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3,67

sur 378 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans cette première partie d'un dyptique ambitieux, Shelley Parker-Chan situe son roman entre la fin de la domination Mongole des Yuan et le début de l'avènement de la dynastie des Ming.

Cependant ici Zhu Chongba serait une femme travestie en homme.
Partant de cette idée, l'autrice propose un récit d'une grande richesse et densité, avec de très nombreux personnages ayant pour la plupart réellement existés.
Si la première partie se focalise sur Zhu, la suite va multiplier les points de vue jusqu'à devenir un roman choral.

C'est historiquement très pointu et, à part dans la note historique du début, peu d'expressions ou termes spécifiques sont expliqués au lecteur. J'avoue avoir fait quelques recherches afin d'éviter de passer à côté de certaines informations.

Les personnages sont d'une grande complexité (Zhu et le général eunuque en tête) et on reste surpris et parfois même désappointé par certains choix qui sont les leurs.

La pointe de magie est pour l'instant peu exploitée mais ce qui fait la force de ce récit, ce sont les thèmes abordés :
La quête d'identité, l'ambition démesurée, la soif de vengeance, la place des femmes, les machinations politiques et militaires sont au coeur de ce premier tome.

Véritable fresque historique sombre, d'une grande densité, Celle qui devient le soleil est un voyage épique dans la Chine médiévale, porté par des personnages forts et complexes. Pas forcément facile d'accès mais indéniablement fascinant.
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Je n'ai pas l'habitude de lire des histoires se déroulant en Asie, je crois même que ce livre est le premier. Ce qui m'a fait craquer pour ce livre à l'origine, c'est sa couverture : colorée, percutante, avec un titre accrocheur. C'était un achat purement compulsif et je ne le regrette pas du tout !

Celle qui devint le soleil raconte l'histoire d'une fille de paysan, dans la Chine du XIVème siècle, dans un contexte de famine et de catastrophes naturelles, de déclin politique et commercial. L'auteur nous indique en une page, avant de commencer son récit, le contexte historique de cette région, posant une base concrète. J'ai beaucoup apprécié cela, moi qui ne connait rien de l'histoire asiatique.
Nous suivons donc cette fille qui n'a pas de nom au cours de sa vie, dès ses débuts de petite fille paysanne dans un monde patriarcal à souhait, jusqu'à quelque chose de bien plus grand.
Sur sa route, elle fera plusieurs rencontres qui la façonneront, qui l'aideront, chacune à leur manière, à atteindre son désir. Car cette femme qui n'a pas de nom possède en revanche quelque chose de bien plus important : une rage de vivre tenace.

Intrigues, complots, conflits, réflexions sur la condition de la femme à cette époque ainsi que sur le genre et l'identité, dimension magique et spirituelle... Vous trouverez tout ça dans ce roman, sur fond de fantasy aux descriptions précises. La vie après la mort y est très présente, ainsi qu'une sorte de magie appelée Mandat du Ciel, un halo de lumière entourant une personne et prouvant ainsi qu'elle est assez vertueuse pour régner en tant qu'empereur. J'ai adoré découvrir ce concept.

Le gros point fort de ce roman est, pour moi, les personnages et leur profondeur. Deux m'ont particulièrement frappée : d'abord la protagoniste, c'est un personnage qui part de rien, qui prend ce qu'elle veut car elle estime avoir une revanche à prendre sur la vie. Son évolution au fil des pages est percutante, et j'ai apprécié qu'elle ne soit pas dénuée de défauts, au contraire. le second personnage auquel je pense est le Général de l'armée Mongole, son ennemi, Ouyang. C'est un personnage qui fait écho à la femme, un personnage torturé, avec une revanche également à prendre, un personnage qu'on ne peut pas détester malgré ses actes. Ces deux personnages sont le coeur du roman, pour moi, ils gravitent ensemble jusqu'à entrer en collision.

