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4,16

sur 2707 notes
Après un tome 3 décevant, je redoutais un peu ce tome 4 tout aussi gros, voire plus. Et je ne vous cache que ce dernier (ou pas ?) tome du cycle de l'Héritage comporte quelques longueurs durant l'histoire. Cependant, et heureusement, ce tome est nettement plus intéressant que le troisième. Nous y découvrons de l'action, des dénouements et du mystère. Même si on ne retrouve pas le niveau des deux premiers tomes, ce livre est plutôt addictif et prenant. J'ai malgré tout trouvé le final plutôt gâché. Final qui est suivi de 100 pages, longues et qui ne servent pas vraiment à grand-chose, pour une fin plutôt décevante.
Je garde toute de même un souvenir très positif de cette saga coup de coeur, malgré les petites déceptions. J'aimerais beaucoup que l'auteur écrive l'histoire de notre mystérieuse Angela, car nous n'avons pas toutes nos réponses... Et si possible, un petit livre pas trop cher...
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Dernier volet de la série Héritage : Eragon et Saphira progressent dans l'empire de Galbatorix. La bataille finale s'approche à grand pas, et les deux héros n'ont toujours pas trouvé le moyen de vaincre la puissance du tyran et de ses eldunari.

Mon sentiment est assez mitigé pour cette fin de cycle. le premier aspect positif, c'est que ça bouge beaucoup : on enchaîne les combats, les prises de ville, les captures, ... le lecteur ne s'ennuie pas beaucoup (il y a bien quelques longueurs, mais sur les 900 pages que comporte le livre, elles sont peu nombreuses). Par contre, à force de vouloir de rebondissement, on assiste à des retournements de situation trop artificiels : ce que contient la Crypte des Âmes me semble un peu trop facile, surtout qu'Eragon le reçoit sans aucune contrepartie ni aucun sacrifice de sa part. La manière dont on lui révèle la page qui parle de cette Crypte m'a un peu agacé également.

À l'inverse, certains personnages m'ont paru très sous-exploités : Elva notamment, qui était assez effrayante et pleine de mystère, et qui tient au final un rôle de figurante sans beaucoup d'originalité dans son comportement, et Angela dont on n'apprend rien, malgré ses coups de génie et ses nouvelles compétences qui apparaissent comme par magie à chaque fois que la situation est bloquée.

La fin m'a plutôt surpris : je m'attendais à une conclusion rapide une fois le dernier affrontement terminé, mais l'auteur a choisi de détailler ce qu'allait être l'avenir de chaque personnage principal. À l'inverse des autres critiques, j'ai apprécié le fait que tout ne se termine pas par un happy-end général, où tout le monde finit heureux et content, mais que les héros doivent se plier à leur rang et à leurs devoirs.

Malgré mes remarques, je dois reconnaître que j'ai dévoré les 900 pages du livre en une journée, et j'ai pris énormément de plaisir à lire cette saga.
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Bien que attristé de la fin de ce livre, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est réellement dommage de mettre fin à cette série extraordinairement merveilleuse par la séparation de Eragon et Arya qui était pour moi un couple prédéfini dans l'histoire de A à Z. de plus, la fin me laisse quelques larmes sur les joues du fait qu'Eragon se sépare de absolument tout le monde sauf Lupusängrhen et quelques Elfes. le reste du livre m'as passioner à un tel niveau que je suis ravi d'en avoir fait l'aquisition. Je penses que la partie sur la Crypte des Âmes est l'une des meilleures partie de l'histoire avec un rebondissement inatendu et réellement plaisant toutefois, je le redis, le fait qu'Eragon est dû quitter l'Alagaësia pour éléver les dragons et protéger les Eldunari sans l'un de ses proches tels que Arye, Roran ou encore Murtagh est d'une tristesse asser pesante qui me remue personnellement. Malgré ces quelques points noirs de l'histoire, je la trouve particulièrement belle et qui resteras dans ma mémoire, graver à jamais. Une série que je recommande grandement auprès de tous.
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La saga a eu le temps d'évoluer en 10 ans de parution. Au fil de ses tomes, Paolini est passé d'un roman d'initiation à un récit chevaleresque.

Dans ma précédente critique du tome Brisingr, j'ai abordé toutes les qualités de ce classique de la fantasy. Et je n'ose me répéter dans celle-ci.

