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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand une fille comme moi prend des filles comme nous et se rend compte que ce n'est pas un roman au sens traditionnel du terme, elle envisage de laisser tomber, puis s'accroche et finit par aimer les filles comme elles ...

C'est quoi des filles comme nous ?
Des filles de couleur (comme on dit..). C'est à dire toutes les couleurs, de café au lait en passant par noir charbon, chocolat : le monde entier ...toutes les origines, tous ces émigrés qui pensant trouver une vie meilleure aux States, décident d'émigrer, atterrissent dans le Queens (un des cinq arrondissements de New York). où ils vivent et grandissent entre eux sans cotoyer les blancs.
Les filles comme nous , n'ont pas de personnage principal ou secondaire et pourtant il raconte plusieurs vies , plusieurs parcours : l'école, les amitiés entre filles, les frères qui tournent mal , les filles qui partent étudier, celles qui restent, celles qui seront les premières de leur famille à avoir un diplôme, à faire des études, à réussir, à déménager. Des filles qui sentent la couleur de leur peau partout où elles vont, des filles qui se lient avec des blancs , les premières de leur famille, les amies qu'on perd, les amies d'enfance, qu'on a plaisir à retrouver, le boulot, l'amour, la mort. Toute une vie de "fille comme nous "...

Au début, j'ai pensé que ce roman datait, mais non, il y a les réseaux sociaux, et pourtant le racisme, les préjugés, la frontière blanc/noir est très présente et on ne la franchit pas sans problèmes, sans interrogations, sans humiliation, ou sans un sentiment de trahison, vis à vis de celles qui sont restées dans leur quartier..
Elles sont les premières à avoir un "métier de blanche" et leurs parents ne les comprennent pas.
Elles ont réussi, elles ont de l'argent pour aller visiter leur pays d'origine, et si il y a un grand sentiment de familiarité, elles y sont étrangères,ne connaissent pas les lieux, les coutumes ou la langue...
Elles sont la deuxième, la troisième génération, et pourtant, Manhattan a été comme un pays inconnu quand elles ont intégré un de ses lycées.

Les filles comme nous, c'est un roman social, choral, presque porté par une seule voix , celle de toutes les femmes ayant habité ce quartier, une femme multiple., toute une communauté, et pleins de pays d'origine différents pourtant...
Les filles comme nous, a beau ne pas être un roman classique, avec héroïne , et pourtant quand on referme le livre, on est riches de plusieurs vies, tant de destins, tant d'origines, tant de couleurs de peau. On a l'impression de bien les connaïtre ces filles, de les comprendre, c'est sûr et de les aimer aussi. Et bien que ce roman refléte vraiment la culture américaine, et si c'était comme ça aussi chez nous ?
Et si le racisme , les préjugés, pouvaient être combattus juste avec un livre en rencontrant des personnages aux parcours de vie à l'opposé des notres et pourtant si semblables...
Les filles comme nous sont juste des filles comme moi., comme toi, comme nous, quoi..
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New-York, pleins feux sur un quartier, le Queens où l'on va suivre le quotidien de plusieurs jeunes filles à la « peau brune » tout au long de leur scolarité, puis de leur vie d'étudiantes, de femmes dans une Amérique où tout est loin d'être facile pour elles.

Il y a les plus motivées, qui travaillent bien à l'école, choisissent un collège, souvent loin de chez elles impliquant de longs trajets en bus, afin d'avoir les meilleures chances alors que d'autres préfèrent rester dans leur quartier. Plus tard, elles choisiront une université cotée, qui leur permettra d'avoir un bon diplôme, côtoyant au passage, parfois en serrant les dents, les étudiants blancs dont les parents sont riches, et si possible, épouser un Blanc pour sortir définitivement de la misère.

Elles se réunissent souvent entre elles, débordent d'une énergie communicative, le nez dans le guidon pour arriver à un travail qui leur plaît. Leurs parents sont souvent illettrés, venus de pays en guerre. Les mères qui s'en sont le mieux sorties travaillent dans le milieu médical, aides-soignantes qui se font souvent agresser verbalement par des patients Blancs jamais contents.

Souvent les frères ont laissé tomber les études, et sombré dans la délinquance, et galèrent pour trouver un emploi à cause de leur casier judiciaire ensuite.

Nos frères nous brisent le coeur encore et encore. Lorsqu'ils ne peuvent pas trouver de travail à cause de leur casier judiciaire, ils reprennent leurs anciennes habitudes. Ils n'ont pas besoin de nous le dire, nous le savons.

