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Citations sur La gloire de mon père (271)

C'est mon père qui vint me délivrer, et je vis bien qu'il avait envie d'ajouter à mes tortures fictives une calotte véritable.
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Puis, ayant vu le triste état de mes mollets, elle m'installa sur une chaise longue, flamba une aiguille au bout d'une allumette, et commença à extraire les petites épines qui me chatouillaient cruellement. Tandis que Paul suivait de très près l'opération, en poussant à ma place des cris de douleurs, je me laissais faire, inerte et glorieux, comme un guerrier qui revient du combat
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il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
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il remplaça donc ce petit jeu cruel par la capture de petites sauterelles qu'il écrasait entre deux pierres.
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C'est pourquoi, écoutant les chanteuses égarés qui nous narguaient, invisibles dans les hauts feuillages, je pensais - sans la moindre poésie-''Toi, ma vielle, quand nous serons dans les collines, je te mettrai la paille au cul !'' Telle est la gentillesse des "petits anges" de huit ans.
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Le plus étonnant, c'est qu'il ne s'appelait pas Jules. Son véritable prénom était Thomas. Mais ma tante ayant entendu dire que les gens de la campagne appelaient Thomas leur pot de chambre , avait décidé de l’appeler Jules, ce qui est encore plus usité pour désigner le même objet.
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C'est pourquoi ma mère, au seul mot de "brocanteur", avait hoché la tête plusieurs fois, avec un petit air d'inquiétude.
Mais elle ne formula pas sa pensée et me dit seulement : "As-tu un mouchoir ?"
Assurément, j'avais un mouchoir : il était tout propre, dans ma poche, depuis huit jours.
Pour moi, qui savais extraire de mon nez, avec l'ongle de mon index, les matériaux sifflants qui gênaient ma respiration, l'usage du mouchoir me semblait être une superstition parentale.
Il m'arrivait parfois de m'en servir, pour faire briller mes souliers, ou pour essuyer mon banc d'écolier ; mais l'idée de souffler du mucus dans cette étoffe délicate, et de renfermer le tout dans ma poche, me paraissait absurde et dégoûtante. Cependant, comme les enfants viennent trop tard pour faire l'éducation des parents, il faut respecter leurs incurables manies, et ne jamais les chagriner.
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– Pourtant, dit l’oncle d’un ton tranchant, vous avez bel et bien manqué des perdrix royales, aussi grandes que des cerfs-volants, avec un arrosoir qui couvrirait un drap de lit. Le plus triste, c’est que cette occasion unique, nous ne la retrouverons jamais ! Et si vous m’aviez laissé faire, elles seraient dans notre carnier !
– Je le reconnais, j’ai eu tort, dit mon père. Pourtant, j’ai vu voler des plumes…
– Moi aussi, ricana l’oncle Jules, j’ai vu voler de belles plumes, qui emportaient les bartavelles à soixante à l’heure, jusqu’en haut de la barre, où elles doivent se foutre de nous !
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Mais pendant qu’il mettait la perdrix dans son carnier, je le vis faire un petit saut sur place, et retirer fébrilement les douilles vides de son fusil : un beau lièvre, qui venait de lui passer entre les jambes, n’attendit pas la fin de l’opération et s’enfonça dans la broussaille, la queue en l’air et les oreilles droites… L’oncle Jules levait les bras au ciel : – Malheurreux ! il fallait recharrger tout de suite ! Dès qu’on a tirré, on rrecharrge ! ! ! Mon père, navré, ouvrit des bras de crucifié, et rrecharrgea trristement.
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– Elles ne sont pas grosses, les sauterelles, et pourtant elles sautent bien plus loin que toi ! Et puis, quand l’oncle Jules avait sept ans, son père l’emmenait toujours à la chasse. Et moi, maintenant, j’ai huit ans et demi passés. Et pourtant, il a dit que son père était sévère. Alors, c’est une injustice… Et puis, si vous ne me voulez pas, moi je vais tomber malade, et déjà j’ai un peu mal au cœur !
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