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4,09

sur 1086 notes
Bon, j'ai lu "Fight Club", je suis un tantinet déçue, le style est bien chaotique, la fin est très différente du film, mais heureusement que j'ai vu le film à de nombreuses reprises car je ne sais pas si sans les images mentales qui me revenaient j'aurai persisté jusqu'au bout.
Je dirai que le style est sans doute trop moderne pour moi, car le côté alambiqué, juste après "Sexus" de Miller, n'était pas si tordu que ça au final.
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Alors bon, j'ai commencé à lire ça en me disant que le film s'étant raté sur un sujet aussi prometteur, le quinbou devait pas être dégueu du tout.
Sur le moment j'ai trouvé ça assez ouf, mais avec le souvenir j'en ai même oublié en quoi c'était différent du truc où que y'a Brad Pitt qui porte des pantalons en Skaï.
Je suis le mot « mouais » dans la bouche de Joe.
Mouais.
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Je suis déçu, et dans l'incompréhension devant le succès de ce roman et son statut de "culte".
Je n'ai pas vu le film mais j'ai hâte de le voir pour voir si c'est mieux.
Dans la forme, l'écriture est désordonnée, brouillonne. ça donne mal à la tête. Dans le fond c'est pas mieux. Des phrases courtes, des répétitions, sans intérêt à mon sens ; ça alourdit le texte. Des choses irréalistes (surréalistes?), inexpliquées; inexplicables. Dans l'ensemble ce n'était pas agréable à lire. L'histoire se laisse suivre mais la fin est décevante. Les enjeux se perdent. La quête n'a pas de fin.
Et puis le fameux "twist" dont parlait. Ben disons qu'il n'est pas si surprenant que ça. Déjà à la première page , il y a une phrase qui fait tilt, une hypothèse naît très vite puis se confirme au fil des pages que ça en devient une évidence avant même la révélation finale. Et puis y a plein de choses que je n'ai pas compris. j'ai lu ici et là qu'une fois arrivé à la fin, tout s'éclaire comme par magie. Eh ben pour moi non pas du tout. ça explique sûrement des choses, mais ça n'enlève en rien au côté brouillon du récit. du coup une fin très décevante pour moi. J'attendais peut être un vrai twist (qui n'arrive jamais).
Peut être que ce livre fait partie de ces livres qui ont besoin d'une relecture pour être compris, mais vu le très peu de plaisir que j'ai eu en le lisant, aucune chance que je le relise.
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Fight Club, tout le monde sait que la première réglé est de ne pas en parler. Mais après avoir stoppé le film en cours de route, me laissant un goût amère de violence et de sang, je me suis laissé tenté par la version originale écrite par Chuck Palahniuk. Même si le début révèle tout de suite la fin de l'histoire, on n'est loin d'imaginer la profondeur de ce récit dès les premières pages. On découvre alors le narrateur dont on ne connaît pas le nom, à la petite vie bien rangée avec un bel appartement, un bon boulot et une belle gueule, qui participe à plusieurs groupes de soutien sans pour autant être malade, mais pour être bien. Cette situation idéale va progressivement dériver suite à sa rencontre avec Tyler Durden, le créateur du Fight Club. En comparaison du souvenir du film avorté, j'ai découvert tout ce qui découlait du Fight Club et de son organisation en dehors des combat sous-terrain...et qui pousse au bout du compte à l'autodestruction.
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Ou la lente descente vers la violence. Notre personnage principal mène une existence classique et bien ordonnée, propre sous tout rapport. Chemise, costume, cravate, voiture, appartement, meubles parfaits. La vie rêvée, sensationnellement réussie, étouffante.

Jusqu'à sa nouvelle vie en collocation avec Tyler. Tyler qui va monter un groupe de Fight club pour lâcher prise, s'arracher des dictas que la culture et la société de consommation impose en libérant notre côté anarchique. Car sans barrière, sans limite, sans possession, on est qui et ce que l'on veut. La société ne peut nous modeler selon ses désirs, aussi appelé utopie. le terrain parfait pour une dystopie où le chaos fini par régner, où la rébellion fait élever et entendre sa voix. Une belle représentation se trouve dans la création de savon. Utilisant la graisse de liposuccion (opération qui coûte chère aux gens) pour créer des savons hors de prix que les riches achètent une fortune. Au final ils payent pour enlever une chose qu'ensuite ils repayent pour récupérer. le Fight club, petit groupe au départ prendra très vite de l'ampleur. Au point de devenir si fort, qu'il s'approchera d'une secte. Avec ses règles, son initiation avant admission, ses tâches à suivre aveuglément, son lieu pour vivre en communauté. Glaçant de voir comme un seul homme, par ses paroles et son charisme envoûte la populace.

L'écriture est particulière, anarchique elle aussi. Parfois dialogue, parfois récit, des descriptions techniques et chimiques, de courtes phrases, beaucoup de points. Un esprit torturé et psychotique qui trouve son sens à l'apothéose du roman. Il y a Tyler l'indomptable et insoumis, et notre héros son contraire qui rêve d'être comme lui. Un superbe talent d'écriture et de mise en forme pour une manipulation du lecteur qui nous laisse ébranlé. Une fois fini on se dit : « vite je dois le relire pour constater que c'est bien vrai ».