J'ai beaucoup aimé « ces filles comme elles », leur énergie, leur manière de se rebiffer contre les mains baladeuses ou les réflexions sexistes, leur culpabilité parfois de s'être éloignées de leurs familles, des traditions qu'elles ne connaissent pas…

Je vais retenir un chapitre en particulier : celui du retour aux sources dans les pays de leurs ancêtres, dont elles ne connaissent souvent même pas la langue et retrouve une tante, un oncle ou une grand-mère qui vont leur permettre de nouer des liens et retrouver une partie d'elles-mêmes qui leur manquait sans qu'elles en aient vraiment conscience…

Le roman évoque les années Trump et ses dérives, où les adeptes ne cherchent même plus à cacher leur racisme, les années Covid (une grippette n'est-ce pas Mister Trump ?) avec les hôpitaux surchargés où l'on sait vraiment rendu compte de l'importance des soignantes, de leur dévouement (prise de conscience également pour les « filles » qui ne savaient pas grand-chose des journées harassantes de leurs mères) …

Ce premier roman polyphonique est très fort, bien écrit, avec des chapitres courts mais intenses et une idée originale : elles s'expriment au nom du groupe, tout en racontant des histoires personnelles, on découvre des prénoms mais on ne sait pas forcément qui parle ce qui rend le récit encore plus vivant.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteure en espérant la retrouver bientôt pour un autre roman.

Sortie prévue le 12 janvier ; s'il vous intéresse, il est proposé par Babelio pour Masse critique littératures …

#LesFillescommenous #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Les filles comme nous, les filles du Queens, les filles colorées, différentes, pauvres. Des filles d'immigrés qui sont venus aux Etats-Unis pour échapper à la misère de leur pays. Des filles métisses.
Leur vie dans le Queens, le quartier de New-York, symbole de la diversité culturelle et ethnique, est joyeuse, exaltante, triste, déplorable. Mais elles grandissent ensemble, c'est leur voix, leurs différences que Daphne Palasi Andreades nous fait entendre. Celle d'avoir la peau foncée, les yeux en amande. Elle raconte leur adolescence, l'école, les études, la vie amoureuse, la famille, les désirs d'enfants. Ca se passe en grande partie à New York mais ça aurait pu se passer dans n'importe quelle ville où on retrouve ce melting-pot, elle décrit ce qu'elle a vécu : être une fille, être "de couleur".
Peut-être est-ce le fait que de me reconnaitre dans certaines descriptions mais j'ai été particulièrement touchée par leurs vies, leurs échecs comme leurs réussites. J'ai aimé la poésie de Daphne Palasi Andreades à certains moments de leurs vies.
#LesFillescommenous #NetGalleyFrance
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"Nous sommes des filles du Queens", des filles à la peau brune qui sont "la somme de nombreuses identités, de nombreuses histoires en même temps".

Dans ce premier roman à l'écriture fluide, Daphne Palasi Andreades, jeune New-Yorkaise, nous offre un récit aux courts chapitres rythmés qui rend hommage à ces filles et femmes du Queens. Comme un cycle de la vie, nous voyons grandir des fillettes, devenues adolescentes, puis femmes, mères, grand-mères avant de laisser place à de nouvelles générations.

J'ai beaucoup apprécié ce roman choral qui offre la parole, au travers de ses personnages à de nombreuses femmes nées et qui ont grandi dans le Queens ce que l'on trouve finalement assez peu dans la littérature.

Bon, en refermant cet ouvrage, je n'ai qu'une envie ; ressortir mes cd de "Mariah, Whitney, Destiny's Child, en poussant " ma "voix pour sortir les mêmes notes que ces chanteuses à la peau brune" qui ont bercé mon adolescence.

Merci encore aux Éditions Les Escales et Netgalley France pour cette découverte.
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Une chorale de femmes, au coeur de Queens, à New-York, les voix s'entremêlent pour raconter la vie, le vie de femmes de couleur . Au fil des pages nous écoutons celles-ci dès l'enfance jusque la femme devenue mère ou pas d'ailleurs. Les joies et les peines, les questionnements existentiels autant que matériels, c'est brute autant que poétique.
Des rires aux larmes, Les filles comme nous, ce récit nous offre une ode à la femme, la femme de couleur.
#LesFillescommenous #NetGalleyFrance
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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« Les filles comme nous » sont des filles à la peau brune, venant du Queens, ayant des parents nés dans différentes parties du monde.

« Les filles comme nous » vont au collège, au lycée, à l'université, deviennent de jeunes adultes, retournent aux sources, sont attachées à leur famille, prennent des partenaires, font des enfants, et finissent par mourir.

« Les filles comme nous » sont des femmes dans toutes leurs complexités, explorent tous les sujets de discrimination, travaillent de manière acharnée, luttent pour être reconnues, sans oublier de vivre leurs joies et leurs peines.

Daphne Palasi Andreades a elle-même grandi dans le Queens, dans une famille d'immigrés philippins et est diplômée de l'université de Columbia. En écrivant un roman à la première personne du pluriel, elle nous implique dans la vie quotidienne de personnages féminins pétillants, en laissant une large part à leurs sentiments, dans des amitiés qui perdurent malgré les différences.

