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Citations sur Le temps des secrets (102)

C'est ainsi que mon ami m'attendit en vain, près de la gaule supplémentaire qu'il avait apportée pour moi, et qui resta couchée dans l'herbe, pendant que, les deux mains en avant, je repoussais les épaules tièdes d'Isabelle, qui criait de peur en riant quand le vent de sa course aérienne soulevait sa robe, et la plaquait sur son visage…
C'est ainsi qu'elles séparent les meilleurs amis, en riant sur des balançoires qui s'arrêtent en deux minutes quand le mâle ne les pousse plus.
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Quand cet objet n'est pas prétexte à la satisfaction d'un instinct (comme une poupée ou un sabre), sa magie est bien vite percée à jour, ainsi d'ailleurs que le jouet lui-même, qui finit en pièces définitivement détachées [... ].
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– Les demi-pensionnaires sont des pedzouilles, et les boursiers sont des miteux. La preuve c’est que le gouvernement vous fait manger ici, parce que chez vous, il n’y a pas de quoi bouffer.
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On l’appelait « l’Oiseau funèbre », parce que sa rencontre, toujours inopinée, annonçait le malheur scolaire.
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Lorsque Paul me demanda comment étaient ces externes, je lui répondis simplement :
– Ce sont des élèves qui mettent tous les jours un costume du dimanche !
– Ça doit coûter cher ! dit Paul, plein d’admiration.
– Leurs pères ont beaucoup d’argent. Il y en a un qui s’appelle Picot et il est tellement riche que tous les matins, sur ses tartines, il met du beurre des deux côtés.
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Sur les pierres du chemin, un pas rapide s’approcha : c’était Lili, qui montait en avance vers notre rendez-vous. Il me vit, vint vers moi, regarda mon visage, et me dit :
– Qu’est-ce que tu as ?
Je baissai la tête, et je murmurai :
– Elle est partie.
Il s’avança, et mit son bras autour de mon cou, sur mes épaules. Et comme je pleurais toujours, il répétait doucement :
– Allez, zou, ne sois pas couillon… Ne sois pas couillon… Ne sois pas couillon…
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"Maintenant, mon père veut que je l'aide presque tous les jours, parce que j'ai des poils !"
Il allongea la jambe pour me montrer, sur son mollet, le duvet brun qui menaçait sa liberté.
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Auprès de telles richesses, les miennes faisaient pauvre figure, et j'avoue que j'en fus un peu honteux les premiers jours ; mais j'inventai spontanément la solution la plus philosophique qui, depuis des siècles, console les pauvres, et les délivre de la cruelle envie ; je résolus de mépriser la fortune des autres, de considérer les avantages matériels comme tout à fait secondaires, et je décidai que les objets de luxe faisaient plus d'honneur à leurs fabricants qu'à leurs possesseurs. (239)
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Je pris fort vaniteusement la pose. Le petit Paul avait lâché ma main, mais à grand regret : il n'attendait qu'un signe pour venir se planter auprès de moi : mais la gloire gâte le coeur des hommes, et ce signe, je ne le fis pas. (178)
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Pour moi, ces mots « garçon manqué » signifiaient que les filles n'étaient qu'un faux pas de la nature, le résultat d'une erreur au cours de la création d'un garçon.
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