Delirium, Tome 2 : Pandemonium

Après avoir lu le premier tome, je me suis littéralement jetée sur Pandemonium qui est aussi parfait que le précédent. J'ai dévoré ce livre en une journée, comme le premier d'ailleurs. Une suite qui s'est avérée plus attractive et plus attachante que le tome 1 ! L'auteur a toujours une plume aussi belle, descriptive et imagée.

Ce deuxième tome est légèrement diffèrent du premier. J'aimerais tout d'abord évoquer le personnage de Lena qui a radicalement changé ! L'ancienne Lena est morte, dans ce monde sans amour ni libertés, sans aucun sentiment, ce monde tellement révoltant. Ici, la jeune femme s'endurcit très vite et devient quelqu'un de complètement différent. Jamais je n'aurai pu imaginer qu'elle puisse devenir aussi forte et révoltée !
Il y aussi l'alternance avant/maintenant que j'ai réellement appréciée car elle donne beaucoup de dynamisme à l'histoire :

L'histoire d' "Avant "se passe juste après que Lena ait franchi la Frontière. On la suit dans son parcours, au bord du gouffre, tant psychologiquement que physiquement, luttant, pour survivre dans la Nature, s'habituant, se battant, se faisant une place au sein de sa nouvelle vie. Pleurant intérieurement Alex. Nous partageons ses peines, ses joies et ses incertitudes. Nous nous forgeons avec elle. Nous découvrons de nouveaux personnages, aussi attachants que sympathiques. Raven, le leader, l'intrépide, le modèle, solide. Tack, le bras droit de Raven, aussi mystérieux qu'incompréhensible, Blue, petite, fragile mais si forte... Hunter, le nouveau meilleur ami...toujours là pour les autres. Et d'autres encore....Auprès de ces nouvelles personnes, Lena apprend à se reconstruire et à devenir une véritable combattante.

"Maintenant" projette Lena en pleine mission d'infiltration au coeur même de New York. l'APASD (Association pour une Amérique sans Deliria) où son dirigeant, Thomas Fineman, prend de plus en plus d'ampleur. Et notamment grâce à l'implication de son fils, Julian qui accepte de subir le Protocole malgré les risques mortels. Mais durant une manifestation qui tourne mal, Lena et Julian sont enlevés.
Julian Fineman, LE héros masculin de Pandemonium. Conditionné depuis son enfance à craindre la maladie, le deliria, Julian est un personnage intéressant (moins fascinant qu'Alex). Sous son masque, il cache de nombreuses qualités telles que la bonté, la curiosité, le courage, l'empathie...
Pendant leur enfermement, un lien va se tisser entre nos deux protagonistes. Et oui, Lauren Oliver laisse les sentiments monter peu à peu, renforçant la crédibilité et la beauté de leur histoire.

Pandemonium est remarquable. L'auteur dose tous les éléments à la perfection. le personnage de Lena, celui de Julian, la Résistance, la rébellion, la romance, rien n'est exclu. Elle sait nous tenir captivés tout au long de la lecture. C'est un livre bourré de sentiments et d'émotion. Lauren Oliver me laisse encore une fois retournée à la fin de ce tome, exactement comme le premier. Sauf que, pour le premier, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps mais là, je frôle la crise d'hystérie. En bref, un second livre à la hauteur du premier, toujours aussi transcendent.

A la fin du premier tome, nous avions laissé Lena perdue dans la nature après son évasion spectaculaire de Portland. Cette évasion dont elle avait rêvée s'est vite transformée en cauchemar. Elle se retrouve seule dans la nature, seule sans savoir ou aller, seule sans Alex qui n'a pas pu s'échapper. Est-il encore en vie ? C'est peu probable au vu de ses blessures.
Quand exténuée Lena s'effondre, elle croit enfin sa dernière heure arrivée. Mais une communauté d'Invalides la recueille, et elle va devoir apprendre à continuer à vivre.

