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Premier tome d'une série qui en compte six, cette série de mangas nous emmène au Japon découvrir les secrets du saké.
Si comme moi, vous n'êtes pas un spécialiste de cette boisson, cela n'a aucune importance, car on nous explique de façon simple toutes les étapes et processus nécessaires à sa fabrication, sans que cela soit rébarbatif.
Nous allons suivre une jeune femme dont la famille produit du saké.
Elle a choisi de partir vivre en ville et de travailler dans la publicité, mais le décès brutal de son frère va l'inciter à rentrer dans sa famille et à réaliser le rêve de ce dernier : produire un saké particulier grâce à un riz d'exception, devenu extrêmement rare.
J'ai bien aimé découvrir la fabrication du saké, qui est beaucoup plus complexe que je ne l'imaginais et j'ai aussi apprécié de voir la différence entre les méthodes traditionnelles et les nouveaux processus industriels où la rentabilité prime sur la qualité.
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Après avoir appréhendé superficiellement et succinctement les traditions japonaises au travers des relations familiales dans "L'éloge de l'ombre" de Junichiro Tanizaki, j'ai poursuivi mon incursion dans les traditions japonaises au travers du terroir japonais et de son monde agricole via ce manga qui nous initie à l'élaboration du saké.

Natsuko Saeki qui se forme au métier de publicitaire au sein d'une agence à Tokyo, doit cependant revenir voir son frère malade et alité, dans sa famille qui brasse artisanalement du saké depuis 150 ans.

Son frère, Yasuo a un rêve : créer un saké divin à partir d'un riz à saké unique, "le dragon merveilleux".

Ce manga initiatique est découpé en trois phases que traversent Natsuko.
Tout d'abord, le monde de la publicité y est décrit avec ses impératifs d'efficacité et sa logique économique en tant que barre de navigation.
La réalité agricole est ensuite abordée avec le travail dans une brasserie artisanale de saké et s'achève sur la riziculture et ses difficultés.

Ce manga est aussi une ode aux traditions japonaises tout en pointant les clivages urbains et ruraux dans leurs logiques, leurs arts de vivre et leurs contraintes respectives.
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Avant tout, merci à l'éditeur et à Babelio pour ce livre.
Je dois avouer que ça n'a pas été un "love at first sight". Quand je l'ai feuilleté, les dessins / illustrations m'ont rappelé les mangas des années 80/90, dans le style "Juliette je t'aime". Ce n'est pas que je n'aime pas, mais dans mon esprit, ça avait un côté un peu vieillot du coup.

Et puis une fois la lecture commencée, je suis rentrée assez bien dans l'histoire, et je me suis prise d'intérêt pour ce personnage principal qui veut honorer la mémoire de son frère, sa famille voir même son village, en réalisant un merveilleux saké avec un riz presque disparu et très difficile à cultiver.
Et au final, j'ai trouvé que les illustrations collaient assez bien avec l'esprit du manga, qui abordent beaucoup les traditions familiales à la campagne. Comme d'autres l'ont écrit avant moi, cela change un peu des mangas qui se passent à Tokyo la trépidante.

Sans être un coup de coeur, j'ai plutôt apprécié ma lecture et je serai contente de découvrir la suite dans le prochain tome.
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Suite à la mort de son frère Natsuko quitte son emploi de publicitaire à Tokyo et revient vivre dans sa famille.

Elle souhaite poursuivre le rêve de son frère de faire revivre un Saké légendaire qui demande une attention particulière et dont la culture a été abandonnée à la fin de la guerre en raison des efforts de production qu'il demandait.

Même son père, un producteur local de Saké, ne désire pas l'aider.

Dans un premier temps, Natsuko doit observer le travail à la brasserie avant de mettre tout son courage et sa force dans la réalisation de son rêve...

J'ai beaucoup aimé ce manga car il parle avec précision des cultures et des efforts qu'ils demandent.

Il parle des entrants et des pesticides, mais aussi de la place des femmes dans la culture japonaise.

L'héroïne par son humilité et sa gentillesse va progressivement réussir à trouver des alliés et poursuivre son projet.

À suivre !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Etonnamment avec son style suranné, Natsuko no sake m'a bien plu et je me laisserai déjà bien prendre au jeu pour lire la suite. Je ne suis pas du tout une amatrice de saké, encore moins d'alcool tout court mais j'aime apprendre, découvrir des choses inattendues. Je pose tout de même un bémol, il est clairement peu probable que je me rappelle de toutes les étapes de la production et tous les termes spécifiques. Avec un tome aussi dense, les petites annotations font perdre le fil et s'oublient vite au fur et à mesure des pages tournées. Il n'empêche qu'on s'attache rapidement à la jeune Natsuko et sa quête. Son apprentissage et sa détermination nous happent et j'ai hâte d'en voir le fruit.
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Dans le panorama des manga parus en France, on a eu des titres sur des sujets très variés, mais il en manquait encore un sur le saké, cet élément pourtant clé de la culture japonaise telle qu'on la voit depuis l'Occident. Je suis donc ravie que les éditions Vega aient eu l'initiative de faire paraitre la série d'Akira Oze sur le sujet. Ce dernier est déjà connu chez nous pour le Disciple de Doraku, un autre titre à l'ambiance patrimoniale. Ce n'est donc pas le perdreau de l'année qui a été choisi pour nous parler de ce sujet et nous présenter la culture du saké.

