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Citations sur La gloire de mon père (271)

Il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
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L'air était calme, et les puissantes odeurs de la colline, comme une invisible fumée, emplissaient le fond du ravin. Le thym, l'aspic, le romarin, verdissaient l'odeur dorée de la résine, dont les longues larmes immobiles brillaient dans l'ombre claire sur les écorces noires.
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Nous pensions en effet que l'accent provençal était le seul accent français véritable, puisque c'était celui de notre père, examinateur au certificat d'études, et que les r de l'oncle Jules n'étaient que le signe extérieur d'une infirmité cachée.
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Telle est la faiblesse de notre raison : elle ne sert le plus souvent qu'à justifier nos croyances.
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Nous sortîmes du village : alors commença la féérie et je sentis naître un amour qui devait durer toute ma vie. Un immense paysage en demi-cercle montait devant jusqu'au ciel : de noires pinèdes, séparées par des vallons, allaient mourir comme des vagues au pied de trois sommets rocheux.
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Ce n'est pas de moi que je parle, mais de l'enfant que je ne sus plus.
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Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant. (bas de la page 198).
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Telle est la faiblesse de notre raison : elle ne sert le plus souvent qu'à justifier nos croyances.
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-J'ai besoin de toi, me dit-il, pour serrer la mécanique quand nous descendrons la rue Tivoli. […]
-Mais papa, lui dis-je, elle monte la rue Tivoli !
Oui, me dit-il. Maintenant, elle monte. Mais je suis presque sûr qu'au retour, elle descendra.
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La nuit serait donc noire et terrible, peut-être la dernière de ma vie ?
Voilà où m’avaient mené ma désobéissance et la félonie de l’oncle Jules.
Alors me revint en mémoire une phrase que mon père répétait souvent, et qu’il m’avait fait copier plusieurs fois quand il me donnait des leçons d’écriture (cursive, ronde, bâtarde) : « Il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »
Il m’en avait longuement expliqué le sens, et m’avait dit que c’était la plus belle phrase de la langue française.
Je la répétai plusieurs fois, et comme par une formule magique, je sentis que je devenais un petit homme. J’eus honte d’avoir pleuré, honte d’avoir désespéré.
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