De nos jours, beaucoup d'histoires young-fantasy sont construites sur les codes que Paolini et ses quelques prédécesseurs ont posés dans les années 2000. Et, malgré une fin qui m'a laissée mi-figue mi-raisin. J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de ces vaillants héros.
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Lecture à voix haute pour mon fils et fin de la saga de L'Héritage.
Une guerre de pouvoirs qui va réunir tous les peuples de l'Alagaësia : Urgals, chats-garou, humains, nains, elfes pour lutter contre l'infâme Galbatorix. Eragon, le dragonnier va sentir peser de tout son poids son héritage...
Mon avis
Une saga jeunesse qui est très addictive et dont les personnages sont également fouillés et attachants. Les scènes de combat sont vraiment réussies, quelle immersion ! Les adieux sont difficiles...
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Si je n'avais presque aucun souvenir du troisième et quatrième volumes, lus une seule fois avant cette relecture, les premiers tomes de cette saga ont accompagné mon enfance et mon adolescence aux côtés d'Harry Potter, A la croisée des mondes, Ewilan et bien d'autres. Voilà pourquoi je lui porte une affection qui obscurcit peut-être un peu mon jugement. Ou du moins me permet de passer outre ses défauts. Car L'Héritage n'est pas une saga parfaite et elle est apparemment beaucoup critiquée.

Certes, l'ombre de Tolkien plane bas sur cet univers – le vieux barbu mystérieux qui guide l'Elu, les Elfes qui viennent d'un pays lointain qu'eux seuls connaissent et dont le coeur est rempli du souvenir de la mer, les Urgals qui ressemblent un peu aux Orques, des ours des montagnes appelés les Beorn, les ébauches de langages, etc. Mais si ces livres ne révolutionnent pas le genre de la fantasy, si la langue est simple, il n'empêche que les ingrédients – que Paolini n'est pas le seul à reprendre… – se mélangent bien et que je me suis prise au jeu, à ce voyage à travers l'Alagaësia à la découverte de ses peuples, ses lois, sa magie, ses créatures. Eragon y est notre alter ego, le corps dans lequel nous pouvons nous incarner car, s'il est né et a toujours vécu dans ces étranges contrées, il n'en reste pas moins un fermier sortant pour la première fois de son village et presque aussi ignorant que nous.

Point crucial dans mon affection pour ces romans : je me suis attachée aux personnages. A la dragonne Saphira en premier lieu, adorable et terrible, pleine d'humour comme de susceptibilité, jeune et vieille, joueuse et dotée d'une intelligence immémoriale. Aux personnages qui entourent Eragon ensuite : Roran, Nasuada, Angela, Orik… Sauf à de rares exceptions, seuls les elfes, tous à leur distante noblesse, ont peiné à me toucher. Quant à Eragon, s'il n'est pas en lui-même, le protagoniste que je préfère, j'ai aimé le voir grandir, souffrir, gagner en puissance, apprendre, tout en observant ses relations avec les autres.
A partir du second tome, on s'éloigne de temps à autre d'Eragon pour suivre les événements du point de vue des autres personnages : Roran principalement, mais aussi Nasuada ou même Saphira. Cela permet d'observer les choses de façon plus terre-à-terre, les deux premiers personnages n'ayant pas accès à la magie, ils comptent avant tout sur leur intelligence et leur force de caractère. Je me souviens que lors de mes premières lectures, je n'appréciais guère les passages avec Roran, avide que j'étais de retrouver Saphira et la magie ; à présent, son courage et ses dons de meneur m'ont davantage fascinée et j'ai aimé suivre leurs deux parcours.
L'auteur a été, semble-t-il, un peu frileux à faire souffrir ses personnages principaux. Sans dire de les massacrer un à un à l'image d'un certain G.R.R. Martin, j'ai trouvé un peu facile de faire mourir des centaines, des milliers de soldats anonymes tout en épargnant obstinément celles et ceux auxquel·les nous avons pu nous attacher. J'aurais été triste de dire adieu à un personnage aimé, mais cela aurait donné plus de gravité à l'ensemble et m'aurait permis de m'inquiéter un peu plus. Cependant – histoire de compenser cette critique par un point positif vis-à-vis des personnages – Christopher Paolini a résisté à la tentation de les mettre tous et toutes en couple. Les romances étant souvent omniprésentes dans les romans young adult, je ne peux qu'apprécier leur rareté dans cette saga. Certes, Eragon a réussi à m'exaspérer dans le troisième tome par sa ténacité à poursuivre une Arya clairement réticente ; il s'est heureusement repris dans le dernier volume, toujours amoureux, mais plus mature, il a cessé son harcèlement. Et finalement, l'auteur a été plutôt intransigeant avec ses personnages côté coeur !

