L'école du crime

Ce livre est parvenu entre mes mains de façon plutôt romanesque: usé, manifestement lu, posé en évidence dans une niche à l'abri de la pluie, sur une pile de journaux publicitaires. Je ne l'ai moi-même ouvert que quelques mois plus tard, et ce fut une bonne surprise. Aimant de moins en moins les polars sanguinolents, voire les polars tout court, si on excepte les classiques (chacun a les siens), je ne partais pas avec enthousiasme à la découverte de Kathy Mallory, héroïne selon les normes actuelles (marginale et déjantée mais flic quand même) et de ses enquêtes. Eh bien, bravo, à l'auteur, aux traductrices. Ce livre est écrit, pas maladroitement du tout, il soutient l'attention et crée un décor auquel on croit, les personnages sont consistants à partir de détails qui les humanisent, et on nous fait grâce du décor de pacotille de l'American way of life qui inonde les oeuvres de célèbres écrivaines de polars et de thrillers que je ne citerai pas. Pour tout dire, j'ai ressenti le même intérêt qu'en découvrant les premiers Cornwell.
C'était une première lecture, l'intérêt s'émousse peut-être au bout de deux ou trois volumes mais bon, il y a pire, bien pire dans cette catégorie de livres.

Le rythme de ce polar est tout à fait soutenu, comme souvent NYC est un personnage à part entière du livre et une fois n'est pas coutume le flic qui mène l'enquête est une jeune-femme.
On se laisse prendre par l'énigme, mais il manque quelque chose à ce personnage, cette beauté aux yeux verts amandes (peut-on faire plus cliché quand on parle beauté ?), cette môme des rues qui s'est construite un réseau de prostituées en se faisant raconter des histoires et en les rendant addicts.
Une gamine à l'instinct de survie sur développé et à l'intelligence du même niveau.
Sans surprise le petit fauve a été adopté par le flic qui traqué un réseau dans lequel elle avait fait sa part de larcins.
Il y a assurément des problèmes de traduction qui gâche la fête mais il y a aussi quelques facilités qui déçoivent.

Ce livre fait partie des très bon thriller pour moi. Kathy Mallory est une flic un peu psychopathe et les scènes de crimes sont décrites de manière tellement réaliste que j'entendais l'essaim de mouches autour de moi... on ne rit pas, j'ai peur des mouches. Un p'tit peu traumatisant mais j'ai adorée ce bouquin que j'ai lu plusieurs fois et à chaque fois dans une rapidité record

Malgré un résumé assez prometteur, dans l'ensemble j'ai été plutôt agacée par ce roman. Pourquoi agacée ? Je ne le sais pas, j'ai trouvé que l'aura de mystère qui flottait sur la plupart des personnages était exagérée. Pourquoi Mallory déteste-t-elle Sparrow, la prostituée, alors qu'elle s'est occupée d'elle petite ? Rien ne nous le dit avant la fin du roman. Pendant toute l'histoire, on se demande si on va finalement le savoir, et si on va être assez fins pour saisir. Parce qu'il faut l'admettre, Mallory est un personnage assez difficile à comprendre et dont le passé mouvementé n'a étonnamment même pas su m'émouvoir. Bizarre non ? D'habitude, je suis la première à pleurer pour un rien.
Même chose en ce qui concerne l'histoire. On a l'impression de ne rien comprendre, parce qu'on est incapable de faire des liens entre l'histoire du tueur en série et le passé de Mallory. On ne sait même pas si les deux histoires sont liées en fin de compte. Trop de questions, trop peu de réponses. Et quand viennent les réponses, il est trop tard. Cela ne nous intéresse plus.
Les personnages sont aussi peu crédibles, ce qui m'a peut-être empêchée de me concentrer sur l'histoire. Mallory dont les yeux sont d'un vert si perçant qu'ils sont reconnaissables partout et qui traite les informations à la vitesse d'un ordinateur. Charles qui lit les livres à une vitesse hallucinante et qui malgré tout en retient les moindres détails, pouvant même les citer après une seule lecture. le tueur en série qui est devenu complètement fou pour une raison que je ne peux exposer ici... Trop de personnages qui sortent de l'ordinaire dans un même roman.
Malgré tout, l'histoire aurait pu être excellente si elle avait été traitée autrement. C'est mon avis. On dirait presque que l'histoire manque de raffinement, qu'elle a été écrite un peu trop vite. Mais considérant le fait que j'ai eu le roman gratuitement, je suis quand même contente de l'avoir lu ! Disons qu'il vallait quand même plus que ce que je l'ai payé ! Et puis, je dois prendre en compte que j'aurais peut-être su mieux comprendre les personnages si j'avais lu les tomes précédents des livres de Carol O'Connell, dont les personnages sont toujours les mêmes.

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..

Un personnage principal intéressant

je ne connaissais pas cette auteure - j'ai trouvé que cette enquête etait plutôt diffuse - de multiples personnages - difficile de s'y retrouver surtout si on ne le lit pas d'une traite - le dénouement se trouve dans les dernières pages , et j'ai été tentée plusieurs fois d'abandonner en chemin

L'école du crime est le sixième roman des aventures de Carol O'Connell et de son héroïne récurrente, Kathy Mallory. Me replonger dans cette critique me fait repenser à ces livres que j'ai lu il y a quelques années. Il va falloir que je m'y remette, car ils sont vraiment très plaisants à lire, bien enlevées, avec des intrigues bien ficelées.

Kathy Mallory est une sorte de flic psychopathe aux méthodes assez radicales. L'auteur bâtit des scénarios dont certains font écho à la jeunesse de Kathy. Celui ci lui fait retourner sur les traces d'une vieille connaissance, qui a joué un rôle dans son enfance très mouvementée.

Pour ceux qui ne connaissent pas, il ne faut pas hésiter.