Si ce n'est une résolution d'intrigue peut-être un peu trop rapide à mon goût, avec un dénouement qui ne se détache pas vraiment du reste de l'histoire, ce livre fut un excellent moment de lecture. Touchée par la plume de l'auteur, fluide et claire, parfois poétique, par le contexte spatio-temporel qui me sort de mes habitudes de lecture, par les personnages profonds, intéressants, auxquels je me suis très rapidement attachée et par les questionnements que soulève ce récit, je ne peux que vous recommander ardemment cette histoire. Laissez-vous transporter dans la Chine du Moyen-Âge, sous un soleil de plomb !
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La Chine, XIIIe siècle. le pays est sous domination mongole depuis plusieurs décennies, et il ne fait pas bon d'y vivre. Une jeune crève-la-faim promise au néant et à l'oubli par l'oracle local décide de voler la destinée glorieuse de son frère quand ce dernier s'effondre à la mort de leur paternel. La fille devient Zhu Chongba et rejoint le monastère du coin pour y être éduquée et ordonnée moine... et ensuite qui sait ? Zhu rêve de la grandeur promise et ne compte rien laisser au hasard. de l'autre côté du pays, un général eunuque oeuvrant pour les Mongols sème le chaos dans les rangs rebelles des Turbans Rouges. La légitimité des souverains chinois repose sur un pouvoir divin que le Ciel leur octroie : le Mandat, et seule une personne munie du Mandat peut régner. Or il se murmure que les Turbans Rouges auraient mis la main sur un enfant qui en est pourvu. Alors que la guerre s'intensifie, Zhu est projetée dans ce jeu des puissants. Une occasion qu'il lui faudra saisir pour s'élever aussi haut que l'oracle l'a prédit.

Je n'ai longtemps juré que par les éditions Bragelonne (c'était dans ma jeunesse, ça remonte). Aujourd'hui je lis assez peu de leurs parutions, je cours après d'autres genres de fantasy et surtout je n'ai plus le temps de lire de sagas, or cette ME en édite à tour de bras. J'ai une petite connaissance de la collection Bragelonne, en tout cas assez pour dire que le roman tranche avec ce que je connais de leur catalogue : pas ou peu de magie (1), un héro atypique pas vraiment attachant (2) et une plume qui se veut plus poétique qu'épique, avec de fait un côté très contemplatif (3). Si j'avais dû le lire à l'aveugle, c'est un roman que j'aurais attribué sans hésiter aux éditions Mnémos - sur certains points il m'a d'ailleurs fait beaucoup penser au très bon diptyque Shâhra de Charlotte Bousquet. Je peux donc comprendre la surprise de certains lecteurs habitués à du pur Bragelonne, et les retours mitigés voire catastrophiques qui ont suivi.

Celle qui devint le soleil est un outsider assumé qui a floué certains mordus de Bragelonne mais qui m'a plu - j'avais peur de tomber sur un remake de Mulan YA, alors forcément j'étais soulagée.

A moins que vous ne tombiez sur ce blog par hasard (coucou bienvenue !) vous savez que la Fantasy est mon genre de prédilection. Je l'aime à toutes les sauces, mais en ce moment la fantasy historique me botte vraiment, et celle d'inspiration asiatique aussi. Celle qui devint le soleil est à cheval sur les deux, bien qu'on doive creuser profond pour lui coller l'étiquette Fantasy. le roman est d'une réalité brutale d'entrée de jeu : quand Shelley Parker-Chan écrit sur la famine, c'est pas pour rire. La jeune crève-la-faim devient Zhu, et Zhu devient moine avant de rejoindre les Turbans Rouges en guerre contre les dirigeants mongols. Une guerre qui a véritablement eu lieu, plantée dans un empire qui a lui aussi véritablement existé. La Fantasy a du mal à trouver sa place dans ce contexte historique et cette plume dramatiquement réaliste, et j'écris ça plus comme un constat qu'un reproche. Elle s'affirme davantage sur la fin du roman quand il est question du Mandat délivré par le Ciel aux légitimes souverains de la Chine (c'est des flammes magiques, en gros). Mais bon, ce pouvoir concerne 2-3 gus à tout casser, alors comme je vous le disais et en l'absence de créatures fantastiques : ça fait léger.

Mais où sont les dragons chinois, Shelley ?! On voulait des dragons, nous !