Le premier tome m'avait ravi. Il laissait la part belle à la découverte de l'univers et à l'histoire d'amour entre Alex et notre héroïne. le deuxième est beaucoup plus noir. On y retrouve une Lena qui a perdu ses repères, qui ne sait plus si elle doit vivre. Ce tome n'est ni plus ni moins que son combat pour continuer à vivre et à rêver.

« le chagrin est une noyade, un ensevelissement. Je m'enfonce dans une eau couleur de terre retournée. Chaque respiration m'étouffe. Il n'y a ni rebord ni paroi où planter les ongles. Rien d'autre à faire que lâcher prise.

Lâcher prise. S'abandonner au poids qui pèse sur tout mon corps et me comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n'y a pas d'autre destination. Il y a que le goût du métal, l'écho du passé et des jours qui ressemblent aux ténèbres.»

Pandemonium est un roman qui vous prend aux tripes. L'auteur nous présente son histoire par une alternance de chapitres "Avant" et "Maintenant". Dans le "Avant", on va suivre Lena dans la nature. On découvre comment elle s'adapte à cet univers hostile qu'elle n'aurait jamais imaginé affronter sans son grand amour Alex. On y rencontre de nouveaux personnages : Raven, le leader du groupe, la femme forte qui va bousculer Lena pour lui faire reprendre le dessus, mais également Tack, le bras droit et compagnon de Raven, ou encore Blue, une jeune fille chétive et attachante.
On nous montre une Lena brisée. On souffre avec elle puis on la voit peu à peu reprendre le dessus.

« - On peut construire n'importe quoi à partir de rien, ou presque.
En prononçant ces mots, je me souviens soudain que Raven m'a tenu à peu près le même discours lorsqu'ils m'ont recueillie, après mon évasion, lorsque j'étais faible et malade, que j'hésitais entre la vie et la mort. C'était il y a six mois. Une éternité. Une vague de tristesse me submerge subitement au souvenir des horizons dont nous nous détournons, des gens que nous abandonnons, des parts de soi que nous empilons telles des poupées russes pour finir par les enterrer complètement.»

Le "Maintenant" raconte le combat de Lena au sein de la résistance. Elle est retournée en ville, à Manhattan. Sa mission est de surveiller l'APASD (Association pour une Amérique sans Deliria). Cette organisation gagne en puissance et milite pour une extermination des Invalides. Lena assiste à ses réunions, surveille son dirigeant Thomas Fineman et son fils Julian. Mais lors d'une réunion Lena et Julian sont enlevés. le père de Julian a fait de lui le symbole de son combat contre les Invalides. On s'attendrait à les voir s'étriper. Mais la détention les rapproche. Ils ont beaucoup en commun. Alex avait ouvert les yeux à Lena. C'est maintenant au tour de Lena d'en faire autant avec Julian. Elle va lui montrer la vérité sur le monde qui l'entoure. Cette relation va lui permettre de se retrouver, de se rappeler qui elle était avant de perdre Alex. L'auteur nous montre la jeune fille aux prises avec ses démons et nous pousse à réfléchir sur le deuil, la vengeance et la perte de repères.

« le hululement strident d'une chouette déchire la tombée de la nuit, telle une alarme lointaine. A cet instant précis, je suis frappée d'une certitude, comme un mur de béton érigé en moi. Ce n'est pas ce dont je rêvais. Ce n'est pas pour cette raison que je suis venue dans la nature ; Alex ne m'a pas emmenée ici pour tourner le dos aux personnes chères à mon coeur, les enterrer et me construire une carapace d'indifférence sur leurs cadavres, à l'instar de Raven. Ce sont les zombies qui font ça. Pas moi. J'ai livré trop de choses à la décomposition. J'ai suffisamment renoncé.»

Dans ce tome, vous en apprendrez encore plus sur les rouages du système. On découvre les différentes parties sous un jour nouveau pas toujours très reluisant. La colère est souvent mauvaise conseillère.
Petit bémol, je trouve le tout dernier rebondissement assez prévisible. J'espère que cet événement ne fera pas du dernier tome une "simple histoire de choix". A suivre...

