Ce devait être à l'aube. Deux phares du côté du jour : le train entrait en gare. Sur le premier wagon -c'étaient de grands wagons plateau tout ronds- un orchestre de jazz : batteur, trompettistes, saxos, tous les souffleurs au grand complet. Il ne manquait que le pianiste. Je montais. Le convoi s'ébranla. La voie suivait la plage.