A la base de ces nombreux récits de zombies marqués par le chiffre 28, il y a évidemment le film de Danny Boyle et sa suite réalisée par Juan Carlos Fresnadillo. Mais, entre-temps, le virus à également contaminé le neuvième art. Il y a tout d'abord ce tome de Panini, consacré à la genèse de cette infection qui sévit au Royaume-Uni, et ensuite, une saga qui vient de sortir chez Delcourt et qui fait le lien entre les deux premiers longs métrages, « 28 jours p
lus tard » et « 28 semaines p
lus tard ». Bref, plusieurs histoires qui permettront aux amateurs du genre de patienter en attendant la sortie d'un troisième volet cinématographique qui commence tout doucement à se faire attendre.
Si la saga de Delcourt semble prometteuse, ce one-shot de Panini n'est par contre vraiment pas terrible. Déjà, au niveau du scénario, ça ne déborde pas d'originalité. Deux scientifiques qui font joujou avec un virus, des expériences qui partent en couille, un singe contaminé qui s'échappe et une belle contamination à grande échelle qui devient incontrôlable ! Franchement, au niveau de l'originalité, il faudra repasser. Alors certes, le film conservait beaucoup de zones d'ombre concernant l'origine du fléau, mais quitte à se voir servir une genèse aussi banale, je préfère encore ne rien savoir du tout.
De plus, au niveau du graphisme, les quatre épisodes scénarisés par
Steve Niles, ne sont pas dessinés par le même auteur. Si j'ai bien aimé le dessin du troisième épisode, j'ai trouvé celui du deuxième assez mauvais et trop différent du reste de l'album.
Bref, un scénario banal et un tome sans unité graphique !