Pour conclure, Pandemonium est la digne suite de Délirium. Entre réflexion et sentiments, cette série dystopique ne vous décevra pas. Je vous la conseille chaudement.

Note : 7,5/10

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Lena est passée de l'autre côté, laissant derrière elle celui pour qui elle a renoncé à la vie monotone et indolore que lui promettait le Protocole, sorte de lobotomie sélective destinée à endormir toute émotion, positive ou négative.

Le récit fait alterner adroitement deux périodes, AVANT, l'histoire de la découverte de la vie dans la Nature, dans un dénuement total, et où le mot-clé conditionnant la survie est la solidarité, et MAINTENANT, où l'on retrouve Lena à Brooklyn, chargée d'une mission dirigée contre l'APASD, association pour une Amérique sans deliria.

Le rythme de la narration est ici effréné, sans pitié pour le lecteur, dont la vigilance est maintenue en haleine sans répit. Les chapitres se succèdent, tous plus spectaculaires les uns que les autres, dans un style très efficace, mais non dénués de poésie, servis par une écriture très maîtrisée et une superbe traduction.

Le résultat ne se fait pas attendre, merci à la technologie qui permet d'accéder sans délai, jour ouvré ou pas, à peine la dernière ligne parcourue (et dans ce cas précis, elle est particulièrement intense) à la suite de la trilogie.
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Le premier tome de la série Délirium m'avait laissé de jolies impressions ! Il m'était en place l'univers et nous offrait une magnifique histoire d'amour entre Lena et Alex. Il y avait peu d'action mais le livre m'avait séduit. de plus, j'avais découvert une plume magnifique, celle de Lauren Oliver !

C'est donc sans hésitation que dans le mois qui suivit la sortie du tome 2, je me suis ruée en librairie pour me le procurer !
Après quelques lectures d'avis sur ce tome 2, plus ou moins déçu, j'ai enfin décidé d'attaquer ma lecture. Et je n'ai absolument pas regretté ! J'ai même préféré ce tome à son prédécesseur, nous retrouvons les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du tome 1, un univers captivant, une plume ensorcelante, des protagonistes bien fouillés et attachants... et le petit plus, ce qui me manquait donc dans le tome 1 : L'action !

Nous retrouvons Lena dans la Nature, sans Alex. le livre est divisé en deux récits, « Avant » qui correspond à la période juste après l'évasion de Lena et donc de ses premiers pas dans la Nature en tant qu'Invalide. Elle rencontre d'autres Invalides, une vingtaine, qui vivent en communauté et dont Raven, la jeune femme qui a sauvé Lena juste après son passage dans la Nature, est la dirigeante.
Dans « Maintenant » Lena est devenue une vraie résistante et participe activement. Elle a une mission, elle doit espionner le fils du président de l'APASD (Association pour une Amérique sans délirium) qui se nomme Julian.

Quel plaisir de retrouver Lena ! Cette dernière a changé, elle est plus forte, plus déterminée, une rage contre sa société ne cesse de croître en elle. Après les obstacles qu'elle a surmontée nous retrouvons une Lena plus mûre et plus endurcit, toutes ses illusions d'enfances se sont envolées quand elle a découvert l'amour. le retour en arrière est impossible, Lena a mis derrière elle son passé et marche droit devant elle désormais.
La jeune fille a du courage et n'hésite pas à dire quand elle n'est pas d'accord avec quelqu'un, elle prend du caractère et j'ai adoré cela ! Cette Lena plus combative m'a charmée.

Quand Lena arrive dans la Nature elle fait donc connaissance d'un groupe d'une vingtaine de personnes. Malheureusement très peu de ces dernières ont été développés, on remarque cependant Raven et puis Tack un peu. Raven est un peu la « directrice » du groupe. C'est une jeune femme dévouée, qui fait tout pour que la colonie puisse vivre correctement. Elle peut se montrer dure avec Lena tout comme se montrer tendre, ce personnage a un passé lourd dont les vestiges nous viennent au compte-gouttes.

