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3,29

sur 281 notes
Une critique de principe sur un bouquin qui ne vaut pas tripette mais surtout sur le fait qu'il soit primé.
Prix Quai des Orfèvres 2016 attribué paraît-il en petit comité restreint par manque de jury suite aux attentats du 13 novembre 2015 et ma foi c'est bien dommage car on sent la récompense des bons et loyaux services de l' ancien commandant de police Lionel Olivier, par les copains.
Pourquoi je dis ça?
Eh bien, ce prix est sensé récompenser une qualité littéraire, honnêtement je l'ai sincèrement cherché mais ne l'ai pas trouvée, c'est une écriture pressée, sans style défini qui peut éventuellement convenir à un fonctionnaire de police qui veut se faire mousser. .
Ensuite les jurys regardent «l'exactitude matérielle des détails» et là c'est à se pisser dessus de rire.
Enfin il détermine le degré de réalisme, là par contre, rien à dire mais il y a quand même matière à réflexion.
Et donc pour la réflexion.
Bravo pour les exploits gastronomiques.
A Lens des «andouilles», et je ne parle pas des bourrins... (sic je reprend sans vergogne la bonne blague du Commandant), et à «la tour de Montlhéry» (c'est Denise qui a du être être contente pour la pub en 2015) petit sauté de lentilles aux saucisses de Montbéliard, des raies aux câpres, têtes de veau, pieds de porc, rognons en sauce onglet de boeuf mais curieusement pas de fricassée de poulet: les keufs sont protéiniques et sanguins. Toutefois je leur conseille des féculents à indice glycémique bas, des sucres lents pour les journées à rallonge et de laisser tomber les tonneaux de Brouillys et autres cognacs à profusion On imagine ensuite la conduite avec gyrophare pour les urgences: pas bon tout ça! Mieux vaudrait une bonne boisson apaisante à la camomille et à l'orange.
Bravo encore pour le réalisme des échanges d'amitié inter-police de cadeaux: maillots de foot et chants de supporters. Là on parle de Lens.
«Au nord, c'étaient les corons
...
Les hommes des mineurs de fond»*
Bravo! Si certains policiers ont des références littéraires apparemment au 36 et avec Lionel Olivier on est plutôt «rase-moquette» mais convivial et c'est rassurant.
Ah les bourrins! Les branquignoles de l'équipe
Ah les présumés innocents ils sont bien malmenés et j'ai même cru que les bourrins allaient mettre au trou, pour le meurtre, un présumé coupable qui étaient incarcéré au moment des faits. Si. Si Il l'a échappé bel le bougre car en plus il répond derrière ses barreaux !
Pour le réalisme toujours bonjour la politesse avec les prévenus coupables qui s'ignorent et qu'on incarcère car ils ont forcement quelque chose à se reprocher, pensez donc des pédés et des gouines, si c'est pas le cas on va trouver...
Ah tous ces pervers homosexuels qui ont des pratiques innommables.
Ah les remarques politiquement correctes du bon commandant Olivier qui qualifie de « société libertaire» la dépravation de quelques dégénérés psychopathes de surcroît homos mais en plus gays et lesbiennes sataniques et qui dans le même temps compare le 36 à un «phalanstère de l'amitié»: il a une notion assez confuse de l'utopisme politique et mélangerait sans distinction hôtel de police et le familistère, hôtel coopératif utopique d'ailleurs les keufs c'est une grande famille. bizarre! Bizarre!
Note: dans le fond il n' a pas tord car Fourier a imaginé un «trottoir à zèbres» et ceux-ci comme les bourrins sont des équins, bien que, notons-le quand même, l'appellation de «drôle de zèbre» soit plutôt utilisée par les bourrins pour qualifier une personne suspecte.
Oui c'est vrai c'est un roman et donc une fiction mais ce qui me chagrine c'est qu'il ait été primé pour son réalisme et donc c'est caricatural et plutôt effrayant si c'est vrai.
Roman de gare et mauvais

* Pierre Bachelet (qu'on aime bien)"Les Corons"
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SYMPA


Lionel Olivier nous plonge en pleine immersion au "36" avec cette enquête diligentée par le commandant Fergeac.

Suite à la découverte du corps d'une jeune fille retrouvée nue et étranglée dans le coffre d'une voiture, le commandant et son équipe vont mener de front cette enquête et percer le fin mot de l'histoire...

Dans un style fluide et vif, l'auteur nous happe dès les premières pages.

Certes, le dénouement n'est pas développé voire creusé et les révélations du meurtrier arrivent trop rapidement pour moi mais cela n'a pas altéré ma lecture.

