La jeunesse se racontait plein d’histoires, l’âge vous imposait de vous contenter d’une parcelle de réalité sur laquelle agir
Pour vivre, rester sous un lampadaire ne suffit pas. Il faut oser marcher dans les ténèbres jusqu’à la prochaine lumière
Les marchés n’ont pas de morale, ils sanctionnent l’incompétence et l’erreur
On nous a donné la seule liberté qui vaille dans cette société, au prix de notre isolement. Si tu restes avec moi, tu n’auras pas d’amis, seulement du pouvoir
La liberté ne se mesure qu'à la longueur de la chaîne qui pend à votre cou.
Les humains devaient changer sans cesse leur programmation, modifier les lignes de code sans que personne ne les guide, ne les félicite. Au contraire, s’ils saignaient, cela prouvait qu’ils étaient en vie ; s’ils souffraient, alors l’expérience avait de la valeur
Perdre la maîtrise, être le jouet de forces obscures, c’était l’angoisse fondamentale de toute l’espèce. On avait inventé la magie, les religions, les idéologies pour chasser cette terreur. Le feu avait dissipé les ténèbres, l’électricité avait fait fuir les mauvais esprits, et quand les humains eurent abattu les dieux de leur Olympe, ils créèrent des Prométhées sous la forme de programmes informatiques, d’algorithmes, d’intelligences artificielles
Il faut éprouver la puissance, la ressentir, pas la comprendre. L’intellect s’y perd
Il suffit d’écarter ce qui nous dérange pour retrouver notre sécurité.
La liberté ne se mesure qu’à la longueur de chaîne qui pend à votre cou.