vivant auprès de ses parents, seule.

Marinette prend des responsabilités assez vite et c'est compliqué. Une réflexion blessante et elle se sent mal, pleure. Un jour le mot de trop la pousse à s'enfuir. Ce premier tome s'achève là dessus. Avant de retrouver notre Mamette se baladant avec une copine inlassablement mécontente. Impossible de ne pas être sous le charme de cette naïveté si honnête. La vie à la ferme est difficile. On élève des lapins pour les manger. Les poules pour récupérer leurs oeufs. Les chèvres pour leur lait. Et tellement d'autres choses qui demande de prendre du temps et de l'implication corporelle. de nombreuses grands-mères ont raconté des récits à leurs petits-enfants. L'école n'est pas utile pour s'occuper des animaux, contrairement à la cuisine, le jardinage, la couture... et trouver un mari. Une vision du monde réaliste d'une époque pas si lointaine. Donc on pourrait dire que cette bd peut s'offrir autant à des enfants que des grands-parents. Et en plus, l'ouvrage se prête facilement entre génération pour inciter à la discussion.
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Mamette - de son prénom Marinette - est une petite fille de 8 ans que sa maman envoie à la campagne chez ses grands-parents en attendant de régler ses affaires. Elle fait la découverte d'un nouveau monde et est partagée entre émerveillement et désillusions. D'autant plus que des secrets de famille ne sont pas loin...

Avec ce premier tome des "souvenirs de Mamette", je découvre Mamette, petite fille de la ville au caractère affirmé et sensible. Je découvre aussi le talent graphique de Nob qui m'a subjuguée dès les premiers dessins. Son travail est très beau, très doux. L'humour est également bien présent, autant dans les paroles que dans les faits, les gestes et les mimiques. Mais tout n'est pas rose dans cette histoire et j'ai été émue par cette petite fille qui attend un retour rapide de sa mère pour retrouver des parents qu'elle pense unie... C'est très touchant.

Les parents de Mamette ne s'entendent pas bien, ils décident alors de la confier à ses grands-parents qui vivent à la campagne. Elle n'a pas envie d'y aller, et elle a du mal à s'habituer à la vie de la ferme. Mais finalement, elle y trouve des occupations et fait de belles rencontres. Sa tante Suzon qui ne l'aime pas lui donne plein de corvées, mais son grand-père est gentil avec elle.

J'ai bien aimé car les dessins sont jolis, Mamette est drôle et désobéissante. Et son grand-père est sévère mais sympa et son accent me fait rire.

Je préfère les "Souvenirs de Mamette" (elle est enfant) aux albums de "Mamette" qui sont moins intéressants (elle est vieille).

Mamette est une vielle dame espiègle au grand coeur, avec un caractère bien trempé. Et ça ne date pas d'hier. Elle raconte ses souvenirs d'enfance, sa vie à la ferme lorsque sa mère, partie faire sa vie à la ville, la confie à sa famille, le temps de vacances qui s'éternisent. Au milieu d'adultes trop affairés pour s'occuper d'elle, la petite a du mal à trouver sa place. Pas question de rester oisive : elle doit prendre part aux travaux, comme les autres. En même temps qu'elle apprend l'histoire de sa naissance et qu'elle élucide les mystères qui l'entourent, Marinette jette un regard candide sur la vie à la campagne. Entourée d'un grand-père bourru, d'une grand-mère sourde, d'une tante jalouse et d'un petit voisin simplet, elle connaît bien des déboires avec le peuple de la basse cour avant de parvenir à l'apprivoiser. Elle trouve finalement du réconfort auprès d'une petite chèvre qui devient sa complice. Aussi, lorsque que le grand-père leur raconte la tragique histoire de la chèvre de monsieur Seguin, toutes deux tremblent d'effroi, et redoutent le terrible loup. Mais c'est bien le grand-père, et non le loup, qui le lendemain abat d'un coup de hache la mère des petits lapins que Marinette tient dans ses bras. Comment s'étonner que, comprenant d'où provient cette viande, elle répugne à la manger ? Serait-elle trop « sensible » ?

Dans ce monde tout nouveau pour elle, Marinette, la future Mamette, va de découvertes en découvertes, souvent décontenancée par les humains plus encore que par les animaux. le grand talent de l'auteur est de nous émouvoir et de nous faire sourire à l'évocation de souvenirs qui semblent puisés dans l'expérience très vraisemblable d'une grand-mère du siècle dernier. Malgré les épreuves de son enfance, elle trouvera justement dans la sensibilité qu'on lui reproche la force de s'affirmer.

A suivre avec bonheur dans la série « Mamette ».

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Mamette n'a pas toujours été une grand-mère. Lorsqu'elle était jeune (dans les années 30), sa mère l'a même envoyé dans la ferme de ses parents et de sa soeur où Mamette, jeune citadine, va devoir se familiariser avec la vie de campagne : les chèvres, les autres animaux, la rusticité.

Cette petite bande-dessinée a un petit côté Marcel Pagnol. Pleine de bonne humeur et d'anecdotes attendrissantes, elle permettra aux enfants d'aujourd'hui de comprendre la vie de leurs arrières-grands-parents.

A lire même quand on est plus grand !
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Je l'ai lu relu rerelu j'ai toujours adorer .