Je n'ai donc pas trouvé de dragons (oooh). En revanche Celle qui devint le soleil est doté d'un héro fort peu commun, qui aurait d'ailleurs pu justifier l'utilisation du pronom iel nouvellement ajouté au dictionnaire. On ne connaîtra jamais le nom de la jeune fille promise au néant, on se contentera de l'appeler par son nom d'emprunt Zhu Chongba, celui du frère dont elle a endossé le destin. Et pour que le Ciel croit en son subterfuge, elle ne peut pas se contenter de se grimer en homme : elle doit être persuadée d'en être un et faire abstraction de ce corps qui le dément. Mais à mesure que le livre passe, elle devient moins Zhu Chongba qu'elle-même, sous l'influence directe d'une protagoniste dont l'empathie vient contrebalancer le pragmatisme monastique de Zhu : Ma Xiuying. Un changement salutaire amené avec beaucoup de finesse. Zhu n'est pas attachant.e, c'est un personnage motivé par le destin qui lui a été promis et sa foi est inébranlable. Tout son être est tendu vers un unique but et elle fait preuve de beaucoup de pragmatisme et de très peu de sentiments pour y arriver. Mais tant de certitude et de manque d'humilité, ça peut agacer : cela lui a valu l'inimité de pas mal de lecteurs, mais les protagonistes décalés et bien campés, moi j'aime ça.

La dualité de Zhu se retrouve également dans le général eunuque Ouyang. le véritable conflit ne se joue plus entre les Turbans Rouges et les Mongols, mais entre Zhu et Ouyang : deux protagonistes aux évolutions-miroir.

Etant passée d'une centaine à une petite vingtaine (au mieux) de romans lus par an, je dois souligner que pour un petit pavé j'ai assez rapidement lu Celle qui devint le soleil. Les débuts monastiques de Zhu sont passionnants, ils donnent une belle identité historique et culturelle au roman (en plus de la note historique à lire en préambule). Ce qu'il y a au delà ne manque pas de rythme, les intrigues politiques dignes des meilleurs paniers de crabes prennent le relais, mais il n'empêche que j'en rencontre souvent dans mes lectures, alors j'ai simplement moins apprécié et je ne me suis pas passionnée de la suite. La plume de Shelley Parker-Chan est raccord avec l'esprit asiatique et le personnage de Zhu Chongba : parcimonieuse et pertinente. Les repères temporels en en-tête des chapitres auraient par contre pu être plus clairs. La longueur de certains chapitres m'a parfois fait perdre la temporalité du récit ; une indication plus précise m'aurait bien aidée (au lieu de quoi je me retrouvais à compter les mois à la main, à l'ancienne - y a mieux pour reprendre sa lecture).

Avis très positif, Choupaille, donc ? Et bien oui. MAIS - ha ha, c'était trop beau. de la couverture au résumé en passant par la comm' faite par Bragelonne, rien n'indique que Celle qui devint le soleil est un tome un. Or je vous le donne en mille, c'est un tome un ! Et je suis fâchée parce que comme je vous le disais plus haut, je ne lis plus de sagas car je n'ai plus de temps à y consacrer. Alors j'aime pas quand on me fourbe, et là on m'a bien fourbée. Ca m'a mis les nerfs en boule et je suis ressortie de ma lecture très amère. Bragelonne, t'as perdu 1000 points et je ne sais même pas si je lirai la suite, d'abord parce que ça se fait pas de prendre le lecteur pour un distributeur de billets, et ensuite parce que c'est une histoire qui aurait été plus forte en one-shot (quitte à y rajouter deux cent pages) - mais ça, c'est le choix discutable de Shelley Parker-Chan.

Alors, craquerez-vous pour l'empire du milieu ?
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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La violence des premiers chapitres m'a profondément marquée tout au long des deux premières parties du livre. La souffrance de la protagoniste m'a considérablement émue, tout comme son désir de vivre qui contrastait avec la résignation affichée tout autour d'elle. Cette soif de vie brillait comme le soleil, sa détermination m'a mis des étoiles dans les yeux, à tel point que je n'ai pas douté un instant qu'elle deviendrait le soleil. Malheureusement ce sentiment qui m'a transportée au cours des deux premières parties est un peu retombé comme un soufflé ensuite.