Petit bémol, l'ennui qui nous tient sur la longueur. Beaucoup de phrases courtes coupe l'histoire, ce qui ralentit la lecture. de plus en définitive il ne se passe pas grand chose. On voit défiler les jours et les actions mais comme en avance rapide. Ça ne nous accroche pas réellement pour tenir en haleine et donner avidement envie de lire la suite.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
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Avis : 5/5

Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

La permière règle qui m'interdit de parler du Fight Club ne vaut pas ici. Il faut en parler, le partager, le propager le plus possible, le faire grandir jusqu'à ce qu'il prenne forme !  Chuck Palahniuk nous livre avec ce roman sa vision objective des maux de notre société, pas étonnant donc que David Fincher l'aie porté à l'écran en 1999, avec deux acteurs monstrueux : Edward Norton et Brad Pitt. Etant mon film de chevet, je me devais de lire ce qui en était à l'origine et franchement, je ne peux pas dire que j'ai été déçu !

Le narrateur ne dévoile jamais son identité. Ce "je", vous l'aimez immédiatement, parce que ça pourrait être vous. Vie normale, boulot, dodo, meubles Ikea, bouffe en kit, déprime, insomnie, etc. Une personne lambda avec une vie bien rangée, mais qui se fait vraiment chier au fond de lui et voit chaque jour le rapprocher un peu plus de la mort. C'est en rencontrant le second personnage, la cause de tous ses maux, Marla Singer, que tout commence réellement.  Ce "déchêt de l'humanité", comme elle le déclare volontiers, suicidaire, perverse et profitant du décès de ses voisins pour resquiller leur nourriture, va bouleverser à jamais le narrateur. Car après Marla vient le fameux, le vénéré Tyler Durden. Un type qui cumule deux jobs à sa manière : projectionniste qui insère du porno dans des films standards et serveur de banquets ; banquets lors desquels il urine dans les soupes ou pète sur les meringues des grands capitalistes. Tyler est un je-m'en-foutiste, désireux de voir la société changer radicalement, voyant que le consumérisme l'a tuée en douceur. Cet anarchiste débute son plan de remise à l'ordre en créant le premier Fight Club.

Sombre, lugubre, tout est décrit de manière brute et sans prendre de détours futiles. Cela peut parfois sembler abjecte, mais avec un minimum de recul, de bonne volonté et de rationalisme, on ne peut qu'adhérer. La maison de Paper Street a même son charme malgré les stockages de graisse provenant des liposuccions. 

Le roman demeure assez court et ressemble beaucoup au film. En lisant les lignes précédentes, vous voyez déjà le fil rouge : un insomniaque, rencontre avec une folle, rencontre avec idéaliste amateur de chaos, mise en commun, Fight Club, endoctrinement, Projet Chaos, réalité...

Les mots défilent et on vitupère contre les propos avant de devenir fataliste. Des scènes valent le détour et vous assez d'humeur maussade par l'euphorie, du rire à une empathie devant les gens de groupes de paroles. Et puis, on peut être en colère contre l'auteur qui nous ouvre les yeux sur notre propre vie...

Ecriture atypique, style décousu et bluffant, Chuck Palahniuk appuie là où ça fait mal. Son roman aurait eu moins d'impact sans son film éponyme devenu culte tant il sort de l'ordinaire, du politiquement correct. Une vraie jouissance à (re)découvrir et savourer !
Lien : http://bmds.ch/2019/12/26/fi..
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» Cette première rencontre avec Palahniuk fut un coup de poing dans la gueule ( métaphore adaptée au roman) . L'histoire des clubs de combat crées par l'énigmatique et manipulateur Tyler Durden en réaction à l'écrasante pression de la société de consommation est assez frappante (encore !) mais à quoi aboutit-elle vraiment ? Passée la première lecture on s'interroge sur le côté un peu vain de la tentative mais je pense qu'elle dit vraiment quelque chose sur notre époque.
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Un livre qui mérite enfin le terme de coup de poing, qui désarçonne et nous présente un héros quasi mystique, un Tyler Durden qui affronte le monde comme nous n'oserions même pas affronter notre vie. Une petite claque pour les bourgeois !
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FIGHT CLUB !
Les premières lignes vous sautent à la gueule, vous serrent la gorge et ne vous lâchent plus !
Un livre comme je les adore, envoutant.
Mais ne pas enfreindre la première règle : ne jamais parler du FIGHT CLUB, alors à vous de le découvrir...
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C'est en fan inconditionnel de l'adaptation de Fincher que j'ai entamé ce bouquin. Je ne suis alors peut-être pas le plus objectif...

Dès les premières pages, on est happé par le style de Palahniuk qui se veut « minimaliste ». Il utilise alors un vocabulaire simple et des phrases courtes, comme si l'histoire était racontée par un mec lambda. Et si on accroche, c'est très très prenant.

Fight Club est le premier roman de Palahniuk et pour moi, il est culte ! Grâce au style, à l'histoire, à l'ambiance glauque, aux personnages tous plus névrosés les uns que les autres, aux anecdotes du narrateur, aux phrases cultes, aux nombreuses critiques de la société etc.

Bref, que vous ayez vu le film ou non, que vous connaissiez Palahniuk ou non, si vous n'avez pas trop froid aux yeux, essayez vous à ce roman, au moins par curiosité. Vous n'en sortirez pas indemne ;)
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