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Citations sur Un certain Frédéric Pajak (10)

Témoignage de Micaël, dessinateur

Il y a toujours une part de mystère qui émane de ses dessins. Et de son écriture aussi. Mais pour moi, , c'est à travers son dessin qu'on a tout Frédéric Pajak. Ainsi, l'union si caractéristique du noir et de la lumière est représentative de ce qu'il est, quelqu'un de très profond, donc forcément de sombre,et d'absolument lumineux en même temps. (p. 130)
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Jacques Zwahlen, ami d'enfance

Frédéric excellait dans le rôle du procureur. Il se montrait drôle et percutant, manifestant une lucidité psychologique hors du commun. Avec son vécu d'enfant abandonné et d'adolescent maltraité, il s'est lancé dans un exercice à haut risques. S'il a réussi au-delà de toute espérance, c'est parce qu'il est parvenu à exprimer une pensée quasi extra-lucide à fleur de peau. Et tout cela avec un humour imperturbable, une ironie décapante, une constante autodérision, mêlés à une sensualité savamment filtrée-distillée, je dirais, avec une immense pudeur de sentiment. (...) En s'épanouissant dans l'essai dessiné, il est devenu une personnalité morale et artistique de référence. C'est un parcours impressionnant. Un vrai tour de force. (p. 35)
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Je me sens étranger partout, mais pas exilé. En Suisse, quand j'étais enfant, j'avais un fort accent français et on m'appelait « le titi parisien ». Je me sentais plus proche des immigrés italiens et espagnols que des Suisses. Pourtant, la langue française aurait dû nous réunir. J'ai eu une scolarité très brève, j'ai donc peu étudié la grammaire ; j'ai dû l'apprendre par moi-même, en lisant. Je ne suis pas tout à fait à l'aise dans ma langue maternelle, comme si elle m'était un peu étrangère. Mais j'aime la langue française, je l'aime de plus en plus. Comme toutes les langues vivantes, elle dégénère plus qu'elle n'évolue, et cela m'afflige. Au fond, je suis attiré par un certain classicisme, celui des XVIIIe et XIXe siècles.
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Philippe Garnier, écrivain

Si Dieu existe et que Frédéric Pajak arrivait au paradis, quelle parole aimerait-il entendre de sa part ?

"Tu m'as fait chier de ton vivant et tu as gagné le droit de me faire chier pour l'éternité" . (p. 45)
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Le Manifeste incertain, par son vague à l'âme, me paraît plus anarchiste que l'anarchisme officiel, qui ignore autant l'art que les sentiments. (p. 67)
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Un an plus tôt, dans le wagon-couchette qui m'amenait à Rome, un titre m'était venu à l'esprit : Manifeste incertain. J'ai su qu'un jour ce titre deviendrait un livre, mais j'étais incapable d'en écrire la première ligne. Pour l'heure, je cherchais à vendre mes "graffitis". J'ai pris rendez-vous à Hara-Kiri. C'est Gébé qui m'a reçu. Il a longuement examiné mes dessins, avant de lâcher ces mots : "Ce n'est pas assez commercial". Des année plus tard, on en a ri. (p. 37)
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Entre vos dessins de jeunesse, vos personnages à tête d'oiseau, et vos dessins d'aujourd'hui, il y a une rupture très nette.

J'ai cherché la limpidité, aller à l'essentiel. Si, lorsque j'écris, je recherche la simplicité, en dessinant, c'est l'inverse: je me perds dans les détails, notamment en multipliant les traits et les hachures.Je me suis astreint à un petit format, avec un cadre comme une scène de théâtre. (p. 134)
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Charles Ficat, éditeur et écrivain

Dans l'oeuvre de Frédéric Pajak, il y a un long sanglot. Une tristesse inconsolable. (p. 110)
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Les véritables héros de mes livres sont des sentiments : la solitude, le chagrin d'amour, la mélancolie, le deuil. (p. 145)
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L'écriture permet de ruser, d'exagérer sa propre pensée, ou du moins d'en exprimer une part inavouée,inconsciente. De ce point de vue, Nietzsche est vraiment un écrivain. (p. 141)
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