J'avoue que sur le papier, si j'étais curieuse d'en apprendre plus sur un sujet culturel qui m'était inconnu, je redoutais un peu la forme de ce manga. 6 volumes de plus de 452 pages d'un titre paru à la fin des années 80 au Japon, ce n'est pas forcément ce qui vend le plus de rêves, surtout quand l'auteur n'est pas reconnu comme un classique chez lui comme c'est le cas d'autres anciens auteurs dont j'aimerais lire les vieux titres. Cependant, la chronique de Yanmam Otaku chez Xander m'a donné envie de lui laisser une chance parce qu'il me promettait bien plus que mes a priori.

Comme je le pensais, le titre est daté. Aussi bien dans ses dessins, sa narration que dans son histoire, il correspond à un genre de titres des années 80 qu'on ne voit plus beaucoup par chez nous. Cependant, l'histoire sait dépasser ce cadre et permet au lecteur de ne pas s'y attarder.

On y retrouve la fille d'un brasseur de saké, dont le frère, responsable de l'entreprise familiale, est très malade. Travaillant comme publicitaire à Tokyo, elle s'interroge sur son devenir. Doit-elle revenir aider son frère ? En reprendre les rênes si son frère décède ? le lecteur devine très vite ce qui va se passer et la décision qu'elle va prendre. Il s'agira alors de suivre son aventure pour faire revivre un riz légendaire et produire un saké inoubliable, une aventure qui ne sera pas de tout repos, mais qui permettra de mettre en lumière toute la solidarité qui existe entre gens du terroir à la campagne, mais également d'apporter un beau message positif sur la transmission d'un héritage et la solidarité transgénérationnelle.

Ainsi, même si l'histoire a peiné à démarrer et a eu un rythme un peu lent parfois, j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai trouvé très intéressant de découvrir la culture du saké à travers les yeux de cette jeune femme, connaisseuse de loin du processus mais qui va devoir se frotter à la réalité de celle-ci. Je dois avouer que j'ai navigué entre plaisir et insatisfaction en ce qui concerne les informations s'y référant. Il y a énormément de termes techniques japonisant qui même s'ils sont expliqués rapidement en note m'ont freinée dans ma lecture, rendant celle-ci plus ardue et moins fluide. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir tout compris et je suis persuadée que je ne pourrai jamais tout retenir. En plus, je ne trouve pas ce soit introduit avec pédagogie, j'ai vraiment eu l'impression qu'on me balançait tout un tas d'informations d'un coup au début, ce qui a rendu celui-ci un peu indigeste. Cela va mieux par la suite heureusement. A partir du moment où elle se penche sur la production du saké, on l'accompagne dans ses découvertes et cela devient plus agréable à suivre car c'est distillé de manière moins abrupte et c'est mieux intégré à l'histoire.

Du côté des dessins, sans surprise, je n'en suis pas une grande amatrice. C'est un dessin daté qui ne me parle pas. Il ne s'en dégage rien de particulier. Il n'est pas désagréable à regarder, mais pas beau ni notable non plus. Il n'y a pas de recherche dans le graphisme ou la mise en page, ce n'est pas le propos du titre. C'est plutôt calibré pour être assez classique et le plus didactique possible. Pour autant ça se lit bien.

De la même façon, les personnages sont des archétypes tels qu'on peut les trouver dans nombre de shonen manga sur le sport par exemple, avec la figure paternelle grincheuse mais qui a du coeur, la mère attentionné en arrière-plan mais forte dans son ménage, l'enfant de la famille un peu naïf mais qui va reprendre les rênes et s'affirmer à la force de ses convictions, la rivale un peu pimbêche mais qui va devenir super copine avec l'héroïne, et tous les copains un peu bouseux mais au grand coeur qui vont aider. C'est classique mais efficace et on s'attache vite.

