L'enfant de février

Après avoir découvert et beaucoup apprécié " Janvier noir " , premier opus de cette série " Mc Coy and co ", je m'étais promis d'accorder à nouveau toute ma confiance à Alan Parks . C'est fait et , ma foi , j'ai bien fait .
Le décor, on le connaît : la ténébreuse, sordide , lugubre et inquiétante Glasgow dont on va continuer à fréquenter les quartiers , hum , disons un peu " chauds " , souvent " by night " , pousser les portes de pubs improbables où les rires gras transpercent , comme la corne de brume , les volutes de fumées d'où surgissent souvent très souvent , portés par des bras tremblotants , pintes de bière et verres de Whisky ....Pour ceux et celles dont le standing ne supporterait pas ces " bains de foule dans des foules qui ne prennent plus de bains " comme le disait le talentueux Thierry ( mais non , pas Thierry la Fronde , ) Thierry le Luron ....sachez que vous cotoierez un peu aussi " La Haute " . mais moins ...et ça ne sera pas plus mal .
Dans ce décor, nos flics : Murray , le boss .Un dur . Juste , réglo mais pas commode .Un vrai . Mac Coy , du lourd , du très lourd . Très bon flic mais pourchassé par des vieux démons, pas toujours maitre de ses pulsions . Mais résistant, très résistant. Les coups qu'il encaisse sur les 450 pages auraient tué un troupeau de bisons , pas lui . Des cicatrices partout mais guéri dés l'orage passé et ...pas de médecin ou d'hôpital . Et puis le jeune stagiaire , le petit " couteau suisse " Wattie qui , sous ses airs " à ne pas y toucher " conquiert peu à peu la confiance et l'estime de tous .Bon , il y en a d'autres mais vous n'aurez qu'à suivre ces trois là, le plus dur sera fait , les autres vont venir s'agglutiner ...
Vous picolez ? Oui , alors tant mieux . Prévoyez quelques cuites à venir , des levers difficiles . Pas tous les soirs , mais ...souvent . La drogue ? Ah oui , j'allais oublier ce détail.
Après qu'est ce que je vais bien pouvoir vous dire de plus ...Ah ben si , suis je bête, il y a un mort . Au tout début. Un jeune footballeur promis à un bel avenir . Démoli sur le toit d'un immeuble en construction , Pas beau à voir , croyez- moi . Et même qu'on connaît le meurtrier : Connelly qu'il s'appelle . Comment vous dites ? L'arrêter ? C'est facile ?
Oui , oui , commencez votre stage d'accoutumance aux addictions et rejoignez l'équipe. Je vous aurai prévenus, ne venez pas vous plaindre , ça va " swinguer " . Nous sommes en février 73 , à Glasgow . Croyez moi , ce n'est pas là que vous aurez la définition du mot " canicule " . Il pleut , il neige et ça caille . Bon , ici , il fait trop chaud , pas forcément mieux
Les gouttes de sueur dans le dos ? Mais non , ce n'est pas la canicule , c'est l'angoisse qui sort par tous les pores de votre peau ....
Est ce qu'il faut avoir lu "Janvier noir " avant ? Pas forcément mais ...
Est - ce que je lirai le troisième opus ? Oh , oui , dés qu'il sort en poche .
J'ai aimé ? Bien plus que ça...
C'est violent ? Oui , quand même...
Ça se finit bien ? Ça se finit ...
Ça se finit mal ? Ça se finit ...
Ils meurent ? Y'en a qu'on essayé , ils ont eu des problèmes .
C'est mon ami libraire qui me l'a conseillé ? Devinez ....
Rejoignez la bande mais attention , pour les petits nouveaux que vous serez , ça " chambre " et toutes les " tâches annexes " vous attendent . Les dialogues entre flics sont parfois délicieux.
Moi , j'ai fini . le roman que j'ai commencé aussitôt après se déroule à Poitiers . Ce n'est pas Glasgow , ça peut paraître moins " glamour " mais ça repose un peu . Comment ? Vous attaquez la lecture cet aprés- midi sur le transat avec une bonne bière fraiche ? C'est bien . Vous avez raison .Mieux vaut " la bière dans le corps , que le corps dans la bière ", même si dans le bouquin , il y a les deux . Allez , à bientôt, pas d'imprudence surtout , prenez soin de vous . N'oubliez pas : Connelly , hein .

Deuxième volet pour les histoires de l'inspecteur McCoy. Un polar pur et dur, parfois violent. On aime les personnages et on craint le meurtrier. Il a pas mal d'imagination M Sparks pour nous faire réagir. Se lit rapidement, il y a du suspense, des rebondissements, de l'émotion et mis à part le rôle de Mary la journaliste, tout est bien rendu et garde l'attention. Un récit bien tricoté, une fin efficace et touchante, font une bonne combinaison. J'ai bien aimé et me réjouis de lire la suite.