Un autre personnage important du roman est Julian. Certains n'ont pas apprécié ce protagoniste, trop nostalgique d'Alex peut être, mais j'ai réussi à m'attacher à lui, à le découvrir et à l'apprécier.
Quand Lena et lui sont ensembles, on voit la naissance d'une relation, d'une équipe ! On va voir évoluer les pensées de Julian sur cette société dont il a toujours cru bêtement tout ce que l'on racontait. Il n'a rien avoir avec Alex, ce dernier reste d'ailleurs présent dans les pensées de Lena. Julian est juste aveuglé par tous les mensonges qu'il a gobé depuis sa plus tendre enfance, il est comme Lena quand cette dernière a découvert Alex, naïf.
L'évolution de leur relation est passionnante et touchante.

Côté intrigue, comme je l'ai dit plus haut, nous avons le droit à beaucoup plus d'actions ! J'ai sur-adoré ! le récit est mieux construit et ne contient plus de longueur. Nous sommes happés par l'histoire, avides d'émotions, dépendants, atteint du syndrome « Allez je tourne encore une page ». Addictif, oui, ce roman l'est énormément ! Quelque soit la situation, Avant ou Maintenant, leurs évolutions parsemées d'embûches sont saisissantes et haletantes !
L'univers de Lauren Oliver est toujours aussi envoûtant et subjuguant.

Et puis la plume de l'auteure....Ouaw ! Magnifique une fois de plus ! A travers ses phrases Lauren Oliver nous fait réfléchir, elle saisit nos pensées à l'aide de quelques mots subliment tournés.
J'ai eu une boule dans le ventre à certains passages du livre tellement j'étais en transe avec Lena.

Les chapitres ne sont cependant pas très bien égalisés ^^ oui oui le dernier fait plus de 70 pages ^^
Mais bon Lauren nous offre des protagonistes forts et travaillés avec un univers palpitant retranscrits à travers une écriture sensationnelle, les pages se laissent tourner d'elles-mêmes...

Je lui reproche néanmoins quelque chose de très grave, d'inhumain, d'affreux, c'est inimaginable d'écrire des chose pareilles, cela devrait être formellement interdit !
Vous vous demandez de quoi je veux parler ? Vous vous dites mince c'est quoi le problème ?
Le problème c'est cette abominable fin que l'auteure nous sert comme ça dans les dernières lignes !!! Mais mon Dieu attendre printemps 2013 pour Délirium, tome 3 mais c'est impossible !!!! Je veux la suite tout de suite. Maintenant.

Pour résumé, ce roman m'a complètement ensorcelé, il est pour moi plus performant que son papa, le tome 1. Ce n'est pas un coup de coeur mais ce n'est pas passé loin. le message de Lauren Oliver sur l'amour est de toute beauté. Un univers captivant, des personnages uniques et attachants, un récit envoûtant le tout articulé par une plume sensationnelle, Délirium est l'un de ces romans à ne pas passer à côté !

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Nous découvrons une nouvelle Lena mais sans Alex, une Lena différente, mais qui nous donne envie de lire la suite et découvrir ce nouvel univers; La Nature.
Quel choc ! J'attendais beaucoup de ce livre oui, mais à ce point ! Waouh ! J'ai été transporté !
Tout d'abord, il faut savoir que le livre est composé de plusieurs chapitres alternés "avant" et "maintenant", au début cela m'a un peu dérangé car c'était assez dur de s'y retrouver.. Mais au fil des pages, j'ai trouvé ce procédé très original. Il nous permet de tout voir, de tout savoir (enfin ce que nous devons savoir ahah) et de découvrir plein de nouveaux personnages qui donnent de la pêche au roman.
L' écriture de Lauren Oliver est toujours aussi fluide et ensorcelante et les pages défilent à une vitesse phénoménale Et puis, le moment tant redouté arrive THE END ! Ahhhh ! Que de désespoir ! J'ai cru pleurer, me fracasser la tête contre le mur, sauter par dessus ma fenêtre en lisant la dernière page et du coup je me suis dépêcher d'acheter le tome 3 qui vient tout juste de sortir. Et pour le coup, je me demande comment Lauren Oliver va arriver à se sortir de ce pétrin et je lui souhaite bien du courage...
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Pandemonium la suite la tant attendu suite de Delirium de Lauren Oliver est aussi captivante que le premier tome avec encore une autre fin qui nous laisse à bout de souffle.

