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Citations sur Sur la ligne..., tome 3 : Sur l'autre rive (7)

L’état psychique de la femme de mes rêves s’est irrémédiablement dégradé, durant les quelques jours que nous avons partagés. J’aurais dû m’en rendre compte plus tôt. C’était évident, gros comme le nez au milieu de la figure. Cette fille, pleine de sang-froid lors de la prise d’otages, perdait pied peu à peu sous mes yeux, sans que je réagisse. Lorsqu’elle était près de moi, j’étais accaparé par sa bouche que je voulais explorer, son corps que je désirais si fort, ses yeux si incroyablement expressifs me hurlant combien je comptais, combien j’étais important, indispensable. Je ne ressentais rien d’autre que cette alchimie insensée entre nous, ces étincelles crépitant au bout de nos doigts, ce besoin furieux de s’appartenir.
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Je reste prisonnière de ses bras et résiste à sa tentative de m'embrasser, en tournant la tête. Ce ne sera pas aussi simple, cette fois!
Il soupire et me regarde de cet air moralisateur qui m'insupporte tant, comme si j'avais cinq ans et que je venais de raser le chien avec la tondeuse à cheveux de papa.
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C'est seul qu'on fait son deuil car on est seul quand on ressent.
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs.
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resterons à nos côtés.
Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien était.
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— Je suis Albin Bourgueil, dit-il en me présentant sa main à serrer, ce que je fais.
— Je sais qui vous êtes, dis-je en souriant nerveusement.
— Alors, si tu sais qui je suis, tu dois également savoir que je ne t’aime pas beaucoup.
Voilà une entrée en matière ayant le mérite d’être claire, mais qui ne m’étonne pas le moins du monde.
— C’est en effet ce que j’ai cru comprendre, Monsieur. — Mon garçon…
— On dirait ton père.
Albin se penche en avant pour capter le regard de sa femme qui vient de lancer cette petite bombe.
— Plaît-il ?
— Là, on dirait le mien !
— Gisèle…
— Et si tu étais toi, pour changer ? Dis-lui les choses comme elles te viennent. Inutile de prendre ce ton paternaliste, s’agace la mère de ma dulcinée.
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Je roule à tombeau ouvert, comme si le Diable lui-même était à mes trousses. Jamais ces expressions n’ont été plus parlantes : le Démon est en route, la Mort le suit de près. J’en ai l’intime conviction.
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— Je suis désolée… dis-je, sincèrement repentante.
— L’amour, c’est n’avoir jamais à dire qu’on est désolé.
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Coluche disait, dans l’un de ses sketches : « dites-moi de quoi vous avez besoin, je vous apprendrai comment vous en passer ».
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