L'héritage, tome 2 : L'aîné

Je viens de finir le deuxième tome de la saga Héritage. Les personnages sont plus développés et approfondie on les voit mûrir au fil du roman. Seul bémol pour moi, les révélations importantes arrivent un peu tard dans le livre tout comme la bataille finale qui ne démarre réellement pas avant 700 pages.

Tome 2 terminé avec succès, mais quel fin de dingue je n'y reviens toujours pas hâte de commencer le Tome 3. Pour le reste du livres l'aîné on apprends beaucoup de chose dans le monde de monsieur Christopher Paolini que de surprise sur surprise.

Je ne regrette pas du tout ma relecture de la saga de L'héritage, certains éléments étaient flous dans ma tête. Je me rends compte à quel point ces romans, qui m'avaient conquise dès les premiers mots, sont riches et bien construits.

Toute la saga nous présente nombre de personnages, que nous apprenons à connaître petit à petit, que nous croisons et recroisons au fil de l'intrigue, et dont l'importance apparaît parfois plus tard. Nous recroisons ainsi ici Jeod, qui va pouvoir venir en aide à Roran. Roran qui évolue ici beaucoup ! C'est d'ailleurs très agréable de suivre d'un côté les habitants de Carvahall, et de l'autre notre protagoniste et sa dragonne.

Nous suivons donc aussi les pérégrinations d'Eragon et de Saphira, leur apprentissage, leur découverte du monde des elfes, avec son secret bien gardé, et nous voyons grandir les sentiments du jeune Dragonnier. Difficile d'en dire plus sans divulguer trop de détails sur cette saga, que je ne peux que vous recommander si vous ne l'avez pas encore lue !

Ce deuxième tome met l'accent sur la communion avec la nature, avec le vivant, il nous montre aussi que chacun a le droit d'exister dans ce monde, et qu'il fait se défier des préjugés.

L'aîné est un tome de transition, mais pas seulement, puisque tout nous prépare aux grandes batailles à venir, comme celle qui a lieu en fin d'ouvrage.

En bref, c'était une excellente lecture, qui me donne très envie d'enchaîner avec le troisième opus de la saga !

Là où je n'avais pas vraiment accroché au premier tome, celui-ci m'a beaucoup plus convaincue. Bien qu'ayant quelques longueurs, ce livre ne se focalise plus uniquement sur Eragon mais également sur d'autres personnes assez important de l'histoire.
De même Eragon évolue, devient plus adulte et ça se ressent à travers les pages. Là où pour moi il était une vraie tête à claque incapable de faire grand chose dans le premier tome, ici il évolue en bien et ça, ça fait plaisir !
Ce deuxième tome m'a donné envie de lire la suite !
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J'ai été heureuse de me plonger dans la suite de cette aventure. J'ai apprécié de retrouver Eragon & Saphira. le début de ce 2ème tome a les mêmes attraits - les choses s'enchaînent rapidement, les intrigues de cour semblent ne pas manquer - et les mêmes défauts que ceux ressentis dans le 1er tome - mélange éléments réels et fantasy. J'ai ressenti un peu de longueur à un moment mais l'action reprend et nous en met plein les yeux. L'alternance entre les deux cousins est plaisante, sans nous couper à des moments de forte tension, on suit leurs péripéties captivantes.

Le fait qu'il y ai un résumé au début du tome est appréciable. Vu la taille de chaque opus, il est agréable de renouer avec les détails que l'on a pu oublier. D'autant plus que le récit reprend vraiment peu de temps après que l'on ait quitté l'histoire. Malgré le résumé fourni, chaque personnage est restitué dans le début du roman au gré de leur apparition, ce que j'ai apprécié. Par contre, j'avoue avoir été un peu frustrée que la signification du titre et l'identité du dragon de la couverture ne nous soient révélées qu'à la fin.

Le voyage d'Eragon et son arrivée chez les elfes m'a laissée songeuse. Si je me doutais du secret caché par ces derniers, je suis restée dans l'expectative de ce vers quoi cela nous emmènerait. Son entraînement est long. J'ai apprécié avoir autant de détails au début puis j'ai commencé à me dire “bon faut avancer quand même”. Si les moments clés et les révélations (ou promesses de révélations) sont intéressantes, je m'attendais tout de même à bien plus de péripéties que juste l'entraînement côté Eragon. J'aurais aimé qu'il se passe plus de choses concrètes côté Eragon ; je guettais les chapitres sur les habitants de Carvahall avec appétit. J'espère que tout ce temps passé à s'entraîner annonce une ribambelle d'actions dans les tomes suivants.

