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3,33

sur 129 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour être honnête, j'ai failli abandonner ce livre une dizaine de fois surtout à la lecture des cent premières pages.

C'était presque une lecture chemin de croix pour moi et je n'avais pas de plaisir à retrouver ce livre voire même il était repoussant à mes yeux.

La plupart des chapitres sont longs et lourds puisqu'il n'y a pas d'espace entre les discussions et la narration. Parfois je ne comprenais même pas ce que l'auteur essayait de nous faire comprendre, comme si elle était en plein trip et que j'aurais du prendre les mêmes substances qu'elle pour me mettre sur la même longueur d'ondes.

Vous l'aurez compris, je me suis quand même accrochée pour arriver à la fin et définitivement, ce genre de prose ne me convient pas du tout.

Je suis plutôt déçue parce que le résumé du livre ne présageait en rien un tel contenu, que du contraire. Je m'attendais à quelque chose de complètement différent. Mais c'est toujours la même chose avec les livres, si on ne s'y plonge pas, on ne peut pas savoir si on va aimer ou pas, comme un plat de nourriture.
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Une lecture surprenante et profonde. J'avoue avoir du m'accrocher pour comprendre et suivre cette histoire malsaine d'adolescentes perturbées, de professeure qui ne l'est pas moins et du rapport entre mères et filles. Je dois reconnaitre que j'ai trouvé le personnage d'Anne Lise extrêmement "dangereux" à cause de l'influence qu'elle a sur ses amies, à commencer par Fernanda, qu'elle finit par mettre mal à l'aise mais aussi son enseignante, Miss Clara ( qui n'avait pas besoin de ça pour être perturbée). J'ai trouvé fascinante l'idée du Dieu Blanc et j'ai beaucoup aimé la manière dont cette mythologie commence à investir le quotidien du groupe d'amies, avant de se transmettre à Miss Clara, d'une certaine manière. La fin est surprenante et laisse envisager le pire.

Ce que j'aime : les séances de psychothérapie de Fernanda et le fait qu'on ait jamais la partie du thérapeute, le personnage d'Anne Lise dont la folie entraine les autres et qui finit par s'expliquer dans sa dissertation, notamment quand elle raconte comment sa mère l'a éduqué. La qualité de l'écriture

Ce que j'aime moins : trop de métaphore tue la métaphore, j'ai parfois eu du mal à comprendre où l'autrice voulait en venir

Pour résumer

Dérangeant et original

Ma note

6,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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Difficile de se prononcer sur un tel ouvrage, tant Mâchoires, par ses thématiques, son style et ses personnages, ne semble s'inscrire dans aucun référentiel...
Le premier roman de Monica Ojeda met en scène une adolescente séquestrée au milieu de la forêt équatorienne par Miss Clara - une professeur de son lycée catholique privé, qui enseigne la littérature.

Les thématiques, pour commencer : une autopsie de la peur, de ses origines et de sa nature ; les creepypastas et les tréfonds les plus glauques de la culture internet ; la cruauté adolescente ; la monstruosité du corps qui se transforme à la puberté ; la féminité ; le rapport à la mère...Des sujets qui oscillent du grave au trivial, mais qui ont tous le point commun d'être terriblement contemporains, et qui inscrivent le roman dans notre époque, pour le meilleur et pour le pire.

Pour le pire, surtout. Dans cet ouvrage, tout, absolument tout, est terriblement morbide et dérangeant. L'autrice s'attarde longuement sur les détails les plus écoeurants, les plus organiques - ceux qui donnent la nausée. Les personnages, même les plus jeunes, même les plus innocents, se retrouvent transformés en monstres cruels, en hantises dérangeantes.

Extrêmement référencé - on évoque Lovecraft, Edgar Poe, Marie Shelley - le livre s'inscrit dans la tradition de l'horreur, et entend s'interroger sur le genre. A ce titre, une dissertation adressée à Miss Clara, qui fait l'objet d'un chapitre intense, semble refléter les intentions de l'autrice : c'est le manifeste du « dieu blanc », figure mystique qui hante le roman.

Pour ma part, cette dissertation aurait pu être suffisante, tant le roman m'a donné la nausée... J'ai achevé ma lecture avec un sentiment de dégoût et de malaise profond. Mais c'était probablement l'objectif.
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Merci à Babelio pour m'avoir fait découvrir cette auteure !
Roman paru aux éditions Gallimard dans la collection du monde entier, principale collection de littérature étrangère chez cette édition.
L'histoire commence avec la séquestration de Fernanda par son enseignante Miss Clara.
Fernanda est élève au collège-lycée Delta, High-school-for-girls avec ses amies Annalise, Fiorella, Natalia et Ximena. Elles mènent des expériences toujours plus dangeureuses dans une cabane isolée et ont pris leur professeure de lettres comme souffre-douleur.
Miss Clara, quant à elle, est anxieuse et reste hantée par la disparition de sa mère qu'elle prend pour modèle.
Dans ce roman, on suit donc les relations malsaines et les tourments de ces différentes figures féminines.
J'avais, auparavant, découvert brièvement Monica Ojeda grâce à un magazine mais je n'aurai peut-être pas lu son livre sans Babelio.
J'ai tout d'abord été sous le charme de l'histoire et de la couverture que je trouve magnifique mais mon avis est très mitigé.
Monica Ojeda écrit très bien mais j'avoue avoir eu du mal avec ses métaphores et phrases compliquées. Cependant, l'auteure arrive parfaitement à retranscrire les émotions. Mais les relations étant morbides, j'ai plutôt était dérangée par cet aspect.
L'expérience est désarmante avec des passages mystiques et une fin plutôt directe. Il y a une telle violence qui se dégage de ce roman qu'on ne peut en sortir indifférent. Il m'a d'ailleurs fallu du temps pour m'adapter au style de l'auteure et à cette atmosphère plutôt glauque. Et je dois bien dire que je m'attendais à autre chose.
Néanmoins, la rencontre avec l'auteure m'a permis de découvrir davantage son univers et son travail. Approche intéressante qui permet d'avoir un autre point de vue de l'histoire.
Très bon travail de la traductrice Alba-Marina Escalon et très belle illustration sur la couverture du livre : personnage féminin au regard mystique et aux couleurs vives, tiges épineuses et grisâtre en arrière-plan. le tout nous laisse deviner une atmosphère plutôt sordide etinquiétante.
C'est une lecture qui m'a permis de sortir de ma zone de confort mais que je ne retenterai pas pour le moment en tout cas.


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