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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deuxième tome d'une série destinée à en compter douze, comme les douze mois de l'année.

Signes particuliers : l'intrigue s'étale du 10 au 19 février 1972 , soit une grosse " semaine "dans la vie d'un inspecteur de police et sa ville Glasgow...
McCoy est un flic bien cabossé par son enfance en foyers d'accueil, et est ami avec un dealer-maquereau... il ne rechigne pas à picoler ,et plus si affinités, le tout en bonne compagnie.


C'est un roman noir, très noir que propose Alan Parks , violent, sombre et je rajouterai "poisseux"..
L'enfance meurtrie prend toute la place de ce roman, grignote chaque page et même sérieusement le cerveau de McCoy , jusqu'à lui faire faire des choses pas très réglementaires, ou à s'accoquiner avec le mal. Basculera-t-il du côté obscur ou pas ?
La fin est très "jolie". Je ne me souvenais pas des liens que McCoy entretenait avec un certain personnage, et sa fonction, ce qu'il fait en dehors de son métier est très émouvante.

Mais pour l'heure, Notre inspecteur a du pain sur la planche et un meurtre à résoudre, le coupable serait le bras droit d'un caîd local, jaloux...
Une grosse semaine dans la vie d'un flic, et des cartes rebatues dans la pégre locale, Glasgow attire décidemment bien des talents, après Ian Rankin et son Rebus, voici un petit jeunot... McCoy.

Tout se joue avant six ans, disent les psys, et bien, si j'en crois Alan Parks, c'est vrai, mais tout n'est pas foutu !


Premier tome :Janvier noir,
Troisième tome : Bobby Mars forever.
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Avec ce roman à la fois policier et noir, je découvre la série policière d'Alan Parks, auteur écossais qui a l'intention de dérouler douze romans (sur les douze mois de l'année) qui mettent en scène la ville de Glasgow en 1973. L'enquêteur est Harry McCoy, la trentaine, qui, dans son enfance, a été baladé de foyer en foyer d'accueil : il en a été « sauvé » par son chef, l'inspecteur Murray, père de substitution, mais il a aussi gardé des liens indéfectibles avec celui qui le protégeait des mauvais coups, son ami d'enfance Steve Cooper, qui a pris un chemin… de traverse. McCoy, qui ne craint ni l'alcool ni un rail de coke à l'occasion – et qui, c'est gênant, tombe limite dans les pommes à la vue du sang -, navigue ainsi entre le droit chemin et le côté obscur de la force, ce qui en fait un personnage complexe et attachant.

