Lorsque nous avons froid, nous avons la « chair de poule ». Chaque petit « bouton » correspond à la base d’un poil minuscule. Avec des poils plus nombreux et plus longs, nous aurions alors une fourrure hérissée, formant une épaisse couche d’air isolante. Notre cerveau continue à réagir au froid comme si nous avions gardé la fourrure de nos ancêtres !
Introduction
Si nous étions brusquement transportés quelques millions d'années dans le passé, nous ne serions pas complètement dépaysés. Les fleuves et les montagnes seraient bien à leur place. Les forêts nous apparaîtraient pourtant particulièrement hautes et sombres, avec quelques animaux surprenant : rhinocéros géants, lions à dents de sabre. Puis, étonnamment, pas le moindre humain, dans ce monde, d'ailleurs pas ici que sur les autres continents ! A force de chercher, nous finirions par découvrir dans les savanes d'Afrique, quelques êtres étranges, mi-humains, mi-singes, dressés sur leurs jambes mais avec des faces franchement simiesques. Certains d'entre eux sont nos ancêtre.
La bipédie n’est pas apparue « pour » que notre puisse supporter une grosse tête avec un grand cerveau. L’évolution ne transforme pas les êtres en vue des avantages qu’ils en tireront plus tard. Il faut que les avantages liés à la transformation soient immédiats pour que la sélection naturelle la retienne. Parmi les conséquences secondaires de la bipédie, il y a un changement dans la structure du crâne, qui permet la croissance du cerveau. Secondaire peut-être, mais essentielle pour nous !