Rapide, clair, concis, assez bien vulgarisé, ce livre nous présente Darwin et le chamboulement qui découle de ses découvertes.
En 7 chapitres, on apprend (ou on révise), l'origine de l'oeuvre principale de Darwin, l'idée novatrice de sélection naturelle, la théorie de l'évolution et les apports du 20ème siècle, l'enrichissement continuel de la théorie, les incompréhensions et tentatives de dévoiement, les oppositions religieuses et sa modernité encore actuelle.
C'est instructif et plaisant.
Peut-être à recommander à des lecteurs ayant une idée vague du Darwinisme.
A lire. (pas forcément à la plage)
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Un bon ouvrage de vulgarisation, bien documenté...mais pas si simple que cela ! Un peu trop compliqué à mon humble avis pour une lecture de plage, sauf si l'on est déjà un peu connaisseur.
J'ai beaucoup appris sur la vie de Darwin, ses observations, l'application de sa théorie de la sélection naturelle, le contexte créationniste de l'Angleterre du XIXème, les différents scientifiques contemporains et successeurs de Darwin et leurs théories.
Cependant, je regrette le parti-pris de l'auteur opposant au fil des pages scientifiques et non-scientifiques. le discours sur l'homme et sur ses origines ne peut se cantonner à l'apport de la science, aussi objectif, utile et pertinent soit-il. D'autres disciplines ont aussi leur mot à dire, la philosophie entre autres ; voir la science comme un absolu me parait un peu réducteur...
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Pour réviser (ou découvrir ou comprendre) Darwin : son histoire, sa théorie et comment il y est parvenu, petit à petit, encouragé ou entravé selon les personnes, avec un éclairage actuel (comme l'ADN) pour compléter ses découvertes... Il y a quelques illustrations pour mieux comprendre certains propos, mais c'est vraiment à la portée de tous ou du moins, de tous ceux qui aiment ce genre de lecture. Histoire de se cultiver sans avoir à faire face à des textes plus ou moins obscurs, à la plage, ou dans son jardin, dans le train...
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La comparaison de l'ADN extrait des os néandertaliens avec le nôtre a prouvé qu'une fraction de notre génome est d'origine néandertalienne, en moyenne 2 à 4%, et seulement dans les populations non africaines. Selon les chercheurs, il se serait produit une hybridation (reproduction entre espèces différentes) il y a 50 à 100 000 ans entre les néandertaliens d'Europe et les Homo sapiens venus d'Afrique. Comme nous ne possédons pas tous les mêmes gènes néandertaliens, l'ensemble des gènes présents chez les humains actuels constituent plus de 20% du génome initial des néandertaliens.
L'analyse a été poussée plus loin et a montré que des gènes néandertaliens sont systématiquement absents de notre propre génome alors que d'autres sont souvent présents. On peut supposer que les gènes utiles ont été conservés et que les autres ont été éliminés par la sélection naturelle. Ainsi, parmi les gènes les plus représentés, certains sont impliqués dans la synthèse de la kératine, une protéine essentielle de notre épiderme et de nos poils. D'autres jouent un rôle dans le système immunitaire, comme si ces gènes avaient permis aux hommes modernes de mieux résister aux microbes pathogènes ou aux parasites auxquels ils furent confrontés à leur arrivée en Europe. Cependant ces gènes archaïques ne sont pas seulement un avantage. Leur présence a peut-être aussi un coût puisqu'on les a associés à des formes d'obésité et à des maladies de peau.
La nature est bien faite ! ? Combien de fois avons-nous entendu ou prononce cette exclamation qui a souvent valeur de remerciement envers la Nature, une entité maternelle, providentielle, presque divine, qui aurait tout agence pour favoriser notre existence terrestre ? Nous manifestons aussi par ces mots le plaisir d’entrevoir un peu de l’extraordinaire agencement du monde qui nous
Entoure, ce monde qui nous fournit l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les plantes et les animaux que nous mangeons, et toutes les autres merveilles que nous pouvons admirer (quand nous ne les avons pas saccagées).
La Nature est bien organisée et nous ne pouvons que nous réjouir d’en faire partie. Malheureusement pour nous, cette satisfaction naïve ne correspond plus à la réalité du monde vivant, et ce depuis plus d’un siècle et demi ! Plus précisément depuis 1859, l’année de parution de L’origine des espèces, un ouvrage écrit par le naturaliste anglais Charles Darwin. Contrairement à ce que l’on croit parfois, sa principale contribution à l’histoire de la biologie n’est pas tant l’idée d’évolution, qui à l’époque commençait déjà à séduire les esprits, que la destruction de notre croyance profondément ancrée en une nature généreuse et prévoyante, destinée a satisfaire tous nos besoins. Dans ses écrits, beaucoup de ses lecteurs ont vu le tableau sombre d’une nature indifférente, sans intention ni projet. Pire encore, Darwin bouleverse l’idée que l’homme se fait de sa propre place dans la nature. Il n’est plus le joyau de la création, mais une espèce parmi d’autres dont il ne se distingue même pas par l’origine, puisque nous partageons tous les mêmes ancêtres.
Cette réalité reste insupportable a ceux qui se réfugient dans les récits mythiques d’une création divine ou se plaisent à imaginer un monde soumis aux interventions incessantes d’un dieu bricoleur. Mais à ceux qui préfèrent comprendre la nature pour mieux en apprécier les merveilles, la théorie de l’évolution offre à la fois le plaisir d’en décrypter les mystères, du moins une partie d’entre eux, et des outils pour continuer d’en déchiffrer l’histoire.
Aujourd’hui, loin d’être une théorie essoufflée et vieillotte, le darwinisme est toujours bien vivant. Il a été considérablement enrichi par la génétique, la biologie moléculaire, la biologie du développement ou l’écologie comportementale et constitue un cadre pour la recherche dans tous les domaines des sciences de la vie, de la paléontologie a la zoologie, de la botanique a la médecine.
Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé – Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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