On constate en tout cas que les deux événements sont souvent liés : quand les humains arrivent, des espèces disparaissent.
- Des forêts coupées, des marais asséchés, mais pour faire quoi ?
- Nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre, et chacun d'entre nous occupe de plus en plus de place !.. Nous avons besoin d'espace pour les cultures : les champs de colza, les plantations de palmiers à huile, pour l'élevage et l'aquaculture... Mais aussi pour les logements, les routes, les usines, les entrepôts, les parkings, les mines à ciel ouvert, les puits de pétrole... En France, en 10 ans, l'équivalent d'un département a été couvert de goudron ou de béton.
Chaque espèce est une merveille qu'il nous faut préserver...
Nous avons besoin des êtres vivants. De TOUS les êtres vivants de notre planète.
En Europe, les 3/4 des insectes volants ont disparu en 30 ans...
Et moins d'insectes, ça implique moins de mangeurs d'insectes : sur la même période, 40% des hirondelles ont disparu.
Des espaces détruits, ce sont des espèces qui s'éteignent !
Manger moins de viande, consommer moins d'énergie, jeter moins de plastique... Voyager moins, et de façon plus responsable...
Tant que nous ne changerons pas nos habitudes de consommation, les lobbies industriels, qui freinent toute décision politique, seront tout-puissants.
Une espèce qui disparaît ne réapparaîtra jamais.
Chaque extinction que nous provoquons nous fait perdre un peu de la beauté du monde.
- Pour se remonter le moral, on peut aussi se dire que ces milliers d'espèces qui vont disparaître n'étaient peut-être pas toutes utiles ?...
- Utiles pour qui ? Pour nous ? Pour la nature ? On a du mal à prévoir les conséquences de l'extinction d'une espèce, même si celle-ci est bien identifiée...
Globalement en 40 ans, nous avons éliminé 50% à 60% de la faune. Et la situation antérieure était déjà très dégradée.
En 40 ans seulement !
A l'échelle de la vie sur Terre, c'est un centième de seconde.