Son cousin lui m'impressionne, il ne reste pas traîner. Il évolue et le fait qu'il fasse tout ça par amour ne rend pas les choses moins épiques. le discours de Roran m'a ragaillardi. Sa forte volonté donne envie de l'encourager surtout que j'imagine qu'il n'est pas au bout de ses peines. J'ai ressenti un vrai plaisir à recroiser Jeod. Je le trouve avenant, futé et juste. le suspense a été plus porté du côté des villageois que du Dragonnier pendant une bonne partie du récit mais quand ce dernier entre de nouveau dans la danse, l'action reprend.

Pour résumer, j'ai trouvé l'apprentissage d'Eragon long à suivre même s'il est nécessaire et qu'on apprend des choses en même temps que lui. Je voulais un roman d'aventure, mes attentes n'étaient pas les bonnes. J'ai tout de même apprécié ma lecture. D'autant plus que les révélations sont intéressantes pour la suite. Cette aventure promet encore moult tumultes, secrets et émotions.
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Pour ma défense, il y avait tout de même certains passages assez longs dans ces 800 pages. J'ai immédiatement trouvé qu'il était beaucoup plus intéressant de suivre Roran qu'Eragon. Enfin le point de vue de Roran ! Ce qu'il a vécu avec tout le village de Carvahall était épique !! du côté d'Eragon, c'était plus soft. le voyage jusqu'à Ellesméra et la formation de Dragonnier étaient très intéressantes mais c'était un peu répétitif car au premier tome, on le voit aussi beaucoup voyager, découvrir toutes les parties de l'Alagaësia tout en suivant son apprentissage auprès de Brom. Sauf qu'au premier tome, c'était exaltant car on découvrait avec lui. Au deuxième, on continue toujours de découvrir tout un tas de choses mais c'est forcément un peu moins palpitant. Il y a moins de rebondissements aussi du côté d'Eragon. le fil sur Roran en revanche, incroyable. On voit les changements progressifs du personnage qui passe d'un jeune garçon pas encore tout à fait adulte à un homme que les malheurs de la vie ont rendu dur et qui s'est imposé comme un chef charismatique. C'est d'ailleurs aussi le cas pour Eragon qui devient un meilleur Dragonnier de jour et jour. Il est bon et généreux, a de l'empathie pour les autres et cherche toujours à aider son prochain. C'est un grand homme, un vrai héros tout simplement. J'aime bien qu'il soit devenu végétarien en plus, qu'il comprenne la nature et le fait que la plus petite vie, si infime soit-elle, doit être respectée. Cette aspect là des elfes était vraiment cool.
Une autre personne dont on a suivi le fil de temps à autre : Nasuada. Elle, je ne l'aime pas. Je n'aime pas son caractère et j'attends de voir quelle va être sa pertinence dans la suite des événements car Ajihad aurait très bien pu rester vivant. Je pense que l'auteur s'est dit que faire mourir Ajihad pour mettre sa fille sur le trône rajouterait un élément de tension dans l'intrigue car ça créerait de l'instabilité chez les Vardens et donc indirectement aussi chez les nains et les elfes. Mais, finalement, la position de Nasuada était aussi solide que celle de son père et personne ne conteste vraiment son autorité. Pour moi, elle aurait pu ne pas exister. En tout cas, pour l'instant elle est irrelevant.

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(30/04 - 07/05/2023)

Semblant conscient des défauts de world-building du premier tome, Paolini s'y attelle ici. On suit donc Eragon se faisant présenter : le conseil des Varden, la société naine et sa religion, puis celles des Elfes (et leur agnosticisme). C'est franchement peu passionnant, et plutôt vu et revu.
Roran devient un personnage à part entière donc on suit maintenant le point de vue, tout comme Nasuada. Si l'intrigue de Roran se suit sans déplaisir (même si elle rappelle beaucoup celle de Perrin dans LA ROUE DU TEMPS : de la défense du village au kidnapping de l'amoureuse, en passant par la barbe qui gratte…) malgré de grosses facilités sur le level up de Roran, celle de Nasuada est simpliste (utiliser les magiciens pour créer de quoi vendre des tissus/habits ("laces" en VO) et renflouer les caisses des Vardens jusqu'à être capable de proposer un prêt au roi du Surda).

