Et moi, je vis toujours

J'abandonne ce livre à quelques chapitres de la fin. Mais quel ennui ! Je ne comprends ni l'intérêt ni l'ambition de ce "roman", qui ressemble à un étalage prétentieux de culture générale.

L'auteur choisit de mentionner certains événements plutôt que d'autres sans que l'on ne comprenne vraiment pourquoi. Les femmes ont à peine leur place , les cultures découvertes sur le Nouveau Continent ont le droit à 2 phrases sur un livre prétendant raconter L Histoire. On se retrouve avec un traitement TRES classique de l'Histoire, qui préfère les évènements, la surface de l'Histoire plutôt que de s'intéresser aux mouvements de fond d'une société.

On n'en finit pas avec d'immenses énumérations de personnes célèbres... Bref ennuyeux, prétentieux et très partiel !

"Et moi, je vis toujours" : le livre de trop de Jean d'Ormesson ?

Avant de nous quitter, notre Académicien préféré dresse la longue liste fastidieuse des connaissances acquises tout au long de sa longue vie, sous forme de radotages où défilent toujours les mêmes personnages, ceux qui ont fait l'Histoire de l'Humanité.

Il en résulte un survol de la vie de l'Être Humain, depuis sa naissance jusqu'à l'Éternité, et qui permettrait à l'auteur, son représentant présomptueux, de devenir réellement immortel. Nous n'apprenons rien (de plus) sur ces personnages qui ont fait notre Histoire, quand bien même nous serions sensés "tout savoir sur eux" !

J'ai eu l'impression de lire une bande dessinée, écrite par un arrière grand-père à son arrière petit-fils, afin de lui léguer ce qu'il n'apprendra jamais.
Le mea culpa fait par Jean d'Ormesson dans les dernières lignes de son "catalogue" réhabilite in extremis celui qui restera, néanmoins, immortel.

Aucun intérêt selon moi.