AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 1086 notes
Fight Club est un film que j'ai regardé en boucle, celui que j'ai le plus vu, qui est l'un des trois films que je préfère.

C'est toujours frustrant de voir l'adaptation cinématographique d'un livre que l'on aime. On comprend aisément qu'on ne peut pas reprendre tous les détails d'un livre dans une vidéo de quatre-vingt dix minutes, que la video peut difficilement s'adapter aux différentes perceptions qu'en ont eu autant de lecteurs différents... je ne sais pas.

Il faut voir le film avant de lire le livre, je me suis toujours dit comme une évidence. Les seuls qui ne m'aient pas déçue sont Jean de Florette et Manon des sources.

Je dois dire que c'est une expérience inédite de lire fight club après avoir vu le film et d'être aussi déçue. Pauvre et plat... je ne sais pas si cela vient de la traduction.
Commenter  J’apprécie          100
Plus que l'aspect Fight Club, c'est l'aspect "altermondialisme" qui m'a plu : la critique de notre société de l'hyper-consommation, de l'ultra indidualisme, de l'impossibilité - voire du refus - de communiquer avec les autres. Nous sommes seuls, mais nous achetons pour essayer d'exister.
Commenter  J’apprécie          20
Il fait partie des livres lus après avoir vu le film, donc je me débarrasse tout d'abord de ce ressenti écrit/vu: l'adaptation est bonne au final. Ça colle plutôt bien avec l'histoire de Palahniuk, j'ai gardé le même sentiment d'isolement et de détresse durant ma lecture.

Parlons des mots maintenant. Je suis contente de l'avoir lu, on peut appeler cela du temps bien utilisé. Il remet en question le train-train de la vie, l'humanité entière. Je le mets en peu (juste un peu) en parallèle avec l'oeuvre Gomorra sur la mafia italienne.
Nous sommes plongés dans l'anarchie la plus totale. le personnage principal n'aspire qu'à une seule chose, la mort, la destruction. Mais pourquoi: parce qu'il est devenu une personne lambda, qu'il correspond aux statistiques et que selon lui avoir des meubles Ikea fait de toi l'ombre de toi-même.
Petite question cependant, comment apprécier la mort sans la vie? C'était pour moi tout le paradoxe de cette histoire très intéressante.

A lire donc!

Nota Bene: ne pas se prendre pour un chismite en essayant toutes les recettes de Tyler Durden.
Commenter  J’apprécie          10
Le livre est aussi bon que le cultissime film.Je le sais parce que Tyler le sait.Je suis un lecteur transi de Chuck Palahniuk euh je veux dire de Jack .
Commenter  J’apprécie          00
Que la lecture de ce livre m'a été pénible!
J'aime habituellement l'originalité et la marginalité, le style polar, sombre et le fantastique, les thrillers bien glauques et les romans socio ou psycho mais là... Pas accroché du tout. Tout est décousu.
Au delà de la lecture peu agréable, impossible pour moi d'accrocher avec qui que ce soit ou quoi que ce soit dans cette histoire. Peut-être était ce volontaire de la part de l'auteur?
Quoi qu'il en soit, ce livre restera pour moi l'un des pires moments de lecture vécu jusqu'à présent... J'ai malgré tout été jusqu'au bout et le tout dernier chapitre relevait un rien le reste du roman. Cet auteur n'est définitivement pas pour moi
Commenter  J’apprécie          50
Palahaniuk touche très juste dans ce roman. Il met le doigt sur la vanité de notre société de consommation et l'insatisfaction chronique des individus la composant.
Il met en perspective, dans une approche nihiliste, l'ensemble du carcan social imposé aux individus en rapport avec la nature profonde et la valeur des individus.

Le roman est jouissif dans son entreprise de déconstruction sociale. Palahaniuk fait revenir ses personnages à un état social antérieurs, une fraternité fondée sur le club de boxe clandestin qu'ils ont créé. Une fraternité violente certes mais que Palahaniuk présente comme plus saine par rapport à la violence psychologique que subissent les individus en bas de l'échelle sociale.

On trouve une analyse nietzschéenne de la société, de l'anarchisme, un brin de fascisme. Une vision très noire de l'être humain et de la société, on est assurément pas dans la conception de Rousseau.
L'ouvrage résonne en tout cas très fortement. Il caractérise une époque, au moins autant que le American psycho de Brett Easton Ellis, celle des grandes corporations, des marques qui promettent via la publicité une réalisation aux êtres humains s'ils suivent leur recette pour la réussite.
Un must read.

Commenter  J’apprécie          10
Fight Club m'avait scotché au cinéma il y a 18 ans. Depuis quelques jours, j'avais envie de revoir le film de David Fincher, étrangement il se trouve qu'il est ressorti au cinéma cet été, je l'ignorais lorsque j'ai décidé de le lire.

C'est intrigant, l'écriture et la narration sont bougrement efficaces, le propos laisse difficilement indifférent,… Génial !

Pour le résumé :

et si vous voulez en savoir plus :
Commenter  J’apprécie          30
Je vais enfreindre la première règle du Fight Club et parler du Fight Club...

Évidemment, le style est cru, cassant, rythmé, saccadé, voir confus! J'ai mis un peu de temps à m'y habituée, mais j'ai finalement sombré dans cette déliquescence anarchiste déjantée, "like there's no tomorrow"!

Il y a beaucoup de non-dits dans la narration. Mes souvenirs du film (vu des dizaines de fois parce qu'excellent) étaient omniprésents et comblaient les vides, mais je me demande quelles impressions la lecture de ce roman peut laisser à un lecteur "vierge"! J'aurais aimé le lire sans connaître l'histoire et avoir l'occasion d'être surprise...

Quoiqu'il en soit, le concept original et le propos du livre m'ont beaucoup plu, malgré des prises de positions plutôt extrêmes! C'est comme lire une bombe à retardement!
Commenter  J’apprécie          70
Un must have dans sa bibliothèque !
Commenter  J’apprécie          20
J'ai attendu le bon moment pour lire ce livre. Il m'appelle depuis mes Bret Easton Ellis, mes Jack Kerouac, mes Irvine Welsh. Mais il fallait le bon moment, celui où je serai tellement réceptive à la lecture que je ne me précipiterais pas pour le lire, parce qu'il faut le déguster comme Marla déguste son quarantième xanax.

Bon ok, j'était déjà fan du film. Edward Norton, quand même. J'ai toujours dit que 21 ans de plus que moi, c'était l'âge idéal.

Le côté fascinant est que le film est le livre pratiquement mot à mot. Là où ça devient intéressant, c'est qu'au lieu de voir Brad Pitt quand Tyler prend le contrôle, on reste dans la tête de notre héros-produit-de-notre-société. Ca fait tellement réfléchir sur son canapé suédois et sa vaisselle taïwanaise.

Ce livre était passionnant. Entre les actes absurdes et les recettes de nitroglycérine. Les héros participent au fight club pour mettre tout le reste de leur vie en sourdine, pour que plus rien ne les mettent en rogne. Moi, c'est ce livre qui m'a permis d'ignorer toutes les merdes qui arrivent à ma personne et à tout le monde autour de moi.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2509) Voir plus



Quiz Voir plus

Fight Club

« Fight Club » a été publié en...

1995
1999
1996
1997

12 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Fight Club de Chuck PalahniukCréer un quiz sur ce livre

{* *}