Ses lèvres étaient comme des pétales de rose contre les miennes, de la douceur à l’état pur qui me faisait craquer. Je ne me demandai même pas si oui ou non je devais écarter mes jambes pour lui, là n’était pas la question. Il m’avait dit de le faire. Il l’avait dit avec dans son ton la fermeté nécessaire pour écarter tout doute. Peu importait ce que je voulais, peu importait ce que pouvait voir le chauffeur.
Tout ce qui comptait était ce que John voulait. Alors qu’il m’embrassait, j’ouvris lentement mes jambes pour lui et il avança doucement sa main plus avant le long de ma cuisse. Lorsque ses doigts trouvèrent le début de ma culotte en dentelle, je gémis.
Il m’avait observée quitter le travail tôt tous les jours. Il était mon patron, celui tout en haut de la pyramide. Il me trouvait belle, et lui était encore bien plus que cela. Et riche, et gentil, et beau. Et il était mon patron. Bien sûr, entretenir une relation particulière avec son patron n’est généralement pas réputé comme être une bonne idée…
Il pense que je le drague. Cette pensée était à la fois horrifiante et terriblement excitante.
M. Simmons-Ross était le milliardaire suprême: riche - non, plus que riche ! -, généreux et très séduisant. Non- là encore, plus que séduisant !
J’avais pu apprécier son portrait tous les jours depuis deux ans en circulant dans mon bureau. J’avais d’abord pensé que le peintre avait dû être grassement payé pour flatter l’égo de son client. A présent, je savais que l’artiste puisait son génie dans son propre modèle.
Ses yeux étincelaient comme des étoiles par une nuit sans lune alors qu’il me souriait et se penchait vers moi. Ses lèvres rencontrèrent les miennes dans une explosion de sensations. Elles étaient douces comme du satin. Plus douces encore. Elles avaient le goût d’un dessert riche et crémeux, sucré et coupable, et absolument délicieux. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il avait si bon gout.
Ce qu’il me faisait était au baiser ce que le soleil est à la bougie. Je me frottai plus près de lui, plus fermement, prenant un plaisir fou à la manière qu’il avait de savourer mes lèvres, quand une pensée tonna dans ma tête.