Je ne sais pas si c'est parce que le doute n'était pas de mise et qu'à force l'atmosphère perd en tension, si c'est l'évolution de la protagoniste qui me convenait moins, ou le changement d'ambiance par rapport au début, mais il m'a manqué un petit quelque chose.

Je ne suis pas passée bien loin du coup de coeur, j'ai passé un très bon moment et j'ai hâte de découvrir ce que vaut la suite.
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Je ne pensais pas être autant happé par cette histoire. Je suis plus fantastique que historique et les histoires de guerre ne me passionnent pas outre mesure mais j'ai été embarqué dans ce roman grâce au personnage principal. Ce personnage est fascinant, un tempérament incroyable qui bouscule les préjugés et qui va vous marqué. J'ai du quand même m'y reprendre à plusieurs fois pour le lire et mais j'avais du mal a le lâcher.
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J'ai tellement entendu parler du livre que j'ai craqué comme d'habitude. Et ça fit match, j'ai bien aimé. La fantasy est très légère et semble s'appuier sur la culture chinoise que je connais très peu cependant, donc je ne peux certifier l'exactitude. Après, ayant lu le livre, je me suis amusée à faire des recherches et je confirme que l'histoire s'appuie sur des faits historique ainsi que des personnages qui ont vraiment existé. Par contre, niveau temporalités dans l'histoire, je fus perdu avec les informations dans le livre en italique. C'est grâce aux indications dans la narration qui m'a aidé à comprendre le défilement du temps dans l'histoire.

Ce livre est un magnifique objet-livre, j'ai craqué pour ma collection de relier, que ce soit avec ou sans la jaquette. Mais aussi, le motiffs sur la bordure des pages.

Le style d'écriture est très fluide et heureusement vus qu'on suit de nombreuse personne, ce qui évite de se perdre. Ça peut être très lent, mais bizzarement, cette fois-ci, ça m'a pas gêné, car il a beaucoup d''informations qui arrive, surtout quand tu n'as pas l'habitude de lire avec l'univers chinoise. D'où la raisons, que j'ai aimé ce livre, par ça différence. Il m'a sortit de mes habitude de lecture, ce qui à a fais une coupure très appréciable.

Quant-aux personnages, ils ont bien chacun leur caractère, mais je préfère largement Zhu et Ma, qui sont opposés niveau personnaliter, mais qui se ressemble par leur ténacité, leur détermination. J'ai aimé suivre l'évolution de Zhu et son regarde du monde qui évolue au fils de ses expériences, et qui s'acceptât. Alors qu'Ouyang avait énormément du mal, et il se trouve très tiraillé dans ses émotions. Ce qui rend un peu imprévisible, mais aussi moins attachant, à comparer de Zhu. Et vu, comme la fin ce finis et les informations historiques que j'ai appris, j'ai maintenant très hâte de connaître la suite.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
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L‘ascension légendaire de Zhu Yuanzhang du statut de paysan pour devenir un chef rebelle qui finit par mettre fin à la dynastie Yuan dirigée par les Mongols et par devenir le premier empereur Ming est une des légendes les plus connues en Chine. En reprenant ce fait historique, Shelley Parker-Chan va changer une seule toute petite chose : « Et si Zhu était une fille ? »

A la mort de sa famille, Zhu décide de prendre la place de son frère Chongba et de rejoindre le monastère afin d'accomplir la grande destinée à laquelle il était promis Mais, lorsque son monastère est détruit pour avoir soutenu la rébellion, Zhu n'hésite pas à se lancer dans cette guerre malgré les risques encourus si son secret venait à être révélé…

Les personnages sont tous ambigus : incroyables, compliqués, insupportables et pourtant obsédants. Et c'est vraiment un talent phénoménal de réussir à faire apprécier aux lecteurs des personnages terribles mais, malgré tout, attachants. Car on comprend leurs raisons, on les voit faire des choses horribles, ainsi que la douleur que ça leur cause, prêts à tout qu'ils sont pour arriver à leurs fins. Et ça les rend autant détestables, impitoyables, mais aussi terriblement fascinants et tout autant intéressants.