L'auteur écossais a entamé en 2017 (2018 en traduction française), une série policière se déroulant à Glasgow dans les années 1970, mettant en scène l'inspecteur Harry McCoy. L'enfant de février est le deuxième opus, le premier que je lis.
Le roman s'ouvre sur un crime atroce et décrit avec moult détails sanguinolents qui met bien dans l'ambiance, malgré la violence, la drogue, la démence, l'alcool, l'hémoglobine qui habitent toute la narration, on ne peut se détacher de sa lecture.
L'inspecteur McCoy apparaît comme un homme sympathique, taiseux, non dénué d'humour, mais porteur d'un passé lourd de souffrances. Au fil de la lecture, nous apprendrons l'origine de ce mal-être et de sa personnalité tourmentée. D'autant que cette enquête trouve un écho direct avec son enfance perturbée.
J'ai dévoré ce roman vraiment noir, haletant, perturbant, dont les personnages sont ambigus, il n'y a pas les méchants et les gentils. L'intrigue est palpitante, ça faisait longtemps qu'un policier ne m'avait tenu en haleine tout le long de sa lecture. Je ne manquerais le mois de mars sous aucun prétexte…

Dans L'enfant de février, on retrouve McCoy trois semaines après la première enquête (Janvier noir). de retour de vacances forcées (et encore je suis gentil sur le mot vacances), le voilà plongé dans une autre affaire encore plus glauque que la première. Ah, j'ai oublié de vous dire que notre inspecteur n'aime pas trop la vue du sang, ça le fait gerber ou il tourne de l'oeil facilement. Et bien il va devoir s'y habituer parce que cette fois-ci les morts s'enchaînent un peu trop au goût de son chef qui bientôt redoute qu'on lui retire l'enquête tellement ils sont incapables de retrouver le psychopathe qui sème la terreur dans les rues sales de la ville.

J'ai trouvé l'intrigue encore mieux construite que la première. On en apprend un peu plus sur le passé de notre inspecteur qui est indirectement lié à son enquête. Son adjoint m'est apparu encore plus sympathique et son personnage plus charismatique (la scène où il fait preuve d'héroïsme pour sauver un homme de la noyade est superbe).

Je ne bouderai pas mon plaisir pour un troisième tome.
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J'avais trouvé captivant le premier volume de cette série, et je suis encore plus bluffé par ce deuxième tome où l'on en sait beaucoup plus sur le passé de ce flic borderline qu'est Harry McCOY, digne successeur d'autres Harry, celui de Michaël CONNELLY, BOSCH et celui de Jo NESBO, HOLE.
McCOY penche plus du côté flic-voyou, mais on comprend pourquoi lors de cette lecture addictive.
L'enquête est très mouvementée, les méthodes brutales et les crimes particulièrement sanglants, mais malgré cela, cette lecture est très émouvante.
Si Alan PARKS boucle les 12 volumes des 12 mois de l'année, cela nous promet encore des moments de lectures palpitants.

J'avais adoré "Janvier noir", "l'enfant de février" est encore un cran au-dessus. C'est sombre, violent, imprévisible et surtout très bien raconté. le premier était une claque, je viens de prendre un aller retour qui me laisse groggy. Les personnages ont une réelle épaisseur, on s'attache à l'inspecteur Mc Coy, on comprends ses tourments, on comprends encore mieux avec cet opus ce qui le lie au truand Stevie Cooper. On comprends surtout que la situation est explosive, la moindre étincelle Glasgow s'embrase, pour pour notre plus grand bonheur. Vivement la suite!

1973 . Février. Glasgow. Connolly, l'homme de confiance et du sale boulot de Jake Scobie a pété un plomb. Il est accusé d'avoir massacré le jeune Charlie Jackson, star en devenir de l'équipe de foot du Celtic. Les faits sont là, mais la raison est plus obscure. Certes les actions du baron de la drogue sont connues et avec elles celles de ses sbires, mais défigurer et assassiner son futur genre est incompréhensible. La surprise est d'autant plus grande lorsque Scobie avoue lui-même qu'il a des doutes sur son homme de main… Murray confie à Harry McCoy l'enquête sur l'assassinat du jeune footballeur. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils se lancent dans une course contre la montre pour éviter que la liste des morts ne s'allonge. Entre deux pintes, McCoy va pousser son enquête jusqu'aux relations de prison de Connolly et tomber sur un ancien codétenu, médecin, qui semble entretenir une relation très particulière avec le tueur présumé. Si en plus de cela on ajoute le profil très ambigu de la fiancée du mort, Elaine Scobie, qui ne semble pas vraiment bouleversée par la mort de son futur mari, la liste des suspects s'allonge elle aussi. McCoy et son équipe, officielle et officieuse, doivent faire vite avant que le pire n'arrive ! Alan Parks nous étonne par le réalisme de ses personnages et de son histoire, en dépeignant avec justesse l'Ecosse des années 70, là où la modernité actuelle n'avait pas encore sa place et où les enquêtes de proximité, les indics et les petits arrangements entre amis étaient monnaie courante et pouvaient sauver une enquête mal engagée. Il y a tout dans cette histoire, l'enquête bien sûr, l'ami peu recommandable du héros et la mise en avant de ses propres faiblesses et d'une histoire passée douloureuse, les fausses pistes, les enquêtes parallèles et un dénouement très bien trouvé. On ne s'ennuie pas une seconde tant le déroulé de l'histoire est maîtrisé. McCoy et son charisme, mêlé à un soupçon de mauvaise foi et à un côté sombre nous font passer un moment intense. On a hâte de lire l'histoire de mars !
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Je termine le second roman de la série. Toujours aussi glauque, on découvre un peu plus l'enfance traumatique de l'inspecteur MC coy , Il a l'art de se mettre dans des situations pas possibles et prend beaucoup de coups......il montre aussi son côté très empathique envers les laisser pour compte par la vie.....bref j'ai hâte de le retrouver dans de prochaines aventures ce personnage reste attachant malgré sa violence ses addictions.

L Ecosse des années 70 froide pluvieuse et pourtant ce roman nous réchauffe du début à la fin.