J'avais lu, sur le site des Moutons électriques que
Michel Pagel était considéré comme « le
Stephen King français » et, surtout, qu'il était l'auteur d'une série de romans réunis sous le titre de Comédie inhumaine… N'ayant encore rien lu de cet écrivain prolifique, j'ai naturellement sauté sur l'occasion quand les éditions Volume m'ont proposée, via NetGalley, d'audio-lire
Sylvana.
Une quatrième de couverture laconique que je reproduis in extenso : l'histoire est simple.
Sylvana, ma femme, était un vampire, une de ces créatures qui ont pour survivre un besoin régulier de sang humain. Jean, mon frère, était sa victime, une victime consentante qui s'offrait avec amour.
J'ai apprécié la réappropriation du mythe du vampire, revisité et déconstruit par
Michel Pagel, transposée de nos jours, dans un contexte où chacun(e) peut s'identifier, sans grands effets, au gré des aléas de la vie, des jeux de gamins, des amours adolescentes, des choix d'adultes.
La fin est annoncée et l'auteur nous entraine dans une remontée dans le temps polyphonique, dans la relation fusionnelle de deux frères jumeaux, dans la détresse de
Sylvana, plus victime que bourreau.
En revanche, j'ai trouvé l'écriture un peu trop délayée par une surabondance de détails, la tonalité parfois un peu trop scolaire. C'était accentué par la voix de Loïc Richard, le narrateur de cette version audio.
Je ferai sans doute d'autres tentatives vers
Michel Pagel, pour ne pas rester sur cette première impression en demi-teinte.
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Sylvana #NetGalleyFrance
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