Je n'étais plus seule,j'attendais un enfant et quelle terrible ironie de découvrir une vie en soi alors même que la votre vous échappe.
Mon prénom c'est une histoire entre ma mère et moi.Une histoire intime,unique entre une mère et son enfant,une histoire que l'on se répétait à la nuit tombante quand ses mains pleines de patience peignaient mes cheveux.
Il ne suffit pas de fuir, pour se défaire du passé. Ce serait trop facile.
Les souvenirs sont obstinés et se faufilent.
Non pas que Saïda soit un endroit pire qu'un autre,mais quand l'horizon est un mur il vous prend des envies d'autre part.
Il ne suffit pas de fuir pour se défaire du passé,ce serait trop facile.
Chaque chapitre alterne entre le récit de Nour, qui fuit un mariage forcé pour éviter à ses parents la "honte" d'une fille qui a fauté.... et le récit du narrateur relatant la fuite de Nour alias Youness et son ami Tariq, la peur, les passeurs, la faim, la pauvreté, la violence, la tristesse, la solidarité et l'entraide.
Un roman très court et facile pour mieux comprendre les raisons qui poussent à l'exil, le poids des traditions, l'abus de faiblesse par les castes élevées sur les "servantes"...