Au début de cette enquête, il revient encore fragile d'un congé de trois semaines (qui m'a fait me ruer dans une librairie pour commander le premier opus de la série, Janvier noir) et est confronté à la mort particulièrement violente d'une star du foot liée au roi de la pègre locale, Jake Scobie. Très vite, l'enquête s'oriente sur un garde du corps de Scobie obnubilé par la fille de celui-ci, Elaine. A moins d'être surpris par un coup de théâtre, le lecteur connaît donc très vite l'identité de l'assassin, qui n'en restera pas là. L'intérêt du roman est donc dans le décor, cette ville de Glasgow glaciale, ses quartiers bien marqués socialement, le monde de la nuit, de la pègre et dans la personnalité et les relations de Harry McCoy, qui va devoir se confronter à ses démons. J'ai dévoré ce roman, j'ai adoré cette lecture. le troisième tome de la série vient de paraître en grand format chez Rivages et j'espère qu'Alan Parks ne lâchera pas son sujet passionnant !
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Glasgow métropole écossaise à 5h35 De Nantes en avion. le roman se déroule au mois de février 1973. La pluie, le vent glacial, la neige, climat extrême. On se réchauffe dans les pubs ; on y rencontre la pègre entre tradition et modernité. Depuis les années 50, le déclin économique, la désindustrialisation, le chômage ont plombé la ville. En fin observateur, Alan Parks, né en 1963, peint un Glasgow dominé par les gangs et où la police est gangrénée par une atmosphère délétère et les amitiés équivoques. La frontière entre le bien et le mal n'est jamais formellement identifiée.
Ce roman est le second volet des aventures de l'inspecteur Harry McCoy. La violence, il s'y est déjà frottée à de nombreuses reprises, déjà dans l'enfance, retiré à sa mère, il a été baladé de foyers en foyers et où les adultes ne sont pas toujours nobles. Cette fois, le meurtre a eu lieu au sommet d'un immeuble de bureaux en construction, un samedi soir, la période toujours la plus chargée. le portefeuille indique que la victime est le nouvel espoir du football. Il a été atrocement mutilé et une inscription sur le torse accentue le caractère pervers de l'auteur. McCoy est supervisé par l'inspecteur en chef Murray et secondé par un jeune bleu, Watson. Dès les premières heures de l'enquête, le tueur est connu. Son identité est révélé par le vieux Scobie, le parrain du Northside, accompagné de son avocat véreux. La victime était le petit ami de sa fille. Son nom est Connolly, un cinglé, depuis qu'il ne prend plus son traitement médical. Il fait une fixette sur la fille. Elle refuse la protection de la police. Elle ne risque rien ; elle s'inquiète plus pour son père qui l'avait renvoyé. Et en effet, le vieux Scobie est la seconde victime. Malgré l'héroïsme de Watson, le vieil homme meurt à l'hôpital.
Une seconde enquête empiète sur la première. Celui d'un suicide. Une coupure de presse le relie à son passé d'enfant abandonné. McCoy fait la rencontre d'un ancien psychiatre radié. Son truc, c'était la lobotomie.
McCoy louvoie donc entre ses amis délinquants et son job son job d'enquêteur. Franchira-t-il la ligne ?
Alan Parks sait cristalliser une atmosphère noire. Les dialogues sont convaincants. Un bon polar.
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Les bas fond de Glasgow dans les années 70. Un jeune flic, alcoolique, drogué, à l'enfance douloureuse qui le lie à Cooper, un caïd local, pour la vie… Cet inspecteur McCoy n'a guère que son métier pour garder la tête hors de l'eau.

Alan Parks place sa série dans l'année 1973. Chaque mois a son épisode. « Bobby mars forever » venant de sortir, je me suis décidé à lire ces 2 premiers tomes. Et j'ai adoré !
Il y a bien sûr Glasgow, en gris, noir… la pluie, la neige, le froid… la pauvreté, la drogue, la prostitution, les bars où les pintes coulent à flots… Et il y a ce personnage. Harry McCoy auquel on s'attache très vite malgré ses déviances qui masquent un gouffre dans lequel il essaie de surnager.

2 intrigues différentes. Janvier et des meurtres qui cachent la corruption, la puissance des nantis face à la justice. Février ou l'enfance de McCoy se retrouve au coeur du récit et franchit la ligne blanche… Flic ou voyou ?

Au final, des polars d'atmosphère autour d'un personnage ambigu et attachant. Une sacrée réussite, je suis pressé d'enchainer avec la suite !
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Après janvier, la seconde enquête de McCoy se déroule en février. le roman est encore plus noir que le premier avec du suspens et des rebondissements. Nous en apprenons plus sur l'enfance malheureuse de McCoy ce qui explique certains de ses comportements. J'aime bien son côté provocateur et l'évolution du « bleu » qui va peut-être dépasser le maître. Maintenant j'attends le mois de mars .....
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Harry McCoy est de retour… toujours un peu limite dans sa vie privée, et partiellement atteint moralement par ce qui est arrivé à la fin du Tome 1 (Janvier Noir).

Dès le début du roman, nous sommes replongés dans le Glasgow de 1973, et principalement avec un tueur sadique qui n'hésite pas à torturer la jeune star de foot du Celtic. McCoy se débat (et son adjoint, le presque parfait Wattie) donc avec une affaire sensible, puisque la star de foot était le fiancé de la fille unique de Scobie, chef de la mafia locale… et pas facile à contourner… même son ancien adjoint, qui a déraillé (plaie d'amour est mortelle… pour les autres), n'hésite pas à s'en prendre à lui.

