Hôtel Portofino

Coup de coeur pour ce roman qui nous emmène en Italie en 1926 et dans lequel l'auteur nous brosse un portrait authentique des moeurs de l'époque et des tensions politiques grandissantes.

J'ai beaucoup aimé cette galerie de personnages, tous assez différents les uns des autres, la courageuse Bella, le rêveur torturé Lucian, la douce Constance, l'intègre Nish, la sulfureuse Claudine, la galant comte Albani et lady Lachtmere pleine de surprises. À l'inverse j'en ai détesté d'autres que vous devinerez aisément si vous avez lu le roman.

J'aime particulièrement ce style de narration et l'histoire en elle-même, nous permettant de suivre le quotidien de ces personnages qui doivent vivre ensemble pendant un laps de temps determiné. Peu à peu les secrets se dévoilent, les intrigues se nouent et les relations se complexifient, le tout ayant pour fond historique la montée du fascisme et l'arrivée de Mussolini.

J'ai vraiment tout aimé ! Je me suis imaginée me promenant dans ce magnifique hôtel, cliente parmi nos personnages, et ai aisément visualisé les paysages grâce aux descriptions faites par l'auteur.

J'aimerais beaucoup qu'il y ait une suite et si c'est le cas, je retrouverais avec plaisir Bella et son charmant hôtel !

Je commence l'année avec un énorme coup de coeur.
En 1926, l'hôtel Portofino accueille la bonne société anglaise.
Une palette de personnages arrive dans cet univers et tous ont leur importance, leur particularité : une mère trop intransigeante avec sa fille, un joueur de tennis pas très clair, une jeune femme de couleur qui fait tourner la tête de tous les hommes sans compter la famille Ainsworth qui oeuvre pour cet hôtel avec à sa tête, Bella la mère.
Le personnel de l'hôtel a aussi toute sa place car l'on passe autant de temps dans les cuisines que dans les suites.
Au delà des personnages, tous les ingrédients sont là pour ne pas lâcher ce pavé : Intrigues, violence conjugale, homosexualité, corruption, politique. L'écriture fluide et rythmée fait que l'on a l'impression d'y être.
La fin laisse deviner qu'il pourrait y avoir une suite et je l'espère car j'aimerais beaucoup retourner à l'hôtel Portofino.

Heureusement surprise par cette lecture, les pensionnaires de cet hôtel sont attachants, chacun avec leurs particularité qui peut énerver parfois, Bella est toujours là pour tout le monde, et pour que ça se passe bien, elle doit aussi faire avec les autorités fasciste des entre deux guerre et sa corruption, Ca bouge beaucoup, il se passe toujours quelque chose, c'est agréable à lire

Un décor de rêve, une ambiance estivale.
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La Riviera dans les années 1930, un hôtel luxueux tenu par une riche famille anglaise.
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Un roman qu'on savoure, une certaine lenteur qui n'en fait pas un roman ennuyeux au contraire, il se passe pas mal de choses et il y a énormément de personnages à suivre.
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La vie des hôtes, celle des propriétaires, des domestiques.
Entremêlés avec l'actualité politique et sociale de l'Italie en 1926.
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Un succès pour moi ⚡️
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1926, la Riviera italienne. Un hôtel de luxe baigné de soleil, Bella Ainsworth, la belle et riche propriétaire des lieux et le meilleur de la société anglaise. Bella et sa famille souhaitent débuter une nouvelle vie, loin des deuils, loin des ravages de la guerre et loin de la capitale anglaise.
Lucian et Alice, les enfants de Bella et Cecil se remettent difficilement de la Grande Guerre. le corps de Lucian en porte encore les stigmates et Alice peine à trouver un équilibre après la mort de son mari. Bella et Cecil s'accrochent difficilement à leur mariage. le dilettante Cecil se noie dans les dettes de jeux.
Mais la montée du fascisme italien incarné par la figure de Mussolini vient assombrir ce paysage de carte postale. Et Bella Ainsworth devra faire face à de nombreux obstacles.

Ce roman est une vraie réussite. L'auteur parvient à esquisser des personnages à la Fitzgerald, des êtres riches désenchantés qui ne parviennent pas à faire face au tournant de ce siècle: les ravages de la 1ère GM, la fin progressive des privilèges et la poussée des extrêmes politiques. Je me suis bcp attachée aux personnages fèminins, celui de Bella et de Constance, deux femmes de deux mondes très différents mais terriblement modernes et combattives.
J.P O'Connell réussit avec brio à entremêler plusieurs histoires personnelles tout en abordant la montée du fascisme en Italie avec la présence des chemises noires.
L'auteur aborde aussi le sujet de l'homosexualité et de l'acceptation de soi face aux convenances de l'époque.

Bref, un livre aux multiples entrées que j'ai dévoré! A lire absolument cet été.