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Citations sur La France Big Brother (120)

Tu as abdiqué toutes tes libertés pour un peu de confort et de sécurité. La servitude en échange de quelques certitudes. (page 422)
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Nous (Big Brother) diffusons notre propagande tout en finançant son support. Et tu restes persuadé que la presse est garante de la démocratie. (page 139)
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T’éclater, te vider la tête, te déchirer… plutôt que te regarder en face. Vomir et oublier. Accélérer le processus.
Travail et divertissement sont des comportements d’évitement, de fuite. (page 44)
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Comment peux-tu supporter ça ?
De par ta nature d’animal domestique, dressé justement pour tout supporter. La promiscuité et l’insanité, le bruit et la folie, les odeurs et les ordres, la pression sociale, l’ineptie de la société et l’inertie de l’existence, ses humiliations et ses manipulations, et bien plus encore.
Toi, tes frères humains, présentez toutes les caractéristique de la domestication. (page 29)
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Et si les faits disent autre chose, les faits doivent être modifiés.
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Jadis, les écrivains s’efforçaient d’arracher les gens à leur réalité, pour les mener dans un monde fictif. Aujourd’hui, ils doivent faire exactement le contraire.
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Le mâle est dominateur, insoumis, empêche le maître de faire de lui ce qu’il veut. Conclusion : il faut supprimer le mâle. Voilà qui anéantira toute résistance. 
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Jadis, on exhibait des femmes à barbe sans penser à mal, aujourd'hui, on les exhibe en pensant à bien. On scande « Nous sommes toutes des guenons » pour soutenir une femme noire, on se félicite de voir des noirs ramasser et manger dignement des bananes sur des terrains de football, on applaudit les handicapés qui tentent d'imiter les valides, on assure que les races et les sexes n'existent pas et n'ont pas d'importance mais on mesure et déplore des discriminations scandaleuses qu'il convient de... discriminer, cette fois positivement. La religion est un poison méprisable; en revanche, il n'y a rien de plus louable que la religion des droits de l'Homme. On impose notre progrès, nos droits, notre aide et nos mœurs au reste du monde en affirmant que toute culture se vaut et que les autres n'ont jamais eu besoin de nous pour s'en sortir, on prétend « améliorer l'homme » par l'éducation et le métissage tout en exécrant l'eugénisme. On abomine le déterminisme tout en prétendant que « tout est social ». On abhorre la peine de mort et on adore l'euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l'esclavage et on ne rêve que d'avoir des gens à son service. L'immigration massive, qui n'existe pas, est une chance qui rapporte car les immigrés, qui n'existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n'ont pas enrichi leur pays d'origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s'ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la sécu ne cesse de grandir. Le multiculturalisme n'est pas une source de tensions et n'a aucun lien avec l'insécurité, mais il apparaît urgent de réinventer un modèle de vivre ensemble pacifié. L'insécurité, qui n'existe pas, est la conséquence de la pauvreté. Les citoyens sont égaux sans distinction de race ni de religion, et tous doivent ensemble se scandaliser, dénoncer l'atteinte insupportable, le coup porté à la République, quand le sentiment d'insécurité concerne les journalistes, les Musulmans ou les Juifs.
L'obsession progressiste pour la race est souvent au cœur de la double-pensée. « Je ne vois pas les couleurs de peau », d'ailleurs « mon meilleur ami est Noir », « je ne suis pas raciste, d'ailleurs je préfère les Noirs » ou « ce serait bien de mettre des Noirs en avant pour emmerder les racistes ».
La diversité, c'est le métissage. Notre devise antinomique mériterait de figurer au panthéon des slogans d'Orwell. Banaliser la différence, exalter la différence, aduler la différence, nier la différence. Brandir les droits de l'Homme et la liberté de se déplacer et s'établir là où on veut, et hurler quand Arthur ou Depardieu mettent un pied en Belgique. Refuser toute idée d'hérédité sauf vis-à-vis de l'hérétique, qui ne peut pas changer, pour qui « le naturel revient toujours au galop », condamné qu'il est à « renouer avec ses origines », parce c'est « inscrit dans son ADN », « dans le sang », « dans son génome », ou « dans ses gènes ».
