Aujourd'hui, ça fait tout juste 14 ans que je suis inscrit sur Babelio, un site et une communauté que j'aime autant (et même plus !) qu'au premier jour. Je me souviens très bien de la joie de ces premières heures passées à entrer les livres que j'avais lus jusque-là (enfin, ceux dont je me souvenais) et de savoir que dorénavant, j'aurais toujours sous la main cet outil devenu absolument indispensable.
Alors aujourd'hui, pour fêter ça, je vous propose de vous parler brièvement d'une super BD jeunesse : l'adaptation par
Grégory Panaccione du roman de
Daniel Pennac. Ou l'histoire mouvementée d'un chien aussi laid que malin, dont on va suivre la chienne de vie sur plus de 200 pages. Je n'avais pas lu le roman précédemment, ni aucune des adaptations ultérieures, mais j'ai trouvé cette histoire très drôle et touchante.
Grégory Panaccione y apporte beaucoup d'inventivité (notamment ces nombreux phylactères avec des images), de dynamisme, de couleurs et un humour omniprésent malgré la dureté de certaines scènes.
C'est un régal, d'autant plus quand on en fait la lecture à un enfant de 6 ans qui a un fou rire toutes les 5 pages, la faute à une galerie de canidés qui a du chien. Il y a du Jacques Tati, peut-être un peu de film noir français (Audiard ?) dans les influences de cet auteur, qui parvient à faire un album totalement lisible par un enfant, mais aussi jouissif pour les parents, alternant entre comique de situation et questions profondes sur la vie et le rapport homme-animal. Je vais en tout cas me pencher sur ses autres bandes dessinées, d'autant qu'il vient de gagner le prix Landerneau BD pour son adaptation de
Quelqu'un à qui parler de
Cyril Massarotto.