Action, réflexion, émotion : Christopher Paolini a su trouver un bon dosage entre tous ces éléments. A mes yeux en tout cas. Bon nombre de lecteurs et lectrices semblent reprocher des longueurs que je n'ai pour ma part senties qu'à une seule occasion (dans un chapitre de L'Héritage qui décrit pendant des pages et des pages un entraînement à l'épée entre Eragon et Arya).
Je préfère un chapitre de bavardages entre deux personnages qu'une description, mouvement par mouvement, d'un combat ou d'une bataille, sachant que toutes se ressemblent beaucoup finalement. Or, j'ai trouvé au fil de la saga, de très beaux moments, entre douceur et tendresse, même s'ils sont parfois emplis de douleur ou de chagrin : la solitude en tant que dragonne de Saphira, la rencontre entre Eragon et Oromis, les décisions radicales de Roran, la relation entre Eragon et Saphira, les souffrances de Murtagh… Je conçois que ces passages peuvent sembler un peu évidents, prévisibles, bateau ou que sais-je encore, mais prise dans le feu de ma lecture, fascinée par cet univers où évoluent les dragons, je me suis laissée embarquer, j'ai laissé les personnages m'habiter et j'ai vécu ces moments comme si j'étais à leur place.

Voilà. Je fais fi des critiques innombrables et des défauts indubitables : c'est une saga qui, si elle ne m'a jamais vraiment surprise, me fait rêver. On me parle de dragons, de peuples aussi variés que des Urgals et des chats-garous, je marche, je cours, je vole. J'ai dévoré chacun des tomes, désireuse de retrouver et de côtoyer un peu plus les personnages que j'ai appris à aimer. Une histoire sans temps mort, divertissante, épique, que, sans surprise, j'aurais aimé continuer encore un peu. Sans compter que bon nombre de questions me trottent encore dans la tête, ce qui est terriblement frustrant…
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Enfin la fin!
Lu juste pour connaître la fin de l'histoire, et pas mécontent d'en avoir enfin termné avec Eragon.
J'aurais sûrement mieux aimé si j'avais lu ce livre avec 15 ans de moins...
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Quatrième tome qui si il clôt la série avec un niveau globalement égal aux précédents, m'a laissée un peu... déçue?

Au final le troisième oeuf sur lequel on a fait tant de bruit dans les tomes précédents n'a qu'une importance mineure, surtout avec la révélation de

Sinon... le fait que Murtagh et Nasuada aient des affinités étaient assez prévisibles, et

D'ailleurs Nasuada est le personnage que j'ai pris le plus de plaisir à suivre au cours de cette lecture.


Sinon...beaucoup de révélation fracassante dans ce tome, qui changent complètement la donne. Mais du coup les choses semblent très resserré et la fin ... un peu trop simple. Pas complètement satisfaisante. Et il reste pas mal de zones d'ombre.

Mais ça reste correct. Et on passe un bon moment.
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Franchement, autant j'ai dévoré le premier volume, autant ce dernier opus, attendu beaucoup trop longtemps après les trois premiers est une déception. L'auteur avait prévu une trilogie, et débordé par la réussite, il a soit voulu rallonger la sauce, soit distiller trop d'idées sans les développer. Quoiqu'il en soit, ce volume ne m'a absolument pas transporté et clos cette aventure de façon tout à fait désolante.
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Lecture entrecoupée : septembre 2015.
J'ai commencé le cycle d'Eragon en 2011 par le tome 2 que j'avais vraiment apprécié au point de lire la nuit. J'avais été très surprise par l'âge de l'auteur et les polémiques au sujet du livre : est-ce uniquement commercial ? A-t-il écrit tout seul ? C'est facile d'être le fils de ... Personnellement, quand une histoire me plait, je ne me pose pas trop de questions. Petit à petit, j'ai été déçue. Et finalement, le dernier tome ne passe pas du tout, pourtant la conclusion n'est pas si mauvaise ; attendue sans être totalement banale. le coeur n'y est plus !

Peut-être ai-je changé entre 2011 et 2015 ? Possible.
Le style me parait vraiment trop adolescent, adulescent presque, on sent l'influence des jeux vidéos dans les batailles (bon, je suis vieux jeu, les références aux jeux de rôle ne me gênaient pas jadis), le caractère des dragons devient humain, il n'y a pas de surprise concernant les nouveaux dragonniers... Dommage, c'était chouette au début, sans doute est-ce pour cette raison que j'ai voulu terminer complètement l'histoire.

J'espère que les jeunes aimeront (pardon, ont aimé pour les lecteurs).
J'avais éprouvé le même type de rejet dans la ballade de Pern d'Anne Mac Caffey. le début fonctionnait très bien, les derniers épisodes me fatiguaient. J'ignore si Paolini récidivera avec un autre ouvrage. C'est malgré tout très fort d'écrire une telle histoire entre 16 et 19 ans. Tous les espoirs sont permis !
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