Au final, l'ensemble donne un titre agréable à lire malgré ses plus de 400 pages. On suit, si ce n'est avec passion du moins avec intérêt, les aventures de Natsuko qui veut redonner ses lettres de noblesses à un saké artisanal et bio. C'est un très bon moyen de découvrir cet élément culturel japonais jusqu'à présent ignoré dans les manga publié en France. Si vous êtes curieux d'en apprendre plus sur cet alcool tout en lisant une histoire de famille et de passion, je vous recommande Natsuko no sake.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Une découverte grâce à l'opération « masse critique » . C'est souvent pour moi l'occasion d'aller vers des livres auxquels je ne suis pas habituée ce qui est totalement le cas ici puisqu'il s'agit d'un manga. Honnêtement il m'a fallu un peu de temps pour entrer dedans en raison de la forme très spécifique du manga qui se commence par la fin du livre et qui se lit de droite à gauche (ça m'a perturbée et je me suis trompée plus d'une fois…). Ce manga raconte l'histoire de Natsuko qui a quitté les siens pour se lancer dans le monde de la publicité à Tokyo mais qui décide, suite au décès de son frère, de revenir s'occuper de l'entreprise familiale de production de saké et de reprendre le rêve de son frère : faire pousser le Tatsu-Niskiki (« dragon merveilleux »), un riz très difficile à cultiver qui pourrait permettre de produire le meilleur saké du monde. On découvre dans ce manga le Japon, l'opposition entre la grande ville Tokyo et la campagne (deux univers totalement opposés), la difficulté pour les femmes de trouver leur place, les subtilités de la production du saké…et c'est là que mon intérêt est un peu retombé. le saké et sa fabrication ne m'ont pas emballée… Je n'étais pas la bonne cible pour ce texte aussi bien pour la forme que pour le fond… Dommage.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Je suis toujours impressionnée par la faculté qu'ont les mangakas de nous immerger dans un univers professionnel. J'en avais fait l'expérience avec Hikaru no Go qui nous racontait l'initiation d'un jeune garçon au jeu de Go puis sa démarche de professionnalisation en tant que joueur de Go. Cette fois-ci c'est dans l'univers de la riziculture et de la production de saké que je me suis laissée entrainer.

Le saké, c'est un produit à mille lieues de moi. Je ne consomme pas d'alcool, n'ai jamais bu une goutte de saké et, par régionalisme, si je devais m'intéresser à la production d'une boisson alcoolisée, ce serait plutôt au cidre.

C'est par une chronique Bulles de BD de Laetitia Gayet que j'ai entendu parlé de ce manga, Natsuko no saké d'Akira Oze. Comme souvent et parce qu'elle parle très bien des bandes dessinées, des mangas et des romans graphiques, la chroniqueuse m'a donnée envie de découvrir l'oeuvre.

Et c'est avec joie que je vous en parle à mon tour sur le blog.
Lien : http://celuioudrfataleauscul..
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Un régal, délicieux comme un bon sake ! Les ingrédients sont bien choisis et bien réunis : un combat de femme, la culture japonaise, l'apprentissage du sake, et une pointe de romance (sans doute plus développée dans le second tome). C'est captivant et ça ferait un beau film. Je lirai le tome 2 !
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Cette série en 6 tomes, va retracer la vie de Natsuko Saeki, la fille du président d'une maison de production de saké. Au début de l'histoire, on la retrouve à la capitale pour poursuivre son rêve ; devenir publicitaire. Un jour, elle a le déclic ! En travaillant pour une autre maison de saké, n'ayant pas les mêmes valeurs que sa famille, elle se rend compte qu'il est difficile de réaliser des publicités mensongères.

Puis, la nouvelle tombe. Son grand frère décède d'un cancer en lui léguant un riz devenu rare pour lui permettre de produire le meilleur saké du Japon. Elle décide alors de tout quitter pour produire ce riz en agriculture biologique, . Elle le sait, la tâche ne sera pas facile, mais elle est prête à tout, pour poursuivre le rêve de son frère.


Akira Oze, m'a complètement séduite avec les deux premiers tomes de cette série. Il a inventé un personnage si attachant, qu'il est difficile de ne pas la soutenir dans son projet familial.

Seule et contre l'avis de son père, elle va tout mettre en oeuvre pour respecter la dernière volonté de son frère. Et quoiqu'il arrive on sent que la culture du riz est terriblement difficile. Et encore plus quand on s'ajoute quelques contraintes comme la culture bio. J'ai adoré faire ce voyage au japon et m'imprégner totalement de cette culture du riz qui semble si facile à cultiver. Mais c'est toute une série d'étapes qu'on devrait tous connaître, pour mieux l'apprécier.

Natsuko, représente pour moi la femme d'aujourd'hui. Elle est déterminée à réussir et à tout mettre en oeuvre pour créer son saké. Elle sait que sa mission sera difficile, mais elle tient ! Dans le tome 2, elle va essayer de s'entourer d'agriculteurs pour mener à bien sa mission. Et honnêtement, ce n'est pas chose facile, notamment quand la plupart sont des hommes qui ne veulent pas changer leurs habitudes.
Lien : http://www.drawingsandthings..
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