A l'inverse, j'ai beaucoup aimé l'ambiance de cette brigade à laquelle on s'attache.

Un polar que j'ai trouvé agréable et qui se lit rapidement.

A découvrir donc pour vous faire votre propre avis !





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Le cadavre d'une adolescente est retrouvée dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière mais le propriétaire est vite innocenté car il était en prison. L'enquête remonte jusqu'à l'amie de la victime qui a elle aussi disparue. Comme toujours pour les" prix du quai des orfèvres", je trouve que les livres mériteraient d'être un peu plus longs pour mieux étayer les personnages. Ici, il y en a vraiment beaucoup et on s'y perd vraiment. Dans ces livres, on a également l'impression que la procédure prend le pas sur l'enquête elle même d'où un sentiment mitigé en fin de lecture.
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Une jeune fille est retrouvée dans le coffre d'une voiture, étranglée. C'est le début d'une enquête pour la brigade criminelle du 36. Des parents qui ne disent peut-être pas tout, des regroupements à faire sur les déplacements de nombreux suspects, des histoires de moeurs, c'est un roman avec lequel on ne s'ennuie pas.
Écrit en 2015, il est assez flagrant de voir comment l'homosexualité était traitée à l'époque. Je ne suis pas pour les exagérations woke d'aujourd'hui, mais dans le roman, sous couvert d'être tolérant, c'est un peu limite quand même. En dehors de ça, l'histoire est très rythmée, le scénario tient debout et c'est un bon polar, sans prise de tête, bien écrit et efficace.
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Le cadavre d'une adolescente est découvert dans le coffre d'une voiture dans le parking d'un cimetière.
La police identifie rapidement le propriétaire du véhicule, mais il a un alibi en béton : il est incarcéré en préventive. Ses amis sont interpelés, mais aucun aveu ni aucune preuve ne viennent étayer les soupçons.
Lorsque la victime est identifiée, on découvre qu'elle devait passer une semaine de vacances chez une amie, qui elle aussi a disparu...

Comme souvent, dans les Prix du Quai des orfèvres, la procédure prime sur le suspens. Des suspects sont identifiés, puis plus ou moins innocentés. D'autres apparaissent. Et c'est à l'issue d'un long et minutieux travail d'enquête et de vérification des indices que le ou les coupables sont identifiés.
Cet opus n'échappe pas à la règle, mais je dois reconnaître que c'est bien amené, les rebondissements de l'intrigue entretenant l'intérêt du lecteur. Une agréable surprise, donc.
Les personnages sont intéressants : l'équipe de policiers et son chef, avec leurs manies et leurs failles ; les victimes et leur entourage, avec leurs marqueurs sociologiques ; seuls les premiers suspects paraissent un peu trop caricaturaux.
L'écriture est fluide, sans fioritures ou effets de style inutiles. le récit est dynamique, à l'image de l'intrigue. La lecture est facile, et on ne s'ennuie pas.

"Le crime était signé" n'est certainement pas le polar de l'année 2016, mail il procure un bon moment de lecture.


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui met en évidence l'esprit d'équipe des enquêteurs ainsi que les espoirs et déceptions des équipes de terrain, avec une belle description du ressenti quand une enquête se termine avec les escrocs sous les verrous. A lire
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J'ai uniquement lu 60 pages. Je n'ai pas pu aller au delà et cela m'arrive rarement, voire jamais. C'est dire! Accro aux romans policiers, j'ai trouvé les personnages caricaturaux, sans profondeur. Une écriture à laquelle je n'accroche pas du tout, simpliste, des dialogues qui sonnent creux. Je ne comprends pas comment ce livre a pu recevoir le prix quai des Orfèvres...
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Trop de noms propres au début ; on s'y perd un peu ! Il s'agit d'un bon travail d'équipe qui va mener à la résolution de cette enquête.
Un roman qui a obtenu le Prix du quai des Orfèvres 2016, à juste titre, selon moi : pas un chef-d'oeuvre, comme généralement dans cette série, mais un roman réussi ; on passe un bon moment.
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Pour un roman "quai des orfèvres", je le trouve plutôt bien pensé, bien ficelé et bien écrit.
C'est le genre de polar "classique" pour lequel on "connait" la suite et presque la fin.
Néanmoins, il y a un suspens dans lequel on rentre assez facilement.
Ce roman se lit très bien sans "s'étouffer" ou s'ennuyer.
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C'est Un bon roman policier. Prix quai des orfèvres.
La nostalgie du "36" est présente. Les caractères sont esquissés. La virile camaraderie est détaillée, même si une femme est présente sans être particulièrement marquante..
Le suspense est maintenu presque jusqu'au bout.
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