Entre pistes, problèmes personnels et relations professionnelles toujours pas très aisées, l'enquête part en sucette et de manière gluante, et nous suivons, aussi, parallèlement le tueur qui prend un grand plaisir à préparer ses prochains crimes.

La traque suit donc les traces poisseuses, noires et sanguinolentes de ce psychopathe qui règle des comptes, le tout dans la gadoue écossaise ou dans des lieux pourris.

Ce deuxième opus sent la bière, la vermine, l'alcool, les nuits de débauche, la pauvreté et l'époque très sex, drug & rock'n'roll… les policiers se dépatouillent comme ils peuvent entre faibles moyens, communications difficiles, flics peu regardants, les divisions entre quartiers, la scission sociale, l'errance, les mauvaises fréquentations et décisions, les coups de la vie, etc.

Au fil du roman, c'est, aussi, l'enfance de McCoy que l'on découvre : malheureuse, trimballée, rejetée, mal famée et l'enquête le propulse dans ses souvenirs perturbés… avec l'aide de son vieux « pote » qui vise la place de premier malfrat… Il va donc prendre des décisions radicales au risque de tout prendre ou de se faire tuer …

J'ai beaucoup aimé retrouver ce flic qui traîne donc son enfance accablante comme un boulet qui l'empêche d'apprécier la moindre bonté qui lui est accordée.

Vivement l'opus 3 !
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Dans L'enfant de février, que j'ai commencé immédiatement après avoir tourné la dernière page de Janvier noir, McCoy tente d'élucider le meurtre d'une star du football, et se lance sur la piste d'un psychopathe particulièrement effrayant. Les pensées dudit psychopathe émaillent le texte et renforcent l'aspect sordide de ses meurtres.
En parallèle, à la suite du suicide d'un sans-abri, McCoy doit confronter les fantômes de son passé.

En deux livres, me voilà fan d'Alan Parks et d'Harry McCoy ! le style brut, haché, incisif de l'auteur colle parfaitement au tempérament du policier qui est tout en complexité. Sa relation avec Cooper, baron de la drogue, renforce cette ambiguïté et McCoy joue sur les deux tableaux, quitte à le regretter a posteriori.
J'ai hâte de découvrir Bobby Mars forever !
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On est à Glasgow en 1973, ville froide et pluvieuse. Un corps complètement mutilé vient d'être retrouvé sur le toit d'un immeuble en construction. Il s'agit de Charlie Jackson, étoile montante du football professionnel. On peut lire sur son torse »Bye, bye ». Ce jeune Charlie devait épouser Ellen la fille d'un magnat de la drogue Jack Scobie. L'inspecteur Harry McCoy et son adjoint se retrouvent chargés de l'enquête. L'affaire se révèle compliquée et pleine de surprises.
Harry McCoy, flic ou voyou ? En tout cas rapidement on en pince pour lui. McCoy ne s'encombre pas avec les règles et les procédures pour arriver à ses fins. Une enfance compliquée dont il garde un souvenir douloureux. Harry est toujours le pote de Steven Cooper qui lui, a choisi une toute autre voix, mais ces deux là sont liés par des souvenirs d'enfance que rien ne peut effacer. Murray le supérieur de McCoy a beau lui intimer l'ordre de couper les ponts, rien n'y fait. Qui protège l'autre ? Qui est cette Ellen Scobie, si imbue d'elle-même et si désagréable ? Où se cache le meurtrier, ancien bras droit de Jack Scobie, fou amoureux de la belle Ellen ? Qui est ce psychiatre déchu qui a fréquenté ce dernier en prison ? Autant de questions aux quelles devra répondre ce cher Harry quitte à en prendre plein la figure et frôler la mort de près.
Les dialogues sont crus, le style des années 70 colle parfaitement à la peau de cette histoire. On est scotché du début à la fin, c'est captivant.
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Dans ce roman policier, le 2e des enquêtes d Harry McCoy (je n' ai pas lu le premier mais ça ne gêne pas la lecture), l équipe mène des investigations sur le meurtre d une star montante du Celtic football club à Glasgow, retrouvé assassiné avec l.inscription "bye bye" et des polaroïds éparpillés autour de lui. On apprend qu'il s apprêtait à épouser Elaine Scobie, la fille du gros bonnet de la mafia locale...

