Red creek shuffle

Club N°53 : BD non sélectionnée
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" Trop de mélange de genres tue le mélange de genres ".

Aaricia
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Malgré le côté pastiche et clins d'oeil, ce mélange des genres ne passe pas.

En effet, le début est prometteur mais la suite avec ses poncifs, stéréotypes, puis des extra terrestres en panda, zombies n'est pas intéressant.

Dommage.

Wild57
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Parodie de récits en tous genres (polar, science-fiction, zombies) pour cette histoire qui se passe dans un trou paumé des États-Unis.

Ça se veut drôle mais c'est plutôt navrant.

Le dessin qui oscille entre réalisme et caricature n'aide pas…

David
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Bon début et puis l'avalanche de stéréotypes provoquent un décrochement.

On ferme à la dernière page en se disant, c'est trop, c'est beaucoup trop...

Vincent
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1959, désert de l'Arizona. Un cadavre d'indien bouffé par les charognards est retrouvé. Qui s'en soucie ? le shérif Thompson ? Déjà qu'il ne s'occupe pas des nombreuses disparitions recensées dans la région...

Le détective Peccato, lui, ça l'intéresse. La journaliste Jane Sinner aussi... les voilà en duo pour une enquête qui réserve bien des surprises.

Dans la catégorie "Polar série Z", cet album a tout pour plaire ! Un désert américain, un épais mystère, un détective, une belle blonde en moto, un shérif corrompu... Et encore je ne vous dis pas tout !

Cet album aux références nombreuses est un ovni noir et drôle à la fois, à prendre au 12ème degré. Un divertissement halluciné, un cocktail détonnant qui en surprendra plus d'un !

Une bourgade paumée de Californie, au milieu des années 50.

Alors que de mystérieuses disparitions frappent les minorités raciales de la région depuis quelques mois, un cadavre d'indien est découvert, horriblement massacré.



Alors que le sheriff, individu fumiste et raciste, veut classer l'affaire, il a la désagréable surprise de voir qu'une journaliste sexy au tempérament bien trempé et un privé coriace, s'intéressent à tout ça.



La présence d'une base militaire bien gardée et d'une casse auto suspecte, éveillent encore plus les soupçons de nos deux curieux qui vont découvrir que les faits dépassent leurs attentes, voire l'entendement!





Corbeyran est un scénariste qui aime à la fois changer de genre comme de chemise mais ausi, se faisant, surprendre son lectorat.



Preuve en est ce début d'année qui le voit sortir pêle mêle une biographie historique, un récit de SF, une enquête médiévale ou encore ce one-shot aux tons pulp récréatif au possible.





Mélange de genre parcourus de références et clins d'oeil, dessiné par un Chico Pacheco dont le style très sympathique navigue entre celui d'un Darwyn Cooke et d'un Brüno, Red Creek Shuffle est un récit de (multi)genre un brin WTF qui se pose bien là comme lecture qui ne se prend pas la tête.
Typiquement e genre de BD qu'on peut lire en musique: http://bobd.over-blog.com/2023/04/american-pulp/red-creek-shuffle-vs.the-cosmic-man.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

L'entame attire les férus de thriller sombre, le synopsis intrigue avec sa part de mystère qu'on peine à comprendre de prime abord. Alors on suit les enquêtes en parallèle de l'intrépide Jane Sinner et le détective baroudeur John Peccato. Deux personnages plutôt typés qui collent à ce genre de scénario, se rejoignant pour unir leurs forces de déduction.

Comme on le sait, Corbeyran n'est pas à son coup d'essai. 425 BD à son actif si on suit la présentation de L'Aqueduc Bleu. Un auteur rôdé qui connait les codes de langage pour ce genre d'ouvrage. Peut-être un peu trop classique et prévisible pour les amateurs ?! Peut-être… Bien qu'il y ait une surprise de taille là où on se l'attend le moins. Déroutante même !

Le graphisme de Chico Pacheco est quant à lui très vintage ! C'est que l'histoire se déroule dans les années '50 dans le désert de l'Arizona : ça ne vous rappelle rien (dans un autre désert, au Nouveau-Mexique, durant la même époque) ? Très old school aussi, comparé à des comics des USA, mais non dénué de charme et de clichés renvoyant à des classiques de la BD franco-belge et du cinéma de Science-fiction.

La colorisation de Cyril Saint-Blanca semble également d'époque, avec des teintes sépia, parfois glauques, tachées d'accessoires en rouge pour attirer le regard. Un one-shot qui se laisse lire, surprendra un tantinet quand le voile de mystère se lèvera, mais qui n'affiche pas de grande prétention. de quoi passer le temps avec une lecture sympathique mais souvent prévisible par certains aspects… sauf la surprise. Celle-là, je ne l'avais pas vue venir, mais je ne peux rien vous dire pour ne pas gâcher… la surprise, justement !
Lien : https://sambabd.net/2023/05/..