Ce premier roman est lumineux, rythmé, émouvant. Avec beaucoup d'humour, des réflexions profondes sur l'évolution des Etats-Unis, une belle écriture sans un mot inutile, ce récit est un titre de la rentrée littéraire d'hiver à ne pas manquer !
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Dans un texte presque slamé, loin des schémas narratifs traditionnels, la romancière américaine Daphné Palasi Andreades nous immerge dans une communauté de jeunes femmes qui vivent dans le Queens au coeur de New York.

Issues de la première ou de la deuxième génération d'expatriés, ces jeunes femmes ont toutes un peu de mal à trouver leur place. Toutes tentent de se frayer un chemin, éternelles équilibristes d'une ligne de crête entre la culture américaine qui les a vues grandir et leurs origines.

Ces filles célèbrent l'amitié, rêvent de gloire et de liberté, tout en défiant les lois du déterminisme social.

Un texte qui valorise l'amitié féminine et sondes nos racines, mais aussi le racisme, le féminisme, la lutte des classes et ce qui fait une vie réussie surtout lorsqu'on est écartelées entre deux identités .
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Les filles comme nous /Brown girls 2022
Daphne Palasi Andreades
roman (premier)
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Aronson 2023
Les Escales, 214p


Les filles comme nous, ce sont les filles à la peau brune, de toutes origines que leurs prénoms indiquent plus ou moins, et qui vivent au fin fond du Queens, dans un quartier défavorisé de New York, où le soleil ne pénètre pas et où la nourriture est grasse. Les maisons hébergent des parents, des compatriotes, en attendant qu'ils s'installent. Les filles brunes forment un groupe fort, uni par de gros liens d'amitié, et uni à jamais.
On les voit ou on les entend grandir. D'abord les filles, ça obéit, c'est sage. Pas d'embrouilles à l'école. Dans les manuels scolaires, elles ne trouvent pas de personnages féminins auxquels s'identifier. Tout est nostalgie et frustration. Les garçons américains les regardent à peine. La beauté est synonyme de blancheur. Elles éprouvent la haine d'elles-mêmes.
Elles font des études secondaires, qui les écartent de leur milieu et de leurs parents, leurs pères sont déclassés, humiliés par leurs supérieurs, mais elles ont le sentiment de ne pas pouvoir s'intégrer quand elles sont avec des jeunes gens blanc chez leurs parents qui ont des domestiques à la peau brune et qui ont des préjugés sur leur pays d'origine.
Elles vont à l'université, près du quartier ou très loin de lui. Celles qui n'y vont pas mènent une vie misérable, celles qui y vont provoquent de la jalousie et elles ressentent de la pitié.
Elles trouvent un travail : infirmières, pas médecins, les études sont trop longues, trop chères ; dans l'art. Mais quel que soit le domaine, elles ne se sentent jamais à la hauteur.
Quand elles sont avec des Blancs, se pose la question de l'identité. Sont-elles blanches ? Qui sont-elles ? Elles ne peuvent quitter la pensée du Queens. de même, quand elles vont dans le pays de leurs parents, dont elles ne connaissent pas la langue, ne supportent pas la nourriture avec leur estomac de merde, elles se sentent à la fois du côté des colonisés avec qui elles n'ont pas de mots pour discuter, et des colonisateurs. Car Américaines, elles le sont, déjà par leur physique, elles sont autrement en chair que leurs cousines. A croire que partir est dans leur corps.
Dès leur plus jeune âge, elles ont été enjointes à être mères. Mais certaines sont homosexuelles. Comment annoncer cela ?
Elles meurent, mais l'âge venu, à la différence de leur amie qui n'a pas supporté son ascension, et est venue mourir d'une overdose dans son quartier d'enfance, et dont le souvenir accompagne toutes ces filles qui se demandent si elles auront la force, elles, d'aller où elles le veulent.
Leurs frères, eux, qui ne sont pas sages, sont dealers, sont en prison, ou se tournent vers la prière, et peinent à trouver la stabilité.
le livre se divise en sept parties, comme les sept âges de la vie. Il est mené tambour battant. C'est qu'il en faut de l'énergie pour accéder au rêve américain. le tempo ne baisse pas, les phrases sont courtes, et d'autant plus percutantes. Paragraphes et chapitres sont courts, les filles ont des choses à dire, ce qu'elles ont vécu, comment, les humiliations qu'elles ont eu à supporter, les souffrances pour elles qui écoutent leurs parents et doivent s'adapter au nouveau pays, et la multitude d'anecdotes, scandée par la périphrase « filles à la peau brune », nous fait entendre ce qu'on peut dire à des immigrés, sans y penser et sans penser au mal que ça peut leur faire.
C'est un livre original, dont la narratrice est multiple, ce qui permet d'embrasser plusieurs types d'adaptation à la vie américaine, et dont le rythme emporte comme le tourbillon de la vie, nous frappant au coeur par des histoires qu'on connaît et sur lesquelles l'indifférence ou l'éloignement est passé.
C'est un livre vivifiant.
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Elles ont la couleur de la bière sans alcool, la couleur de la terre,celle du beurre de cacahuètes.
Leur peau est aussi sombre que le crépuscule lorsque leurs mères allument les lampes dans les pièces vides.
Elles aiment les glaces à l'eau, la pizza sicilienne spongieuse dégoulinante d'huile orange, chanter à tue-tête Mariah Carey
Elles s'appellent Nadira, Trish, Anjali, Michaela... Elles sont d'origine pakistanaise, guyanaise, haïtienne, philippine...
Elles sont amies, vivent dans le Queens et se jurent de ne jamais se séparer et d'être unies pour toute la vie.