L'histoire commence à peu près où c'était arrêté Delirium, Lena cours dans les bois, en essayant de trouver la sécurité et des gens pour l'aider à survivre de l'autre côté du mur. Lena vit dans une société qui croit que l'amour est une maladie et qu'ils sont tous obligés d'être guéri. Quand Lena rencontre Alex toute sa vie et tout ce qu'elle savait commencer à changer jusqu'au jour où ils ont couru, le jour où ils sont fait le choix de quitter leur vie et de partir vivre de l'autre coté du mur. Pour pouvoir vivre librement et être capable de vivre leur amour dans la Nature comme des Invalides.

Au début, ce livre était un peu confus, avec une alternance des chapitres où on se trouve maintenant et avant, une période où Lena se trouve dans la Nature. J'ai vraiment beaucoup aimé cet aspect, j'aime pas beaucoup en général une alternance de chapitre de ce genre, on en change rapidement sans le moindre problème.

Nous avons la chance de pouvoir voir l'ancienne Lena que nous avons rencontré, de voir comment elle a évoluée, comment elle fait face aux choses sans Alex... des choses qu'elle n'avait jamais pensées. Grace à Avant nous voyons ses luttes dans la Nature et ses pensées nous montrent à quel point Lena ne savait pas à quoi s'attendre. Et dans le Maintenant on voit vraiment bien qu'elle à totalement changée. Toutefois la Lena que nous avons appris à aimer de Delirium est toujours là. Elle devient plus forte, s'adapte à sa nouvelle vie, à ses environs.

Quelques-uns des nouveaux personnages dans ce tome sont "dur", certains à cause des circonstances, d'autre parce qu'ils y sont nés, ou encore en raison de leur choix personnels et les raisons pour lesquelles ils ont fuit de l'autre côté de la clôture. Pourtant, ils ont tous contribué à changer Lena en qui elle est maintenant, et je souhaite qu'à leur tour ils changeront aussi.

Dans la partie " Maintenant" de l'histoire Lena est à New-York, sont travail au sein de la résistance est de surveiller Julian, le fils de l'APASD (Association pour une Amérique sans Delirium). L'histoire passe tellement vite qu'en un clin d'oeil on se retrouve à la fin du livre.
J'ai du relire la dernière page une dizaine de fois, pour m'assurer que ce qui est écrit, c'est vraiment passé. Je me demande juste comment Lauren Oliver peur nous refaire une fin comme ça ? Après avoir été totalement fascinée par la plume de l'auteur je me demande comment je pourrais attendre encore un ans avant de pouvoir replonger dans cet univers et enfin savoir le fin mot de l'histoire.

Ce sont deux livres, ... les deux premiers d'une trilogie dont il ne faut absolument pas passer à côté. Les personnages sont attachants, ils prennent une place dans votre coeur et votre esprit pendant un certain moment.

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Histoire de me remettre dans l'ambiance et de le chroniquer, j'ai relu le tome 1 le mois dernier. J'étais donc au taquet, prête à rempiler dans l'univers de Lauren Oliver.
J'avais différentes attentes pour ce deuxième tome :
- Tout d'abord, je voulais que Lena retrouve sa mère.
- Ensuite, qu'elle intègre la résistance et y prenne vraiment part.
- Et enfin, qu'elle cherche Alex et qu'il face son grand retour à la fin du roman.

Il n'y aura finalement qu'une demi-partie de mes attentes qui se réalise dans ce tome… et c'est tant mieux. Mes aspirations semblent bien terre à terre comparé à ce que nous concocte l'auteur.