Une déception par rapport au premier tant l'ennui est présent dans ce tome (l'arc d'Eragon ce n'est que de l'exposition). Mais les révélations finales et la promesse du duo Eragon/Roran suffisent à donner envie d'enchaîner avec la suite.

La suite, pas très inspirée d'Eragon, comme indiqué pour le précédent opus, c'est un péché de jeunesse, et je me suis rendu compte après avoir grandi de ses nombreux défauts : manque de recherche dans l'écriture, scénario convenu, personnages creux. Faute avouée, à moitié pardonnée.

Le second tome de la saga m'a ravie encore plus que le livre précédent. Bien qu'il soit bien mieux actif que le livre précédent (sans non plus contenir aucune scène d'actions particulièrement situées au début et à la fin), l'écrivain a réussi à me tenir en haleine du début à la fin.


- L'écrivain réussit à happer le lecteur dans l'intrigue en alternant trois points de vue différents. Ce sont notamment les points de vue d'Eragon avec ceux de son cousin, Roran, alors que les deux jeunes hommes ne se sont plus revus depuis le début du premier opus, ignorant ce qu'il en est advenu de l'un et de l'autre. (Je ne préfère pas révéler qui est le troisième personnage puisque ce serait spoiler.)

- J'ai aussi été obnubilée par le voyage d'Eragon qui nous fait découvrir à travers ses yeux la société et les coutumes des nains et leurs différents clans, mais aussi la société des elfes que nous rencontrons enfin (leur cadre de vie, leur philosophie de vie, etc…) Et c'est sans compter l'entraînement du dragonnier et de sa dragonne ; leur relation et leur symbiose ne vont en être que parfaite même si la jeune Saphira se montre encore bien souvent plus sage que le jeune homme.

- L'évolution de notre héros se fait passionnante et je me suis plu à parfois le trouver très agaçant, surtout lorsqu'il se découvre des sentiments une belle fille (Je n'ai pas dit qui !) et, aveuglé par ses sentiments, se montrera le plus gros des lourdauds. Et franchement, j'ai apprécié qu'il ne soit pas parfait. Les héros trop parfaits, c'est surfait. J'ai donc aimé être déçue par son comportement et quelques-unes de ses réflexions. D'ailleurs, Saphira aussi montrera certains de ses défauts et ensemble ils vont essayer de les corriger bien que difficilement : ces deux-là se sont bien trouvés !

- Bien évidemment, le tome n'est pas sans révélations (même si je le savais déjà car c'est une relecture) mais laisse tellement de questions en suspens aussi. On ne peut qu'avoir envie de continuer ce voyage en Alagaësia.


En bref, ce fut encore une fois une très bonne relecture et, j'ai hâte de vous parler de la suite bien qu'il s'agisse d'un exercice difficile de ne rien dévoiler à l'intrigue. (Il y aurait tant à dire !)

J'ai eu le même ressentiment avec ce tome 2 qu'avec le tome 1 : une belle lenteur par moment... C'est dommage.

Nous retrouvons bien sûr Eragon avec Saphira sa dragonne, qui partent en quête de trouver la cité des Elfes, Ellesméra.
Eragon va suivre une formation intense de Dragonnier avec son Grand Maître Oromis.

En parallèle nous nous retrouvons avec Ronan, le cousin d'Eragon, surnommé maintenant Puissant Marteau, qui lui aussi se retrouve Héros malgré lui à sa façon.
Carvahall est menacé, il fera tout pour aider les villageois et retrouver sa bien-aimée...

Quoi que l'histoire soit agréable, le pavé aurait pu largement être raccourci...
Trop de détails inutiles, trop de répétitions, on se lasse facilement à plusieurs passages...
Notamment lors de sa formation, c'est vraiment très long, on n'en voit pas la fin, tout se répète chaque jour : il s'entraîne, il a mal au dos, il apprend la vie des Elfes et leurs vestiges, il s'entraîne, il a mal au dos...

Il faudra attendre au moins la 500ème page pour que, enfin, l'histoire bouge.
La fin nous emmène dans le 3ème tome avec plaisir.