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Aie, aie, aie, je n'ai pas été réceptive pour un sou à cette histoire. Les deux personnages principaux m'ont agacée de plus en plus aux fils des pages. A tel point que je n'ai pas fini le roman.

Je mets ça sur le compte d'une mauvaise lecture au mauvais moment et comme je n'aime pas rester sur une défaite je reprendraispeut être ce roman plus tard ou je serais sans doute plus réceptive.
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« Il n'y a à tout cela qu'une seule réponse : éteindre la machine. Soit c'est elle qui survit, soit c'est l'être humain, mais pas les deux. »


Plus terrible que le 1984 d'Orwell où Big Brother observait les citoyens : là, tout le monde observe tout le monde. « Les gens avaient cessé de baiser portes closes ou de déféquer en privé. » Tout est visible par tous. Et comme l'enfer, c'est les autres, vous imaginez le résultat ! « SurVeillance. Tout le monde voit tout le monde. Il ne s'agit pas d'un « panoptikon » où un oeil épierait chaque individu et informerait le pouvoir politique, mais plutôt d'un « synoptikon » où tous les yeux présents dans le bâtiment peuvent observer l'ensemble des autres individus et ce, où qu'ils soient. »
Et le pire dans tout cela, c'est que ceux qui osent se déconnecter ou qui le sont accidentellement se sentent comme perdus, quasi inexistants comme si vivre signifiait se montrer aux autres. Exister, c'est être vu. Autrement dit, cesser d'être vu signifierait … mourir !
« C'était peut-être ça, le plus terrifiant, l'idée d'être seul sans que personne vous voie, l'idée que tous pouvaient vous observer, mais que personne ne s'y intéressait. »
Finalement, dans ce monde, la tragédie, c'est la panne de courant !
J'avoue que ce point de départ m'avait donné envie de découvrir ce qui se présentait comme une terrible dystopie des temps modernes.
Hélas, finalement, je me suis perdue dans ce roman pour des raisons que je vais tenter d'analyser.
Deux écrivains, Lenita et Áki Talbot, séparés depuis peu, se déchirent : ils ont chacun écrit un livre qui porte le même titre Ahmed et dont le contenu, assez identique, raconte comment un jeune Pakistanais, réfugié en Islande, finit par rejoindre les rangs de l'État Islamique.
Qui a plagié l'autre et pourquoi ? Ou bien, à force de s'observer, les gens finissent-ils par se ressembler ? Chacun des deux protagonistes souhaiterait être récompensé par un prix littéraire et vendre plus de livres que l'autre. Ils s'épient sans cesse. Encore vaguement amoureux, ils s'observent via les caméras, souffrent de voir leur ancien conjoint se livrer à des expériences sexuelles multiples.
Là, surgit un groupuscule terroriste qui veut tout faire sauter et mettre fin au règne de la transparence absolue…
J'ai trouvé que le propos de départ était vraiment intéressant mais l'on finit par aborder différents thèmes qui ne sont jamais vraiment approfondis, on s'interroge au sujet des personnages et de leurs motivations sans jamais avoir de réponses, l'intrigue peine à se mettre en place, certains points d'ailleurs demeurent à mon sens inexpliqués. Il me reste comme une impression d'inabouti…
Je termine le livre un peu frustrée, un peu perdue aussi, je dois bien l'avouer.
Heimska La stupidité pose néanmoins un regard bien sombre sur notre époque hyper-connectée où l'homme peine à vivre sans le regard de l'autre. Pas très engageant tout ça…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Illska avait été une très belle découverte grâce aux éditions Métailié, j'étais donc heureuse de voir que son auteur allait publier un autre roman. Voici mon avis sur Heimska...

Si Illska était dense, Heimska est un roman beaucoup plus court et rapide à lire. Si Illska est contemporain, Heimska représente un futur proche dans la lignée du Big Brother de George Orwell. Nous sommes tous surveillés les uns par les autres, toutes nos webcams connectées, vivant à la merci du regard de son voisin, d'autrui. Un voyeurisme exacerbé où la téléréalité devient simplement la réalité.

Cette dystopie contemporaine est livrée via deux personnages qui se mènent une guerre sans précédent : cherchant à blesser l'autre en couchant avec le plus de partenaires possibles. le monde est ainsi complètement "libéré" des convenances, des moeurs, de la vie privée, de l'intime. Tout semble possible et tout manque de saveur à la fois... Tout semble n'être qu'illusoire, digne de dérision et de critique. Par la même l'écrivain fait un constat féroce de ce que peut devenir notre futur.

J'ai aimé cette lecture même si elle n'est pas du même acabit que son livre précédent. Je pense que cela manquait d'approfondissement du fait de chapitres extrêmement courts (une page environ) qui sont le reflet de la taille du roman. Mais il n'en reste pas moins que cela est très addictif à lire, le ton mordant est très intelligent, l'auteur ose et le lecteur se délecte de son sarcasme et sa vision désabusée d'un éventuel futur.