Sans être un coup de coeur, j'ai néanmoins beaucoup aimé ce roman qui est un véritable page turner! C'est intéressant de s immerger dans l ambiance du Glasgow des années 70, des enquêtes avec les moyens du bord, des policiers qui flirtent parfois avec la ligne rouge. Violence, psychopathie, lobotomie, foyers pour enfants, lutte de pouvoir font partie des nombreux thèmes abordés. Je lirai avec plaisir les deux autres enquêtes afin de retrouver Harry (notre héros tourmenté par ses vieux démons), Wattie (le charmant policier droit dans ses bottes), Mary (la journaliste casse-pieds), Stevie (le meilleur ami d Harry et délinquant notoire), Jumbo (le jeune bras droit illettré de Stevie), Lomax (l avocat tiré à 4 épingles)...
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McCoy a eu du mal à se remettre physiquement et psychologiquement d'un mois de janvier 1973 des plus violents. Des séances de psy l'ont aidé à surmonter cette épreuve. Ça va mieux, il a une liaison amoureuse avec Susan ( elle poursuit sa thèse sur la prostitution ) et cela lui donne un motif pour rentrer le soir chez elle. Ils s'apprêtent à fêter la Saint Valentin ensemble. Côté travail, ça va aussi. Il est sur une nouvelle enquête qui se présente bien avec le soutien total de son patron l'inspecteur chef Murray. le cadavre mutilé et ensanglanté de Charlie Jackson le footballer vedette du Celtic de Glasgow a été découvert. Sur son torse nu des lettres dégoulinantes de sang ont été gravées pour former les mots « BYE BYE ». L'affaire commence mal pour McCoy qui ne supporte pas la vue du sang. Charlie Jackson allait épouser Elaine la fille de Jake Scobie un caïd de la pègre du nord de Glasgow et tout accuse Kevin Connolly son porte flingue, amoureux déçu d'Elaine. L'enquête de McCoy toujours secondé par un Wattie de plus en plus efficace, ne s'annonce finalement pas très compliquée. Mais elle va se corser et dévoiler bien des mauvaises surprises. Connolly est en fait un psychopathe insaisissable.

Et puis Stevie Cooper se manifeste pour ranimer le Mister Hyde qui sommeille en McCoy. Cooper, l'ami d'enfance infréquentable, devenu un malfrat violent, un peu détraqué qui espère bien mettre la main sur le trafic de drogue, un marché nouveau et tellement prometteur. Il pleut, il neige, il gèle, il vente sur le Glasgow de mi-février 1973 et il y a des cadavres comme s'il en pleuvait. Cooper entraine McCoy dans une traque pour se venger d'un sinistre personnage tout droit revenu de leur enfance malheureuse.

Le récit d'Alan Parks est une véritable spirale de violence qui se termine comme une tragédie antique. Cela amène à s'interroger sur les prédispositions et les causes qui amènent des individus dans de tels excès. le passé des protagonistes apporte des explications et c'est un des intérêts de ce roman. McCoy est enfermé dans les conséquences d'un passé totalement noir. le titre de ce roman prend alors tout son sens au fur et à mesure que le lecteur découvre son enfance. Dans le comportement de Cooper aucune contradiction, pas besoin de sortir d'une spirale de violence, elle est tout simplement là pour servir ses intérêts.

McCoy, j'aime et je déteste à la fois mais ce qui est sûr c'est que j'adore la manière dont Alan Parks met en scène ses personnages d'une si grande complexité. La noirceur qui suinte de chaque rue et bâtiment du Glasgow de l'époque ajoute encore plus de force et d'ampleur à cette série.

Alan PARKSL'enfant de février . Titre original «February's son» ( Ecosse 2019 ). Traduit par Olivier Deparis pour les Éditions Rivages en février 2020, ISBN 978-2-7436-4949-4. Réédition en poche, Éditions Rivages en février 2022, ISBN 978-2-7436-5514-3 .
Lien : http://romans-policiers-des-..
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