De filles, elles deviennent adolescentes puis femmes. Elles avaient juré d'être toujours ensemble mais la vie fait que leur chemin se séparent. Mais comment faire ses choix lorsque l'on est tiraillé entre sa vie dans son quartier et l'envie d'aller plus loin, d'aspirer à autre chose tout en essayant de ne pas renier ses origines, au risque de se perdre parfois, de se regarder dans un miroir et ne pas se reconnaître. Certaines restent, d'autres partent, un fossé se creusent mais qui a changé ? Malgré l'éloignement elles aiment se retrouver, parler de leur vie et du passé.

Les filles comme nous, c'est un texte fort où le Nous l'emporte par-dessus tout. Une seule voix qui englobe le portrait de ses filles sans savoir exactement qui prend la parole car elle forme un tout.
Un texte coupé de chapitres ayant chacun un thème divers dont certains sont forts : la présidence de Donald Trump, leurs frères, le voyage dans le pays de leurs ancêtres, leur vie dans un monde de blancs.

C'est une lecture qui nous envoie dans un tourbillon d'émotions, il y a des passages où l'on rit, d'autres où l'on est fortement ému par ces filles et leur destin, par leur questionnements, leurs doutes et les tiraillements qui les oppresse entre leurs devoirs envers leur famille et leur désirs.

Véritable quête d'identité pour ces Brown Girls dans un monde si dur.

Un premier roman réussi.
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La lecture m'a, dans un premier temps, désarçonnée mais une fois le cap de la surprise passée, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce texte et je me suis laissée porter par les mots de Daphne Palasi Andreades.

A la façon d'un slam ou d'une chanson, Daphne Palasi Andreades nous immerge dans une communauté au coeur de New York. Les personnages ne sont pas clairement identifiés/identifiables et il n'y a pas de trame narrative à proprement parler. le texte est plutôt clamé à l'unisson par une multitude de femmes qui se retrouvent dans cette quête identitaire du fait de leur couleur de peau, de leurs origines sociales, de leur prénom et de leur genre.

Issues de la première ou de la deuxième génération d'expatriés, ces fillettes, adolescentes puis, jeunes femmes ont du mal à trouver leur place. Tiraillées entre, d'une part, leurs origines et la culture de leurs ascendants et, d'autre part, le rêve américain tel qu'il est diffusé dans les médias et auquel elles aspirent sans s'y reconnaître.

Si certaines ne désirent qu'une chose : quitter leur quartier pour évoluer dans les hautes sphères de Manhattan, d'autres, à l'inverse, redoutent le changement et s'accrochent à ce qu'elles connaissent.

Les chemins de ces copines soudées par les souvenirs de l'enfance se séparent alors dans des directions opposées. Pourtant, leurs préoccupations restent les mêmes. Car dans les grandes universités, les sociétés cotées, les places tendances, intégrées à force de volonté, peu sont celles et ceux qui leur ressemblent.

Cette errance identitaire plane dans tous les domaines de leur vie et on se demande si elle prendra fin un jour.

Au fil des chapitres qui défilent en même temps que l'âge de ces femmes accroît, la compréhension de soi et du monde se fait plus facile et, avec elle, une certaine acceptation.

Par la force d'évocation de ses mots, Daphne Palasi Andreades a réussi le bel exploit de capter le lecteur par un texte en prose, s'éloignant d'un schéma narratif classique.

Alors, je reconnais que cet ouvrage ne plaira pas à tous, mais il s'agit d'une fenêtre vers un autre que soi, d'une ouverture sur le monde et les autres. Ce texte porte un message universel : « Pourquoi avoir cru que chez soi se résumait à un seul endroit ? Alors qu'exister dans ces corps signifie porter en soi plusieurs mondes ? »
Lien : https://thecosmicsam.com
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