En définitive, Heimska est une dystopie contemporaine très bien menée !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Pleine d'humour noir, une fable acérée du narcissisme terminal contemporain.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/05/22/note-de-lecture-heimska-la-stupidite-eirikur-orn-norddhal/
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« Alors qu'ils étaient tout juste mariés, Aki et Lenita avaient tenté l'expérience de débrancher toutes les webcams de leur domicile (…). Aki et Lenita se sentaient bien chez eux. Mais voila, ils avaient quand même l'impression de ne plus exister et d'être vidés de leurs substances… »
Oui, car dans la société dans laquelle vivent nos deux personnages, tout le monde est interconnecté en permanences, les caméras tournent sans arrêt, et chacun peut suivre n'importe qui où qu'il soi…Tout le monde peut vous voir, vous observer,…mais personne peut ne s'intéresser à vous…et c'est peut-être le pire…
Islande, un couple d'écrivains se déchire autour de leur roman respectif. Même titre, même histoire proche. Plagiat ? Engueulade. Séparation. SurVeillance. SurVeillance est le nom donné au système de caméras des espaces publics ou privés connectées aux multiples écrans de la vie quotidienne. Téléphone, tablette…Par reconnaissance faciale, chacun peut surveiller qui il veut, en direct ou à son insu. Tout le monde peut vous voir mais vous n'intéressez personne.
Comment montrer les dangers d'ne telle société ? Comment la prendre en otage ?
Ce roman est une dystopie qui montre ce que pourrait devenir notre société à court terme.
Je suis restée sur ma faim, avec ce roman qui m'a permis la découverte d'un nouvel auteur islandais. Les personnages, s'ils utilisent les caméras pour leur vengeance personnelle, servent un peu trop de prétexte à l'auteur. Ils auraient mérités d'être davantage fouillés. Là l'histoire me semble trop artificielle.
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Bouh! Rien ne m'a plu dans ce roman, je l'ai trouvé creux, vide, assez inhumain, superficiel... C'est le roman d'un cadre, d'un décor et pas le roman d'une histoire. le cadre, c'est celui d'une science-fiction très proche de nous, où chacun est connecté 24/24 aux réseaux et à la surVeillance. C'est l'histoire de deux protagonistes qui vivent dans ce décor, Aki et Lenita, ancien couple, écrivains qui ont par hasard (?) écrit le même roman. C'est l'histoire d'une perte d'identité, de repères, de désirs. C'est une satire bien sûr!Mais à laquelle je n'ai absolument pas accroché...
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Un ouvrage auquel je n'ai pas accroché. le contexte dystopique était au final assez anecdotique, se cantonnant à un monde sous vidéo surveillance constante. Il n'est qu'un prétexte pour introduire l'histoire des deux héros.

Les deux protagonistes, un couple d'écrivains qui se séparent après avoir découvert qu'il ont écrit le même roman, sont eux peu attachants. J'ai eu du mal à m'intéresser à leur histoire remplie d'amertume et de "revenge porn". C'est un peu comme si j'avais attendu jusqu'à la fin que le récit commence...

Enfin la chute du roman a finalement peu à voir avec ce couple qu'on suit au départ. Un groupe de jeunes sabotent l'électricité de l'île. le mobile est flou : rejet de leur société ultra numérique ? Vengeance ?

Bref, un récit lisible mais qui m'a laissé de marbre.
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Que peut l'art pour sauver l'homme prisonnier de la technologie ? Pas grand-chose quand il est lui-même esclave de l'ego. C'est en substance ce que nous dit Eiríkur Örn Norðdahl dans Heimska, La stupidité, un roman corrosif et enlevé qui décrit les moeurs d'une société Islandaise ankylosée et perdue dans sa propre contemplation.

La note de lecture complète sur le site
Lien : http://www.levadee.com/eirik..
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La lecture du précédent roman de Eiríkur Örn Norđdahl, Illska, m'avait enthousiasmée et donné le sentiment d'avoir découvert un auteur original et audacieux. J'attendais le prochain avec impatience. Hélas, la lecture de son deuxième roman, Heimska, ne m'a pas du tout confortée dans cette opinion. Très classique dans la forme, j'ai trouvé l'histoire bâclée (alors que Illska m'avait paru un peu long) qui lève mille lièvres sans approfondir aucun sujet. Ce roman dystopique sur le voyeurisme généralisé et l'égocentrisme que nous prépareraient les nouvelles technologies, reste très superficiel ; les personnages sont inconsistants et pas attachants, ni sympathiques, ni antipathiques. J'ai eu le sentiment désagréable que l'auteur devait finir son bouquin au plus vite à tout prix. L'ambiance elle est un peu celle de la série Black Mirror.
Avec ce deuxième ouvrage, Eiríkur Örn Norđdahl a perdu son originalité et sa force et il ne m'a pas convaincue ni sur la forme, ni sur le fond. A oublier en attendant le suivant !
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Le livre est court tant mieux. le thème est intéressant, glaçant quand aux rapports humains bien de notre époque, mais le récit s'enfonce vite dans une complexité dont je n'ai pu bien saisir le sens. Dommage.
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