J'ai été surprise. Carrément surprise. Rien- ou presque- de ce à quoi je m'attendais n'arrive. Et c'est en cela que ce roman est une bouffée d'originalité. J'ai adoré cet aspect inattendu qui m'a laissé sur le derrière.

Le récit est construit sur un système binaire :
- « Avant » renvoie à la période de la fuite de Lena de Portland et à son intégration dans la résistance.
- « Maintenant » renvoie au début de sa première mission d'infiltration.

La partie « avant » m'a ennuyée la plupart du temps. Il n'y a que quelques moments qui m'ont touchée. Mais dans l'ensemble, ces passages ne nous apprennent pas grand chose.
La partie « maintenant », par contre, était palpitante, déroutante et inattendue. On sent une véritable évolution des personnages et leur implication dans les évènements captive sans mal les lecteurs. le rythme est effréné si bien que j'en suis même venue à sauter des passages d' « avant » pour arriver plus vite au « maintenant ». On a sans cesse envie de connaître l'issue de l'intrigue, voir comment les personnages vont se sortir de ces situations pour le moins compliquées. le style de l'auteur, toujours aussi vif et direct, renforce encore plus cette impression. On est véritablement entrainé par l'histoire.

J'ai eu un gros coup de coeur pour la fin et tout particulièrement les deux dernières pages. La chute de l'intrigue en elle-même est déjà très originale mais j'avoue que, quand j'ai lu la toute fin du livre, j'ai cru que mon coeur allait arrêter de battre. Je suis aux anges !

Les personnages changent du tout au tout. Seule Lena reste fidèle au poste, les autres sont totalement absents.
Nous apprenons donc à connaître les Invalides auxquels elle se joint : Raven, Tack, Blue, …
Ceux-ci ne m'ont pas marqués. Je ne les ai pas trouvés attachants excepté lors de la fameuse scène déchirante que j'appellerai tout simplement « baby Blues ». Dans ce passage, nous en découvrons plus sur le passé de Raven et de Blue et la chute finale est horrible. (J'en mets l'extrait le plus significatif à la fin de la chronique : ceux qui ne l'ont pas lu, abstenez-vous !!)
C'est Julian Fineman qui, du côté « maintenant », sort véritablement son épingle du jeu. Il est le fils du président de l'APSD (association pour une Amérique sans Delirium – ça veut tout dire = dégénérés) et supporte donc la charge de fils modèle et dévoué à la lutte anti-deliria. Il m'a séduite par sa capacité à évoluer, à remettre en cause tout ce qu'on lui a toujours appris alors que c'était le dernier personnage dont on pouvait s'attendre à ce qu'il se rebelle contre l'ordre établi.

Euh… Team Julian ?


Il ne m'aura fallu qu'un après-midi pour dévorer Pandomium. A mon grand regret, c'est déjà fini. Surtout, surtout, surtout, ne faîtes pas la même erreur que moi : lire les deux dernières pages avant d'avoir commencé le roman : je vous jure, ça casse tout ! (J'ai quand même été largement surprise, hein ?!)

J'avoue que je n'ai gardé que peu de souvenirs du t.1, je l'ai lu il y a assez longtemps! J'ai donc eu du mal à me remettre dedans mais au final, il m'a laissé un excellent souvenir!

Nous retrouvons Lena a la fin du t.1, brisée, et il y a la sépartion, un chapitre dans le "maintenant" et un dans "l'avant", ce qui au début, assez destabilisant mais finalement c'est très bien comme cela même si évidemment, les coupures se font aux moments d'actions!

On voit Lena se reconstruire petit à petit et j'ai bien aimé la relation qui s'est construit dans la mission du "mainteant"!

La chute était sepctaculaire meme si je trouve que la réaction est un peu exagéré vu les circonstances...

Vous l'aurez compris je suis plutot #TeamJulian^^
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"Pas déjà terminé ?" C'est la première chose que je me suis dite lorsque j'ai tourné la dernière page de ce livre. Franchement, j'aurais voulu qu'il dure encore une bonne centaine de pages. La fin nous laisse (encore une fois) totalement sans mots ! Impossible de savoir ce qui va se passer dans le prochain tome, et heureusement que je l'ai en ma possession, car je ne pourrai pas attendre bien longtemps avant de lire la suite !

