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Citations sur La France Big Brother (113)

Un chimpanzé qui fait bruyamment rouler un bidon d'essence devant ses pairs impressionne les femelles et gagne le respect de ses rivaux. Vous êtes un chimpanzé comme les autres, pour dominer, vous essayez d'impressionner, par vos projets et vos actes sociaux. Les femmes sont désespérément impressionnables. Surtout du point de vue des hommes qui n'en ont pas.
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Tu n'as plus peur de manquer de gibier, d'être dévoré, tué par l'ennemi, de perdre tes enfants et tes ressources vitales. Tu as peur d'être humilié à la machine à café.
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Nous aimons les jeunes parce qu’ils font exactement ce que nous attendons d’eux. Le militantisme de campus, les études interminables, le monde étudiant festif, associatif, engagé, l’infinité de petites revendications que nos syndicats leur suggèrent (cannabis, LGBT, bourses, etc.), sont autant de moyens de les contrôler. La fac est le bac à sable du Parti. Songez au « rebelle » Bruno Julliard, dirigeant de l’Unef, devenu responsable socialiste, conseiller ministériel, premier adjoint au maire de Paris. Faire le rebelle ou l’ENA, même résultat. On canalise ainsi l’agitation sociale, en offrant aux perroquets rouges des places confortables et un statut moral inespéré. […]
Toute sa vie le militant sera persuadé de « déranger », d’être tout à fait « subversif », quand il ne sera qu’un toutou voulant apprendre davantage de tours. DEMANDER PLUS DE DOMESTICATION, C’EST CE QUE FONT LA GAUCHE ET L’EXTREME GAUCHE, DE TOUTE ETERNITE.
Nous en sommes fiers, de ces « baiseurs de système » si pressés de se joindre à la grande orgie des RENTIERS DE L’IMPOT.[…]
Nous devons appuyer les provoc’ de tous ordres, subventionner les films qui « dérangent », salarier les humoristes « poil à gratter », rien ne doit plus être valorisé que la REBELLION CONFORMISTE.
(Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 254-255)
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A gauche comme à droite, on envisage régulièrement d’interdire l’école à domicile (proposition de loi UMP du 18 décembre 2013), au motif que cette « désocialisation volontaire » est « destinée à soumettre l’enfant […] à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux » et qu’elle doit donc être, au minimum, soumise à « un contrôle de professionnels agréés par l’Education nationale ».
Seul le conditionnement de Big Brother est légitime. Comme le préconisait Vincent Peillon dans un français – heureusement réformé - : « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel. » (« JDD », le 2 septembre 2012).
(Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 249)
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L’apprentissage est tout, le reste n’est rien. Voilà le dogme. Le cerveau est vierge, aussi disponible pour l’éducation nationale que pour les publicités de TF1. « C’est sur une page blanche que s’écrivent les plus beaux poèmes », disait Mao, « l’humaniste » de François Mitterrand (« L’Express », le 23 février 1961), l’idole de tous les membres du Parti, de cinquante-sept à quatre-vingt-dix-sept ans.
La Chine de Mao, mais aussi l’URSS de Lénine, le Cambodge de Pol Pot, ont utilisé le principe de table rase pour s’approprier le pouvoir et rééduquer les individus. Big Brother doit s’en servir pour justifier le conditionnement.
(Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 229-230)
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L’antiracisme est une religion.
[…] Les petits blancs viennent de perdre leur totem préféré. Mandela, le sauveur terroriste canonisé sur les restes de sa nation exsangue, n’était lui-même pas un trompeur ; avant d’être un bon prisonnier et un mauvais président, il n’était qu’un inconnu qui se battait pour son pouvoir.
Les milliers de petits blancs martyraires qui ont fait de lui leur Dieu, voilà les trompeurs. C’est grossier comme le Bien et le Mal, la récompense et la punition, manichéen comme un prêche de BHL, et c’est pour ça que ça fonctionne. Le savoir et le réel sont des données superflues.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 160-161)
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Je te l’accorde, ils [les journalistes] n’ont jamais appris la subtilité. N’empêche, tu ne vois rien des énormes manipulations dont tu es l’objet.
Le Syrien al-Assad est élu en pleine guerre civile, c’est une élection sans valeur, un simulacre, une provocation. L’Ukrainien Porochenko est élu en pleine guerre civile, c’est réglementaire, démocratique, universel et valable. La sécession de la Crimée, c’est une parodie de plébiscite, une horrible ingérence quasi-hitlérienne. Au Kosovo, le peuple s’est déterminé de manière libre et légitime.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 153)
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[ …] Plenel a profité tranquillement d’un contexte porteur pour devenir un de ces bourgeois trotskistes consultants que nous aimons tant. Il est sincère, comme Taubira, Hessel ou BHL. Il a réellement cru entretenir la flamme du Parti avec son petit chalumeau d’inquisiteur égalitaire.
Il est comme nous voulons que soient nos membres : figé dans un essentialisme absolu, un conte bolchévique où le méchant reste indéfiniment le même méchant.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 132)
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Vous n’avez jamais compris que l’égalité n’était qu’un prétexte, un concept marketing qui a trouvé son innombrable cible. Toutes les révolutions égalitaires débouchent sur une tyrannie. La nôtre est intelligente, parce que nous savons exactement comment vous convaincre qu’elle n’en est pas une.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 64)
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Tout ce qui est censé représenter une réalité, véhiculer des informations, produire des fictions, est contrôlé par l’Etat, et, comme toujours, financé d’une manière ou d’une autre par TES IMPOTS. CONTRE TA VOLONTE.
Notre système est intouchable. Si des privés finançaient un média d’opposition réelle, ils seraient anéantis par l’Etat, ses patrons et ses séides, comme un journaliste ou artiste déviant serait anéanti par sa caste. « J’imagine que je suis plutôt progressiste, disait Robert Pattinson. Mais c’est difficile de ne pas l’être quand on est acteur » (« Le Nouvel Obs, 21 mai 2014).
[…] tout ce qui peut réussir dans la presse sera mis au pas, racheté par l’omnipotent Big Brother, deviendra support publicitaire, dévoré de l’intérieur et digéré. […]
Il y a si peu de différence entre publicité et rédaction, qu’on a inventé le publi-rédactionnel, pour gagner du temps. Bientôt, tout sera unifié, et tu ne regarderas plus que du « publi-infotainment ».
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 146-147)
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