L'intrigue principale tourne autour des thèmes de l'honneur, du devoir, de la famille, mais aussi de la nécessité de venger les morts afin qu'ils puissent reposer en paix. Elle aborde aussi les machinations politiques et autres querelles intestines, ainsi que des batailles dans lesquelles rien n'est joué d'avance, laissant le lecteur constamment sur ses gardes au même titre que les personnages.

Mais Shelley Parker-Chan traite également, avec beaucoup de sensibilité, les questions d'identité, de consentement et de genre à travers une belle variété de personnages, ce qui fait de ce roman bien plus qu'une simple histoire de guerre. Ainsi, la misogynie et la lutte quotidienne de Zhu avec son genre sont des thématiques tout aussi importantes dans l'histoire que le reste de l'intrigue.

Par contre, si j'ai beaucoup aimé la lecture, il n'en reste que je suis restée sur ma faim : présenté comme un roman fantastique, je trouve cette description assez erronée car cet élément n'est que très peu présent dans le récit. Il s'agit plutôt d'une fiction historique, avec une légère touche de fantastique et un soupçon de romance saphique.

Celle qui devint le Soleil est donc un livre étonnant, puissant et complexe, où il n'y a pas de héros, les personnages accomplissant tous des choses terribles en toute connaissance de cause. Et pourtant, impossible de ne pas s'attacher à eux, de ne pas les aimer malgré tout, tant leur construction complexe interpelle le lecteur… J'ai également beaucoup aimé l'aspect historique du roman, même si l'autrice prend certaines libertés. Mais c'était un vrai plaisir de découvrir toute cette partie de l'histoire !
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture. C'est un livre très original grâce à ces personnages qui le sont aussi. En effet, Zhu et Ouyang sont vraiment hors du commun et ne ressemblent à aucun autres personnages que j'ai pu rencontrer. Je les ai trouvé très complexes et profonds avec une très grande part d'ombre. Leurs actions ne sont pas dictées par le bien. Mais c'est aussi à cause de leur but et de leur morale que j'ai eu du mal à m'attacher à eux et donc à faire pleinement partie de l'histoire. J'ai aussi eu du mal à rentrer dans l'univers :il faut réussir à assimiler tous les noms des personnages et des régions pour comprendre tout ce qu'il se passe. J'ai passé à très bon moment et je vais bien évidemment lire la suite pour savoir comment Zhu et Ouyang vont évoluer.
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Un fantastique léger qui se déroule dans la chine ancienne, c'est plutôt rare. On pourrait placer l'oeuvre dans la catégorie uchronie, je suis d'accord avec ce point de vue.

Le roman n'est pas orienté vers le LGBTQI mais indirectement il s'y classe.

En fait, s'il avait été édité au XXe siècle on y aurait vu que de la Chine ancienne mais aujourd'hui, au XXIe s., comprenant plus les différentes identités de sexe possible chez l'être humain, ce ne peut pas être plus clair dans cette oeuvre.

Certaines lectrices trouvent le livre trop historique et pas assez fantastique. Moi j'ai l'ai trouvé pas assez historique; tant qu'à écrire un livre si peu historique dans la chine ancienne, autant mieux développer davantage les fantaisies chinoises qui sont déployés de façon légère dans ce roman: fantômes, énergies, (pas de dragon, détromper-vous), etc.
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J'avais entendu un peu tout et n'importe quoi sur ce livre donc je m'y suis lancé avec une légère appréhension. J'ai beaucoup apprécié l'histoire ainsi que les thèmes abordés, que ce soit directement ou non (identification au genre et à la sexualité, horribles actions pour atteindre ses objectifs, valeur de l'amitié, etc). le contexte géopolitique et historique est passionnant. Autre plus (pour moi, du moins, car pour beaucoup c'est un problème): l'aspect fantasy n'est pas omniprésent et joue un rôle quasi inexistant sur l'histoire. Pour le reste, il est vrai qu'il y a quelques longueurs et que le style a un côté "on aime ou on n'aime pas", mais rien de rédhibitoire.
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