L'aide de l'Autre, la charité ostensible, la sensibilité à la détresse d'autrui, la détermination face à ce qui pourrait le mettre en péril ( « résistons », « indignons-nous » ), se transforme en gêne, en apathie, en indifférence et même en haine vis-à-vis des victimes de l'insécurité. Ceux qui tombent seront remplacés, invisibles, oubliés. Les victimes de l'insécurité, on ne les voit qu'à l'étranger. Biais psychologique spectaculaire.
Loin de n'être qu'utile à l'artiste, au politicien ou au journaliste, la double-pensée est garante de notre équilibre psychique au quotidien, en particulier dans la rue ou les transports en commun.
Par exemple, si le quartier sensible vient à moi pour m'envoyer un sentiment d'insécurité dans le bas- ventre, avant de m'asséner à coups de talon une présomption de traumatisme crânien, je m'enfermerai dans mon dogme, préférant devenir martyr du vivre ensemble que victime de l'insécurité. C'est une tendance générale. Le cardinal Philippe Barbarin encourageait les chrétiens d'Irak à y demeurer, en dépit des massacres dont ils font l'objet, pour « continuer à vivre ensemble » (RMC, le 29 juillet 2014).
Ainsi nos désirs prennent le pas sur toute réalité. Les victimes doivent oublier et aller de l'avant, mais nous tous devons avant tout nous souvenir, ne penser qu'au passé, à nos culpabilités coloniales et collaborationnistes, à nous contraindre, nous repentir et nous flageller.
La double-pensée prône la discrimination, l'intolérance et la haine contre les hommes blancs. Leur fierté est interdite, franchouillarde, cocardière, chauvine, pétainiste, xénophobe, suspecte. En revanche, la fierté LGBT, trans, diverse, est noble, courageuse, sponsorisée, bankable, subventionnée, télégénique, encouragée.
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Les fous traversent la société et sa dictature morale comme des météores, sans essayer le moins du monde de s'y intégrer, avant de finir par se désintégrer en plein vol. Ce sont des mutants sociaux, des erreurs de copie, des ruptures de code. S'en prendre frontalement au système est une sorte de fuite. Terrible lassitude de la société. Impression d'avoir atteint un point de non-retour, où la mort n'est pas plus grave qu'une telle vie. Les pays les plus riches et consuméristes sont les plus dépressifs. Un Français sur cinq déprime et se gave de psychotropes. 67% des Français pensent que la situation « va s'aggraver » (IPSOS, 2014). La France riche de sa diversité, la France du bonheur, des dépenses publiques et du socialisme est le pays le plus malheureux du monde. Près de deux tiers des français souhaitent une révolte (Harris Interactive, 2011). Mais ils se laissent mourir. Ou pire. Ils accélèrent le mouvement.
La France est un des pays où l'on se suicide le plus au monde. Plus qu'au Japon, plus qu'en Scandinavie (OMS), contrairement à ce que prétend le Parti. 28% des 12-18 ans pensent au suicide, 11 % d'entre eux ont déjà fait une tentative (UNICEF, 2014).
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Les petits Blancs sont devenus les esclaves de leur propre morale.
La société est un pari qui repose sur une culture commune, des capacités communes, des intérêts communs, une morale commune, une abnégation commune et même un commun degré de domestication. Sans surprise, la solidarité, le civisme, le patriotisme et le sens du sacrifice sont beaucoup plus puissants au sein des nations homogènes.
Dans une société hétérogène et individualiste, les gens traitent leurs semblables comme des paillassons. Ils cherchent à tirer parti de tout, font de l'espace public ce que bon leur semble. Plus le collectif grandit et se délite, moins les individus font d'efforts pour lui. C'est le « comportement du tire-au-flanc social ». Les gens n'ont plus l'esprit corporatiste que cherchent à imposer les dominants. L'État réagit en conséquence, surveille et menace ses citoyens. Il n'a plus confiance en vous, vous n'avez plus confiance en lui. L'État est tyran, le citoyen est menace, le contrat est oublié, la confiance est brisée Concrètement, le black-out de New-York (1977), les émeutes raciales américaines (1992), françaises (2005) ou britanniques (2011), les grèves de la police canadienne (1969), argentine (2013) ou brésilienne (2014), le séisme et le tsunami de l'Océan Indien (2004), l'ouragan de la Nouvelle-Orléans (2005), le séisme d'Haïti (2010), ont occasionné les mêmes scènes de pillage massif et leur lot de meurtres. Les jours suivant leur séisme et leur tsunami (2011), les Japonais affamés faisaient sagement la queue devant les magasins d'alimentation.
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