J'en attendais beaucoup de ce deuxième tome, car le premier m'avait tout simplement séduite, et je n'ai pas été déçue. J'avais un peu peur de me lancer : le dernier chapitre contenant plus de 80 pages, la peur de ne plus retrouver certains personnages... mais tout cela n'avait plus aucune importance une fois ma lecture entamée. Même si ce deuxième tome est extrêmement différent du premier, il nous fait découvrir une toute autre partie du monde de Lena : la Nature. le livre est également divisé d'une toute nouvelle façon, il y a la partie Avant, soit la vie de Lena avant qu'elle rejoigne la résistance, et la partie Maintenant, qui elle montre la vie de Lena alors qu'elle fait partie de la résistance.

On découvre plusieurs nouveaux personnages dans ce tome, dont Julian. Ce dernier est le fils du représentant de l'APASD, soit l'Association Pour une Amérique Sans Deliria. Autant vous dire tout de suite que dès le départ, lui et Lena sont de camps différents. Mais Lena a pour mission de le surveiller, mais lors du début de sa mission, tout se complique : ils se font enlever et se retrouvent confinés ensemble dans une pièce où ils apprendront à se connaître. Je vais être honnête : avant même d'avoir débuté ce livre, j'étais persuadée que j'allais détester ce personnage. Je me disais qu'il n'était pas du bon camp et qu'il allait finir par faire du mal à Lena, à prendre la place d'Alex... Mais je m'étais trompée. Car j'ai beaucoup aimé ce personnage. On découvre bien des choses sur lui, et on en vient vraiment à être touché par lui, par sa sensibilité... J'ai été agréablement surprise.

Franchement, ce tome est vraiment bourré d'action. J'étais accrochée au livre, je ne voulais plus détacher mes yeux des mots, je n'ai pas eu le temps de souffler. J'en attends donc énormément du troisième tome, car le suspense de la fin est insoutenable et je veux connaître le fin mot de cette histoire ! Je vous recommande fortement cette saga, elle est géniale. Il est extrêmement rare que deux tomes d'une même série se retrouvent dans mes coups de coeur, c'est donc signe que c'est l'une des meilleures séries dystopiques que j'ai lues jusqu'à présent !

Une suite remarquable qui comble mes attentes suite à la (délicieuse) découverte du tome 1.
J'ai dévoré ce Pandemonium, le coeur palpitant d'émotion.

Une constante :

une prose puissante et intense, aux métaphores magnifiques, qui sait capter les vibrations d'un être humain comme une toile d'araignée recueille les gouttes de pluie et de rosée. L'écriture de la saga Délirium est à l'image de la deliria nervosa : une drogue qui plonge dans votre coeur au point que vous ne pouvez vous en passer.

Une grande originalité dans la conception et la construction du scénario :

l'alternance des chapitres entre "Avant" représentant la suite immédiate du tome 1, lorsque Léna intègre la Nature, et "Maintenant", représentant la mission que la ''nouvelle" Léna se voit confier au sein de l'ASPASD, confère au roman un rythme trépidant et une construction intelligente qui renvoie en miroir les deux aspects de la vie de Léna.

L'intrigue a su prendre un virage complètement différent par rapport au tome 1, offrant une totale nouveauté de scénario, un renouvellement de personnages, empêchant tout effet d'ennui ou de déjà vu.....

L'évolution du personnage de Léna est cohérente par rapport au Délirium 1 et nous suivons pas à pas sa transformation, sa métamorphose, mais aussi ses tourments et ses sentiments, dépeints avec une netteté saisissante.
Léna est un des personnages féminins des récentes dystopies les plus attachants, les plus émouvants.....

Et la fin, percutante , ne peut que nous mettre au supplice d'attendre la lecture du tome 3, Requiem.

Une totale réussite, un vrai bonheur à lire......